Le groupe
Biographie :

Pleasure To Kill naquît officiellement début 2008, suite à la rencontre de Dums, JM, Bastod et Berny. Après avoir présenté leurs premières compos lors de plusieurs concerts, dont le Halloween Metal Fest 2008 auprès de groupes comme Prime Sinister, Fedhja, et du Brutal Metal Show 3 aux côtés de Lokurah, les P.T.K s’enferment à nouveau pour approfondir leurs morceaux. P.T.K a partagé la scène avec les groupes : Prime Sinister, Lokurah, Fedhja, Nix, From Wisdom To Hatred, Dismind, Killed By Me Soul, Last Revenge, Ite Missa Eest... En Janvier 2010, P.T.K enregistre son premier single "Les Pires" avec la précieuse aide de Tohne (Fedhja) aux commandes et de Fabien (ex-Orphea) pour le prêt du studio. Ce titre est présenté sur la compilation du Collectif Pur Sons "Terre de Ziq" (2010). P.T.K entre en studio de Mai à Juin 2010 pour l'enregistrement de son premier EP 7 Titres, sorti fin Octobre 2010 chez El Diablo Inc. Prod. L'enregistrement et le master ont été confiés à Tohne du studio Ekoh, avec qui P.T.K avec déjà travaillé sur son premier single "Les Pires" (Janvier 2010). En Novembre 2010, suite à divers changements, P.T.K se sépare de Bastos (batterie) et accueille en son antre Nico alias Helmut, ex-batteur de Fedhja et batteur des From Wisdom To Hatred. En 2011, Bastos quitte P.T.K et se consacre ainsi pleinement à son vrai poste de guitariste originel de Nix. En 2012, arrivée de Didier (Deserve To Die) au poste de batteur. En Avril 2013, un faisceau d’évènements latents et divers fait que Berny décide de quitter le groupe. Ce membre co-fondateur de Pleasure To Kill préfère arrêter l’aventure. Désormais trio, P.T.K sort son premier album, "Sédition", en 2015.

Discographie :

2010 : "Le Carnage" (EP)
2015 : "Sédition"


Les chroniques


"Sédition"
Note : 18/20

Et bim, les amis, j’ai encore le plaisir de vous présenter une production française qui vient botter  quelques fessiers ! Et ce coup-ci, c’est au tour des thrasheurs originaires d’Orléans, Pleasure To Kill, qui nous présentent leur premier album, le bien nommé "Sédition". Si vous suivez un tant soit peu l’actualité de la scène française, Pleasure To Kill ne vous est pas inconnu, le groupe, en 2010, nous ayant offert un premier EP intitulé "Le Carnage".

Pleasure To Kill, avec "Sédition", franchit donc aujourd’hui le seuil du premier album, but de tout groupe dans une carrière. A l’écoute de "Sédition", on se rend compte d’une chose : pas besoin d’être un milliard pour faire un boucan d’enfer, à trois on peut remuer pas mal de tripes ; Pleasure To Kill évolue effectivement sous la forme d'un power trio. Pour cet album, Pleasure To Kill est formé de JMi à la guitare, Didier à la batterie et Dums à la basse et au chant. D’ailleurs en parlant de chant, on dit souvent, du moins j’entends souvent dire, que notre langue n’est pas faite pour le rock, eh bien non, Pleasure To Kill confirme encore une fois que notre langue se marie très bien avec le rock et en l’occurrence ici avec le thrash. En défenseur de la scène française, je ne peux que me réjouir d’une telle initiative et puis on peut se dire : "Chouette, je comprends les paroles, c’est cool !". Trêve de plaisanterie, Pleasure To Kill n’est pas là pour rire, et ça s’entend à l’écoute de "Sédition". Le groupe prend à bras le corps les problèmes de notre société, la guerre et ses dégâts, la lutte des classes , on est bien face à un disque de thrash ! Engagé et revendicatif.

"Sédition" nous présente 9 titres pour près de 33 minutes d’un thrash primaire, puissant, parfois mélodique mais, soyons clairs sur ce point, très en colère (à l’image du titre "911"). Avec Pleasure To Kill, on embarque pour un voyage au pays du thrash, ça, vous l’avez très certainement compris maintenant, le seul moment de répit est l’instrumental "La Crypte" qui laisse quelque peu souffler l’auditeur mais le groupe nous ressaute à la gorge direct derrière avec le titre "Rédemption" et ne nous lâche plus jusqu’à la fin de l’album. Pour être honnête, je ne connaissais Pleasure To Kill, mais je suis heureux de voir encore une fois que les groupes français ne sont pas des manches de pioche, qu’ils ont des choses à dire et qu’ils savent surtout asséner de la bonne musique. Je découvre donc le monde et l’univers de Pleasure To Kill grâce à "Sédition" et je puis vous dire que je ne suis point déçu. Comme je dis très souvent dans mes chroniques, un album est un tout,  un ensemble, et encore une fois j’observe que le groupe a apporté beaucoup de soin au visuel et au design de son album, et là c’est un peu plus explicite en plus d’être vraiment chouette (création de Will Argunas) !

Dites-vous une chose, les amis, si le groupe a partagé la scène avec Primal Age, Savage Annihilation, Deep In Hate ou encore Black Bomb Ä, c’est que qu’il possède tout de même de sacrés arguments à faire valoir. "Sédition" vous les apporte sur un plateau, croyez-moi. Si Vous avez envie d’en savoir un peu plus sur le groupe, de vous balancer quelques sons dans les oreilles, rendez-vous sur le site du groupe, vous trouverez pas mal d’infos, des photos, des vidéos etc. Voilà, les amis, c’était "Sédition" de Pleasure To Kill, une bien belle grosse claque sonore ! Et n’oubliez pas : "J’aime la musique, je la soutiens" !


Vince
Novembre 2015




"Onyx"
Note : 13/20

Raté ! Je ne vais pas vous parler ici du cultissime deuxième album des Teutons thrasheurs de Kreator, mais bel et bien du groupe "Pleasure To Kill", groupe qui est bien de chez nous qui plus est ! S'il existe un point commun entre l'album et le groupe du même nom, c'est que les deux tatanent assurément, chacun dans son style. Les Orléanais, eux, ne s'enferment pas dans un thrash traditionnel. Ils y incorporent une grosse dose de hardcore dans les breaks et dans les backings, et on peut même parler d'une dose de punk qui se ressent à travers les paroles vindicatives (en Français s'il vous plaît !) et ce son de basse qui ressort bien comme il faut (ça nous change des productions aseptisées devenues trop communes... parenthèse refermée). Bon et à part ça ? Ce premier EP contient 7 titres (6 + 1 bonus) dans un style typiquement "In Your Face", à savoir direct et concis. Trois groupes me sont immédiatement venus à l'esprit lors de l'écoute : Slayer, The Exploited et L'Esprit Du Clan. J'ignore si ces groupes font partie des inspirations / influences des musiciens mais je ne pense pas être loin de la réalité. Mention spéciale au morceau "C.I.A" qui doit casser des nuques en live ! Ne cherchez pas de démonstration technique avec Pleasure To Kill, l'efficacité est de mise, les morceaux semblent avoir été travaillés spécialement pour la scène. Certains y verront peut-être justement un manque de variété, des compos un peu trop basiques, un chant monotone ou que sais-je... Pour ma part, en tant qu'amateur de la vieille école, je ne boude pas mon plaisir de taper du pied et de mettre des uppercuts dans le vide (ah le final de "Cancer"...) ! Je ne pouvais pas terminer sans parler de l'artwork : un tronçonneuse ensanglantée, une église en feu, un ciel ténébreux, je crois que c'est sans équivoque possible !


Petebull
Janvier 2011


Conclusion
Le site officiel : www.pleasuretokill.fr