Parasite revient, et le groupe est en forme ! Créé en 2011 en Allemagne, Grinnoff
(guitare / chant), Tim (guitare / chant), Porno (batterie) et Shizzle (basse) enregistrent un
album puis un EP avant le départ de Tim. Le groupe continue d’avancer en tant que trio,
donnant naissance à un deuxième album, puis à "Deep Into The Dark", son troisième album.
Que peut-on dire du style du groupe ? Un mélange assez violent entre death, groove et
deathcore qui a pour seul et unique objectif de lancer un pit le plus vite possible tout en
l’alimentant avec des hurlements et des riffs lourds. Mais pour débuter, c’est avec un bon
vieux son de modem que le groupe se "Connect". Et à partir de là, nous aurons droit à treize
titres faits de sons bruts et rapides, comme sur "Deep Into The Dark", "DNM" ou "Crush Porn",
des passages dissonants comme les harmoniques de "Run The Gauntlet", ou encore des riffs
motivants et énergiques comme sur "Pink Meth" ou "Hiring A Hitman". Les Allemands nous
proposent une petite pause spatiale avec "1010011010", puis le groupe injecte une dose
d’énergie brute à sa rythmique avec "Red Room", puis c’est la lourdeur qui vient compléter le
titre, tout comme sur "Sad Satan".
"Bitcoin" renoue avec les tonalités imposantes et remuantes
qui vont faire valser la fosse, puis "Psycho-Board" nous propose des sonorités plutôt enjouées
pour entretenir cette rage. Le titre accélère soudainement tout en gardant ces harmoniques
entêtantes, puis "Slaves Who Can’t Run" va vous faire envisager votre salon sous un autre
angle. Tout meuble sera bon pour le mosh pendant que le groupe se déchaîne. Du répit ?
Bien sûr que non, "Marianas Web" prend la suite avec toute la puissance dont le groupe
dispose. La composition menée par une batterie survoltée nous fera tous secouer la tête
avant "TheYNC", la dernière composition. Une intro efficace, une sirène, et c’est parti pour
une dernière de violence bien remuante pour clore cet album en beauté, sans oublier des
breaks !
Parasite joue la carte de l’efficacité et propose des titres assez courts mais qui suffiront à
faire bouger la fosse. Toutes les influences de "Deep Into The Dark" ont été mises au service
du live, et on espère qu’ils reviendront bientôt nous faire bouger !
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