Le groupe
Biographie :

Redsphere est un groupe de thrash / death metal basé dans la ville de Nouméa, capitale de la Nouvelle-Calédonie (Pacifique Sud). Redsphere intègre de nombreuses influences musicales, lui permettant de produire un style de thrash / death metal unique. Le groupe sort son premier EP, "Facts", en Janvier 2017 chez M&O Music, suivi du premier album, "Immortal Voids", en Septembre 2019.

Discographie :

2017 : "Facts" (EP)
2019 : "Immortal Voids"


Les chroniques


"Immortal Voids"
Note : 14/20

Les Néo-Calédoniens de Redsphere réveillent une nouvelle fois leur death metal à tendance fortement “old-school” avec "Immortal Voids". Après un EP sept titres, "Facts" en 2017, "Immortal Voids" se veut album de neuf titres ! Alors quelle météo sur Nouméa en cette fin Octobre ? Une grosse pluie drue et violente si on en croit les signes avant-coureurs envoyés par Redsphere.

Le moins que l’on puisse dire est que Redsphere, tout comme "Immortal Voids", regorge d’influences : deathcore sur certains breaks ("Maelstrom"), grindcore sur d’autres titres ("Pyre") voire groove pendant certains rythmiques ("Morbid Nebula"). Le plat principal de cet album demeure toutefois le death-thrash à l’ancienne avec cette approche particulière, celui des "Morbid Visions" de Sepultura dans le riffing ou du "Altar Of Madness" de Morbid Angel dans les inspirations ("The Stranger", "Eldritch"). Si "Immortal Voids" laisse quelques rares places pour une pointe de modernité, "Immortal Voids" se plaît dans les vieux pots. Ceux dans lesquels on fait les meilleures confitures. Ceux qui ont influencé un courant musicaux. À tel point que plus d’une génération après des formations continuent de leur rendre hommage en reprenant leurs codes et leurs standards ("Monolith", "Eyes Behind The Doors"). "Immortal Voids" fait évidemment partie de cette catégorie. En cela, même si certains titres manquent encore d’assurance, les fans des premières heures de Master ou encore de Massacre trouveront aisément leur compte dans cet "Immortal Voids". En revanche, une fois entré dans cette vague “old-school”, Redsphere peine à réellement se défaire de cette étiquette et des sonorités déjà usitées maintes et maintes fois par ses congénères. N’attendons donc ici point de nouveautés ni d’originalité.

En définitive, si "Immortal Voids" est parfois assez brouillon dans la composition et le rendu, "Immortal Voids" a toutefois de bonnes idées. Pourtant, malgré une passion certaine inculquée par les musiciens dans leur musique, "Immortal Voids" a des difficultés lorsqu’il s’agit de garder l’intérêt du tympan intact durant les neuf pistes de sa lecture. L’opus n’est pas mauvais, il manque simplement un tantinet d’identité et de renouveau !


Rm.RCZ
Décembre 2019




"Facts"
Note : 17/20

Il y a des jours, quand on chronique des disques, il faut le dire, on est super content, et pourquoi ça ? Car il arrive de recevoir de bonnes surprises musicales et aujourd’hui je peux le dire, je suis content. Car 1-c’est une première production, 2-ils sont bons et 3-ils sont originaires d’un des plus beaux archipels du Pacifique Sud, voisine de l’Australie, de la Nouvelle Zélande et des îles Fidji, Tonga, Samoa et j’en passe et des meilleures ; La Nouvelle Calédonie.

Je vous arrête toutefois tout de suite, je ne vous parle pas d'un club de rugby (même si vous risquez de vous prendre quelques coups, mais sonores uniquement) mais bel et bien d'un EP, "Facts", premier effort musical de Redsphere, formation originaire de Nouméa. "Facts" compte 7 titres (dont une intro) pour un peu plus de 20 minutes de thrash / death metal moderne. Mais avant tout chose, laissez-moi faire les présentations si vous le voulez bien. Redsphere est formé de Verdier Alexandre à la guitare, Robert Mickael à la batterie, Fontebasso Bruno à la basse et enfin de Bouchet Clément au chant. Ce joli petit monde nous offre un premier EP fort intéressant avec le soutien et le partenariat du label gardois M&O Music. 20 minutes ça peut paraître court mais croyez-moi, les amis, ça permet d’entendre ce que le groupe a dans le ventre et de se faire une idée de son monde et de son univers malgré seulement deux ans d’existence. Personnellement, j’ai été impressionné par l’aisance affichée par Redsphere, ça défile tout seul, on sent bien que le groupe est animé par une passion commune, la musique, et ça s’entend parfaitement sur des titres comme "Mythomaniac", "Scratches On The Wall" ou "Sound Of Despair", ça envoie bien, ça pulse, on se régale. Un fan comme moi de la scène française ne peut que se réjouir d’observer (et surtout d’entendre) que nos groupes sont talentueux et savent faire de la bonne musique, et franchement ce n’est pas les 17000 kms (environ) qui nous séparent de Redsphere qui semblent les plomber dans leur marche en avant, car vous pouvez écouter l’album ou vous le procurer de façon numérique en tapant simplement "Redsphere" dans les moteurs de recherche. Comme on dit, le groupe vit avec son temps.

En résumé, je dirais que Redsphere nous propose un bon premier effort musical, il y a déjà tout, le monde, l’univers, la personnalité et l’envie. Et allez faire un petit tour ici, le groupe y est en session live pour MZX Studio et nous gratifie par la même occasion d’un clip vidéo simple mais diablement efficace. Vivement le premier album !


Vince
Janvier 2017


Conclusion
Le site officiel : www.facebook.com/redsphere.official