On ressort son perfecto pour quelques minutes car Rancor sort son nouvel album, et ça va péter sec dans les chaumières. 2011 pour l’instant à l’air d’être une bonne année au niveau de la qualité des disques, voyons alors ce que ça donne. On commence avec "Wounded Wolf", "Violent Dreams", "Soul Chamber" qui t’envoient la sauce dès le début, tout en gardant un reel ordre dans la musique. En effet les intros sont généralement cohérentes avec la suite. Les back vocals sont typiques du thrash, mais par contre la voix est spéciale, très poussive qui rendra un effet "grave" sur des riffs aigus, ce qui donne un contraste très appréciable. On continue avec "From Warrior To God", "Programmed Lives", "Rancor" qui confirmeront mes propos ci dessus, en effet le contraste entre la voix et les riffs est excellent. Les solos de guitares sont maîtrisés à souhait. Et on aura le droit à une "ballade" dans l’intro de "Programmed Lives" qui s’averera une des musiques les plus puissantes de l’album grâce à ces screams et ces tempos si efficaces. Enfin "Twist The Knife", "Drag You To Hell" m’auront scotché. En effet les riffs sont de plus en plus puissants et carrés, et cette voix qui est de plus en plus malsaine donnerait une scène presque théâtrale. "Drag You To Hell" est la musique la plus longue de l’album est de loin la musique la plus travaillée. Niveau son, et enchaînement c’est parfait, à force de headbanger on ne sait plus ou tourner la tête tellement c’est brut et sincère. Faisons un point sur le mixage. Le son rappellera la gloire des années 80 du thrash metal bien entendu, mais la nouvelle technologie donnera un côté plus ouvert au son et plus facile à capter certaines notes ou subtilités. On finira avec "Incompetent", "Zombie War" qui ne s’avèreront pas plus surprenantes que ça, mis à part "Zombie War" qui remet encore en scène ce côté théâtral tellement appréciable. C’est difficile à expliquer bien entendu, mais on a vraiment l’impression qu’on nous raconte une histoire, et ça c’est un gros point positif. Bien sûr Rancor n’a rien inventé, c’est du "déjà vu" mais ce côté théâtral est exploité, ce qui permet d’être vraiment dans le disque, après le reste c’est carré, c’est brut, et énergique, on ne peut rien demander de mieux !