Entrée de chronique, comme entrée d’album…
sans préliminaires donc, avec "Swarm" qui s’apparente à un morceau de milieu ou de fin d’album, et finalement c’est pas si désagréable ! Tantôt lourd, tantôt dynamique, le groupe sait aussi se faire mélodique. Le chant clair, et le murmure parfois, viennent remplacer les hurlements de panique qui parcourent l’album. Finalement la première piste s’apparente à une bande annonce, si tu as été séduit, tu devrais kiffer le film.
Les mélodies sont monstrueuses, aussi bien de les parties violentes, que les plus calmes et le chant, d’une polyvalence impressionnante, apporte une cargaison d’émotions à la fois très différentes mais toutes liées entres elles. C’est merveilleusement bien retranscrit sur l’album, grâce au talent des musiciens évidemment, mais aussi au travail d’enregistrement, de mixage, de mastering etc… et je vois que l’album est autoproduit. On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Bravo messieurs.
L’album se déroule comme ça, comme un conte angoissant. La profondeur de l’ensemble vous fait inévitablement voyager. Cinquante minutes de musique qu’il faut savoir apprécier, il faut choisir son matériel, et son moment. Cinquante minutes d’une musique qui donne sens à l’artwork qui l’accompagne.
Il y a des groupes qu’on n’aime pas, d’autres qu’on supporte, nous apprécions certains, mais il reste une dernière catégorie, les groupes qui font naître en nous des émotions particulières.
Queen(Ares) fait partie de ceux-là.
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