Voilà, retour aux affaires pour votre humble serviteur qui se voit jouir d’un peu de congés, et pour ce retour j’ai le plaisir de vous présenter un groupe issu de notre belle scène, Ormyst, qui nous offre un album de power symphonic metal qui ravira les fans d’Epica ou Nigtwish (même si je dois vous avouer ne pas trop aimer faire de comparaisons mais le lien est vraiment aisé à faire). La bête s’intitule "Arcane Dreams" et voit le jour avec le soutien et le partenariat du label gardois M&O Music qui est décidément très très actif ces derniers mois et qui nous offre toujours des productions aussi diverses que variées (on ne va pas s’en plaindre, n’est-ce pas ?).

Pour les présentations, Ormyst c’est Sophia Lawford au chant (et quelle voix !), D. L. Brandon aux claviers, Sébastien à la guitare, Anthony à la batterie et enfin Guillaume à la basse et au chant. Comme je vous disais un peu plus haut, ce joli petit monde nous assène un power metal symphonique où se mêlent à la fois rythmes rapides, grosses guitares, nappes de claviers omniprésentes et une pincée de progressif rappelant les grands Dream Theater ou encore Stratovarius. Pendant quelques jours je n’ai pas mis "le nez" dans un disque mais je puis vous dire que devant mon ordinateur avec Ormyst derrière ça le fait grave, on est littéralement transporté à la fois certes par la magnifique voix de Sophia mais également bien entendu par des musiciens qui maîtrisent leur sujet à fond et je puis dire une chose : sacrée découverte. Je n’ai pas l’habitude de chroniquer de tels albums mais le monde et l’univers de Ormyst sont à la fois attirants et fort déstabilisants, je ne sais pas si vous connaissez cette formation mais je vous encourage vivement à vous pencher sur cette production car pour être honnête, pour 65 de nos anciens Francs pour un tel album, pourquoi s’en passer ? Car comme je le dis souvent, aimer la musique, c’est la soutenir, ne l’oubliez pas…

Ormyst ne fait pas semblant, le groupe est intègre, sérieux, rien ne dépasse et "Arcane Dreams" bénéficie une production au cordeau qui vient soutenir merveilleusement un album qui en surprendra plus d’un et d’une ! Pour s’en rendre compte, il n’y a qu’à se pencher sur des titres comme "Following Three Ghosts" qui fait suite à l’intro de l’album (qui met bien dans l’ambiance), "Lady Shalott" et son rythme rapide ou encore le très beau "Back To Salem".

En résumé, les amis, je dirais qu’Ormyst nous offre un album qui a beaucoup de choses à dire, puissant et surtout bien produit. N’hésitez pas… moi j’y retourne et à volume 10. Que du bon !