Début des hostilités pour Perishing. Un an après sa démo sortie en 2024, le groupe costaricain composé de JM Arrea (batterie, Astriferous, ex-Bloodsoaked Necrovoid), José Pablo Phillips (basse, Astriferous, Candarian), Justin Sánchez (guitare, Mortual, Necroferum) et J. Antonio Salas (chant) signe chez Transcending Obscurity Records et dévoile son premier album, "Malicious Acropolis Unveiled".

"Autolysis (I. Imago Fluidus Macula)" nous expose immédiatement à ses sonorités pesantes, ses riffs massifs, puis enfin ses hurlements caverneux qui complètent l’avancée lancinante et oppressante, parfois complétée par des leads inquiétants. Le passage final basse / batterie / chant est tout bonnement macabre, mais la guitare revient pour "Autolysis (II. Fatum Cursed By Nature)" qui fait revivre la rythmique assommante à une allure similaire, se concentrant sur le ressenti glacial et imposant. La batterie mène le son rampant et provoque ses accélérations entêtantes aux saveurs old school fumantes avant de passer la main à la dissonante "Castle Of The Leached Body" dont les premières notes nous ramènent immédiatement à cette touche sale et embourbée.

On notera une simplicité accrocheuse dans la composition, renforcée par un mix cadavérique qui lui sied à merveille, mais le groupe surprendra avec les éruptions de violence qu’il apporte avant de laisser place à "Las Ruinas Del Palacio" qui tisse une atmosphère un peu plus légère au début. Les harmoniques flottent calmement entre les frappes avant de se faire aspirer par des riffs plus épais qui règneront sur la composition avant de finalement réapparaître sur le final, puis "Osedax (Devoured By The Cavernous Worm)" capture notre esprit avec ses leads chaotiques. On notera une apparition assez tardive des parties vocales qui hantent notre progression, mais elles finiront par dynamiser le mélange par vagues de rage qui nous poussent jusqu’à "Acropolis Of Malignancy" où nous passerons à nouveau entre les sonorités grasses et caverneuses, accélérations et ralentissements inattendus jusqu’au tout dernier moment.

Chaque riff de Perishing empeste le death / doom macabre, caverneux et extrêmement lent, mais le groupe sait également insuffler à "Malicious Acropolis Unveiled" une énergie cadavérique pour des passages old school plus bruts. Un délice pour nécrophage.