Le groupe
Biographie :

Primal Fear est un groupe allemand de power metal / heavy metal formé en 1997 par Ralf Scheepers (chant / ex-Tyran'Pace et ex-Gamma Ray), Mat Sinner (basse et chant / Sinner), Stefan Leibing et Tom Naumann (guitare). Leur style est un son lourd typé power metal, avec le chant Halford-esque de Ralf Scheepers qui rappelle l'ère "Painkiller", album de Judas Priest. Scheepers a formé ce groupe après avoir été refusé pour remplacer Rob Halford au sein de Judas Priest, une place qui est revenue à Tim "Ripper" Owens. Beaucoup considèrent le premier album éponyme de Primal Fear comme l'album que Judas Priest aurait dû sortir à la place de "Jugulator". Les cinq premiers albums sont inspirés de Judas Priest, mais le groupe évolue dès "Seven Seals", plus mélodiquement, et développe une musique plus personnelle. Cette évolution est encore plus marquée avec "New Religion" qui laisse encore plus de place à la mélodie, au milieu des guitares saturées toujours largement présentes.

Discographie :

1998 : "Primal Fear"
1999 : "Jaws Of Death"
2001 : "Nuclear Fire"
2001 : "Horrorscope" (EP)
2002 : "Black Sun"
2004 : "Devil's Ground"
2005 : "Seven Seals"
2007 : "New Religion"
2009 : "16.6 (Before The Devil Knows You're Dead)"
2012 : "Unbreakable""
2014 : "Delivering The Black"
2016 : "Rulebreaker"
2018 : "Apocalypse"
2020 : "Metal Commando"
2021 : "I Will Be Gone"
2023 : "Code Red"


Les chroniques


"Code Red"
Note : 14/20

Le cliché du phœnix a été utilisé dans le metal ad nauseam. Cependant, dans le cas de Primal Fear et surtout de Mat Sinner, bassiste et maître à penser derrière le groupe, cela va au-delà du cliché. Sinner, ayant connu de graves problèmes de santé depuis 2021. Ce treizième album du groupe se veut donc la renaissance de Sinner après son long chemin de croix.

Ne nous éternisons pas sur les présentations. Quiconque se dit amateur de metal, surtout de power metal et de metal traditionnel, connaît déjà Primal Fear, ne serait-ce que de nom, ou de par son chanteur Ralf Scheepers. Sa voix est toujours aussi puissante et capable de livrer la marchandise. Pour un chroniqueur, je trouve qu’il est toujours drôle de lire la description d’un nouvel album faite par la maison de disques avant d’écouter celui-ci. Bien entendu, c’est la plupart du temps dithyrambique, et parfois bien loin de la réalité au final. C’est un peu le cas ici avec "Code Red".

Loin d’être un mauvais album, il est bien loin par contre des fleurs lancées dans la bio. Je me dois de rappeler qu’il y a également un pot. Malheureusement, pour ma part, le metal traditionnel de Primal Fear me semble toujours du pareil au même, comme du remâché sans âme. Je consens que ce "Code Red" doit être important pour Mat Sinner en particulier, puisque c’est la première production à laquelle il participe depuis son retour. Pourtant, il existe des perles sur cet album comme la furieuse "Cancel Culture" et sa vibe Rage. Le refrain, épique, rappelle d’ailleurs les albums de Scheepers avec Gamma Ray.

J’irai d’un autre cliché pour clore cette chronique. J’imagine que cet album sera à la hauteur des amateurs de Primal Fear. Je leur souhaite, car pour ma part, mon écoute n’aura été que de courtoisie pour cette chronique.


Mathieu
Octobre 2023




"I Will Be Gone"
Note : 15/20

Je n’ai jamais vraiment compris le concept d’EP. De nos jours peut-être un peu plus, vu l’ère numérique et la mentalité ‘’single’’ des Apple Music et Spotify de ce monde. Cela peut également permettre aux artistes de donner un petit ‘’bonbon’’ à leurs fans avant la sortie d’un album complet.

Primal Fear nous offrent donc ici "I Will Be Gone", une reprise d’une ancienne ballade du groupe, sortie originalement sur l’album "Metal Commando" en 2020. Ce n’est pas une mauvaise ballade en soi et l’ajout de Tarja Turunen (ex-Nightwish) est plaisant, sans plus. Tarja est une excellente chanteuse, cependant, elle navigue sur cette pièce de manière plutôt sécuritaire, sans trop de risques. Petit bémol au niveau de la production des voix. Elles ont beaucoup trop d’effets ou de compression, je ne suis pas un expert, mais cela enlève à la puissance de la ballade, rendant le tout trop formaté.

S’ensuit une nouvelle chanson, "Vote Of Confidence", un morceau typiquement Primal Fear, avec une saveur "Rage" et un refrain plus proche du metal mélodique que du metal traditionnel. C’est somme toute une excellente chanson, avoisinant les 6 minutes, avec bien entendu un Ralf Sheepers en pleine forme. La suite de l’EP présente trois morceaux qui s’avèrent être des bonus seulement disponibles sur la version limitée de "Metal Commando".

À moins d’ajouter ces pièces à une liste de lecture, je vois mal comment cet EP pourrait sortir du lot de la discographie de Primal Fear. Je dirais donc que cela plaira aux "complétistes" du groupe, si vous me pardonnez le néologisme.


Mathieu
Septembre 2021




"Metal Commando"
Note : 15/20

Le metal traditionnel n’a jamais été aussi en bonne santé qu’en 2020. Sans nommer l’ensemble des chroniques que j’ai eu à rédiger dans ce style, disons seulement qu’il ne faudrait surtout pas croire ce genre pour mort à ce jour. Primal Fear roule sa bosse dans le milieu depuis 1998 et la réputation de Scheepers n’est plus à faire. Par contre, je n’ai jamais été un grand fan de sa voix haut perchée style Halford. Ce serait réducteur par contre de le décrire uniquement de la sorte, car sur "Metal Commando", Scheepers démontre plusieurs facettes de sa voix, comme sur l’excellente ballade "I Will Be Gone".

Toujours formée de musiciens hors pair (Alex Beyrodt et Magnus Karlsson à la guitare et Mat Sinner à la basse, pour ne nommer que ceux-ci), la formation présente ici son treizième album en carrière. De ce fait d’armes, Primal Fear se voit tout de même capable d’être de son temps, et malgré que le groupe évolue dans un metal dit traditionnel, il est drôle d’entendre des influences proches d’Avenged Sevenfold, surtout au niveau des guitares, comme en témoigne la pièce "The Howl Of The Banshee". N’ayez craintes, une fois n’est pas coutume, l’ensemble de "Metal Commando" s’avère être exactement ce que les amateurs du groupe attendent d’eux. Primal Fear navigue allégrement sur des territoires qu’il connaît depuis belle lurette. Je suis attaché au power metal depuis toujours, et lorsque M. Ralf décide d’y retourner comme sur l’excellent "Halo", difficile de ne pas se remémorer la bonne vieille époque Schaffer / Hansen.

La pièce de résistance arrive en toute fin d’album avec "Infinity" et ses 11 minutes bien senties. Le piège des longues pièces écrites par des groupes de power metal dans lequel ils tombent est souvent le même. En effet, lesdits groupes ne feront qu’allonger la chanson en répétant les mêmes patterns mais sur plus de 10 minutes, Primal Fear évite ce piège ici avec un morceau incorporant de petites influences progressives rendant le tout fort intéressant. Cela représente une belle manière de clore un album et de démontrer du même coup le niveau de talent de composition du groupe. Produit par Matt Sinner et masterisé par Jacob Hansen, deux des plus grosses pointures dans le monde du metal, "Metal Commando" se veut peut-être un album de metal traditionnel, mais résolument ancré dans un son moderne et puissant.

Si l’on se pose la question à savoir si Primal Fear est encore pertinent aujourd’hui, que l’on aime ou non le style, il serait de mauvaise foi de déclarer que le groupe n’a pas son mot à dire ni son empreinte à laisser dans le merveilleux et vaste monde du metal.


Mathieu
Décembre 2020




"Apocalypse"
Note : 16/20

Primal Fear est un groupe de speed / power metal formé en 1997 en Allemagne. Il est composé de Ralf Scheepers (chant), Tom Naumann et Alex Beyrodt (guitares), Magnus Karlsson (guitare et claviers), Francesco Jovino (batterie) et Mat Sinner (basse et choeurs). Leur douzième album, "Apocalypse", est sorti le 10 Août 2018 chez Frontiers Music.

Bien que Primal Fear soit relativement discret en France, il est pourtant impossible de ne pas avoir vu leur nom circuler cette année. Le groupe est revenu en force cet été avec un nouvel album "Apocalypse" et une flopée de dates de concerts partout en Europe, dont plusieurs dates en territoire français (ce qui est une chose assez notable !). En effet, tous les membres du groupe ont plusieurs projets à leur actif – Sinner, Mat Sinner, Silent Force, entre autres -, il n’est pas chose aisée d’être sur tous les plans. Cependant Ralf Scheepers, Mat Sinner et leurs compères nous offrent cette année un album qui au titre et à la pochette s’annonce plein de promesses !

L'introduction, "Apocalypse", nous amène en douceur, à base de chœurs et d'une instrumentale mélodique puissante dans le chaos parfaitement maîtrisé de "New Rise" à la grosse production parfaitement clean signée Frontiers Music. C'est un morceau à la rythmique effrénée menée par une mélodie rappelant les premiers albums de Stratovarius, qui en met plein la vue et nous presse d'entendre la suite. Et là aussi nous pouvons dire que "The Ritual" qui suit est tout autant efficace. La dimension grandiose donnée par les chœurs et le mur impénétrable construit par la rythmique a disparu pour laisser place à une structure plus incisive et une violence davantage heavy. On ajoute à cela des solos à plusieurs guitares survoltés et la voix toujours aussi puissante et hargneuse de Ralf, le tour est joué. Et avec succès. Dans le même genre, "Blood Sweat & Fear" se défend très bien, sa dynamique en partie due au timbre vocal et à l’aura stupéfiante de Ralf nous transporte jusqu'à la dernière seconde. On se laissera également porter par la rage guerrière de "Hounds Of Justice" au riff terriblement lourd, nuancé par le refrain typiquement heavy / power metal moderne qui apporte un certain équilibre. Puis nous nous laisserons surprendre par "The Beast" qui de prime abord s'annonce comme un morceau de power mélodique traditionnel, mais change de direction et présente un fort contraste avec le refrain qui nous prend entre quatre yeux et donne à ce morceau la dimension que l'on espérait. Et pourtant Primal Fear n'est pas composé que de brutes avides de gros riffs et de roulements incessants de batterie, parmi "Apocalypse" se cachent quelques power ballads qui convaincront les plus insensibles. "Supernova" est indiscutablement en première place, elle est la représentation parfaite du genre ; une batterie en mid-tempo agrémentée de claviers larmoyants, où la voix parfaitement juste et claire de Ralf et les guitares se chargent de la montée en puissance du morceau vers la fusion, suivie de l’explosion de tous les éléments. En soi, une des perles de cet album, qui n’avait déjà plus grand-chose à prouver. Je finirai sur "Eye Of The Storm", composition de huit minutes qui, elle aussi, est un bijou de la ballade typée heavy / power metal, où différentes ambiances sont construites au fil du morceau pour mener à une chose : nous bouleverser, et ça fonctionne.

Il va sans dire que cet opus est une réussite à tous points de vue. Sans particulièrement se renouveler, le groupe nous propose des compositions toutes aussi bien faites et accrocheuses les unes que les autres, et c'est incontestablement la grande force de "Apocalypse".


Candice
Novembre 2018




"Rulebreaker"
Note : 16/20

Je n’ai jamais été le plus grand des fans de ce groupe, ni de Ralf Sheepers. Personnellement, son fétichisme pour Rob Halford me paraît aujourd’hui dépassé. Pourtant, il serait de mauvaise foi de réduire Primal Fear à cette simple étiquette. Le groupe roule sa bosse depuis 1998, date à laquelle Sheepers quitta Gamma Ray pour voler de ses propres ailes.

Étant amateur de refrains mélodiques et accrocheurs, je dois saluer la performance de Sheepers sur la pièce éponyme de l’album qui est plus qu’excellente. S’ensuit d’ailleurs une autre excellente chanson (si l’on met de côté les paroles insipides). "In Metal We Trust" est l’exemple parfait du power metal à l’américaine plus qu’assumé ! Solo de "dual" guitares bien senti, double caisse à fond… la caisse, cette pièce vous fera dodeliner de la tête sans répit !

Pour le reste, au-delà de la production sans faille, l’intérêt tombe rapidement à plat tant il n’y a rien de nouveau à se mettre sous la dent. Plus calculé que cela, ce serait difficile à battre. Les musiciens sont hors pair, Sheepers est un premier de classe, pourtant, la sauce colle au fond, le mélange ne prend pas, le goût demeure fade… et ma carrière d’humoriste culinaire s’arrête ici. Vous serez sûrement d’accord avec moi à l’écoute de ce "Rulebreaker" qu’il est un peu difficile de dissocier Primal Fear de ce que Rage propose de nos jours. En effet, il y a plusieurs parallèles à tirer entre les deux groupes : pièces à tendances grandiloquentes, même approche rythmique, vocaux similaires, etc. Il en vient même difficile de les différencier.

J’accroche difficilement le metal traditionnel. J’associe toujours ce style à du pareil au même, à de l’excellente musique faisait office de bruit de fond. Pourtant, à chaque fois que je m’assois pour préparer une chronique d’album de ce genre, je me sens pris de remords. Ce n’est pas parce que la plupart des albums de ce style manquent cruellement d’originalité que le talent n’est pas au rendez-vous.


Mathieu
Mars 2016




"Delivering The Black"
Note : 18/20

Malgré leurs divers projets solo, je pense notamment à Scheepers et à Karlsson ou Sinner, nos chers amis teutons trouvent toujours du temps pour nous concocter un album de leur supergroupe Primal Fear. Déjà près de dix-sept années que le combo de power mélodique existe et voilà que leur dixième offrande "Delivering The Black" arrive dans les bacs !

Leur dernier essai était plutôt bon mais il ne m’avait pas convaincu à 100% et je dois dire qu’il y avait bien longtemps que la horde teutonne ne m’avait pas autant enthousiasmé car cette dernière pépite est vraiment succulente et se déguste sans modération. Alors bien sûr il faut aimer le bon heavy metal des années 80 et les groupes qui en ont fait leurs lettres de noblesse, dans le cas précis je pense notamment à Judas Priest ou à Accept. Preuve en est avec le morceau "King For A Day" qui ouvre les festivités de l’offrande. Il faut bien dire aussi que la voix de Scheepers est vraiment proche de Rob Halford, et puis la mélodie et le refrain sont de bonne facture, les Teutons sont vraiment en très grande forme. Ce "Delivering The Black" est assez diversifié, on a droit à des pistes ultra rapides comme ce "Rebel Faction" dans la veine d’un "Painkiller" par sa rythmique puissante défiant toute loi de gravité, puis on a droit à du plus modéré, avec notamment "When Death Comes Knocking" qui débute un peu comme du Skid Row et qui part sur des riffs lourds, puissants, dignes de ce que proposait Accept au milieu des années 80 (Deutsche qualität !). Un opus doté d’une production irréprochable, des riffs bien pensés, des refrains guerriers qui ne demandent qu’à être fredonnés, Primal Fear is back et compte bien nous le faire savoir ! La pépite "Delivering The Black" avec son côté bien guerrier, l’excellent "Road To Asylum" muni d’un refrain dévastateur et d’une double pédale omniprésente, le très bon "One Night In December" ou l'efficace"Never Pray For Justice" ne feront en aucun cas pencher la balance vers le côté négatif, et du fait que tous ces morceaux n’auront aucun mal à se frayer un chemin pour les prestations live, la bande à Karlsson frappe fort, très fort en cette belle année qui se peaufine. Et si vous êtes des inconditionnels de la horde ou amateurs d’un heavy metal sauce teutonne bien piquante, alors comme moi vous vous repasserez ce CD en boucle qui montre qu’on peut toujours compter, même si on a connu le combo plus inspiré, sur cette bande qui continue son bonhomme de chemin en nous injectant des mélodies qui ne laissent pas indifférent.

Cette nouvelle prouesse concocté par Primal Fear est tout simplement excellente et m’a convaincu en tout point. Il y avait bien longtemps qu’une galette ne m’avait pas autant conquis. Pour moi, c’est leur meilleur opus mais ce n’est bien sûr que mon avis ! A posséder si vous voulez du bon heavy en cette belle année !


Romain
Juillet 2014




"Unbreakable"
Note : 17/20

C’est en début d’année 2012 que Primal Fear a sorti un nouvel album, prénommé "Unbreakable" dans lequel le groupe dévoile encore son envie de nous foutre du heavy / power bien gras dans les oreilles. D’ailleurs, Primal Fear commence à se faire un nom sur la scène metal actuelle, ce qui n’est pas pour me déplaire à vrai dire !

Cet album commence doucement par la musique éponyme de l’album, mais la partie 1 uniquement car on retrouvera une seconde partie de ce titre vers le milieu du disque. "Unbreakable (Part 1)" ouvre donc le bal, mais pas grand-chose à dire sur ce titre qui n’est qu’une ouverture, soit le calme avant la tempête. En effet, "Strike" ainsi que "Give ’Em Hell" donnent un sacré coup de fouet sur le derrière, augmentant la cadence. Les riffs sont puissants, gras, et assez traditionnels je dirais même, ce qui est assez rare dans les groupes actuels, donc je tenais à le préciser. Les refrains se chantent dès la première écoute, et on y prend plaisir à y retourner. Certains riffs, ou structures, me rappel même le groupe Tank qui a évolué vers ce style de heavy metal, bien qu'étant différent bien entendu. Bien entendu, on retrouve bien d’autres influences de la NWOBHM telles que Saxon, Iron Maiden, ainsi que des influences teutonnes à la Helloween… Eh non, Primal Fear ne renie pas ses origines allemandes, et on ne va pas s’en plaindre ! Les titres défilent à une vitesse vertigineuse, "Bad Guys Wear In Black", "Metal Nation", "Marching Again" nous transportent dans des univers totalement différents, mais en restant dans leur style. En particulier "Marching Again" où Ralf Scheepers exécute avec perfection des montées vocales extraordinaires. Que dire des musiciens et de leur talent pour créer une telle ambiance dans un morceau ainsi qu’une progression assez époustouflante !

Le mixage, quant à lui, est très moderne tout en restant très power, c'est-à-dire des sons de guitare en saturation grasse sans trop de basse ni trop d’aigu. Une basse un peu en retrait à mon goût, tout comme la batterie qui aurait mérité un peu plus de puissance sur les cymbales, qui me paraissent un peu trop étouffées. Mais la voix est ajustée à la perfection. Bref, Primal Fear nous sort un excellent album, et je dirais même que c’est sûrement un des albums à retenir de cette année 2012 !


Motörbunny
Juin 2012


Conclusion
Le site officiel : www.primalfear.de