Le groupe
Biographie :

Omega est un groupe de black / doom metal / dark ambient italien formé en 2012 et actuellement composé de : Adres (basse / Deadly Carnage, ///Suicide\\, Etere, Nahabat), Marco Ceccarelli (batterie / Deadly Carnage, ex-Hanging Garden, ex-Suicidal Nihilism, ex-..., ex-Ah Ciliz, ex-Dark Paranoia, ex-Meaning Of Life, ex-Moloch, ex-Nostalgie, ex-Painful Depression, ex-Sieghetnar, ex-Fáfnir, ex-Grim Landscape, ex-Secretly In Pain, ex-Cold Wind, ex-Dysteria, ex-Etere, ex-Inherent Sorrow, ex-KZ9 vs. Vo)))id, ex-La Ville Des Rêves, ex-Nahabat, ex-NM0, ex-Sociopath, ex-The Ancient One, ex-Vo)))id), Mike Crinella (guitare, samples, synthé / Tha Goblvnz March, ex-Ashes Of Chaos, Nahabat) et Alexios Ciancio (chant / Deadly Carnage, Tha Goblvnz March, ex-Ashes Of Chaos, ex-Slave Of Teloth). Omega sort son premier album, "Eve", en Octobre 2017 chez Dusktone, suivi de "Nebra" en Avril 2021.

Discographie :

2017 : "Eve"
2021 : "Nebra"


La chronique


Il y a de fortes chances pour que vous n’ayez jamais entendu parler d’Omega, tout comme moi une heure avant d’écrire cette chronique. Le groupe s’est formé en Italie en 2012 et regroupe Alexios Ciancio (chant, Ashes Of Chaos, Deadly Carnage, Tha Goblvnz March), Mike Crinella (guitare / samples / synthétiseurs, Tha Goblvnz March), Marco Ceccarelli (batterie, Deadly Carnage, ex-Dark Paranoia, ex-Nostalgie…) et Adres (basse, Deadly Carnage).

Le groupe a sorti son premier album en 2017, et c’est aujourd’hui "Nebra", son deuxième album, sur lequel nous allons nous pencher. Les différentes informations dont je dispose m’indiquent que les Italiens évoluent entre black metal, doom metal et dark ambient, des styles assez mélancoliques et pesants. Et ce dernier mot est d’ailleurs celui qui décrira le mieux les quatre titres, à commencer par "Pleias", un titre assez dissonant et lourd, qui mélange à la perfection le black malsain et le doom lancinant après une introduction sombre mais douce. Quelques hurlements, quelques riffs plus doux soutenus par des claviers majestueux, mais la vague de son impénétrable et brut reprend le dessus, rapidement suivi par "Axis". La recette semble plus ou moins la même, avec ces bruits étranges en guise d’introduction avant une rythmique abrasive et effrayante. Les hurlements reprennent tels des ombres, puis la rythmique s’enflamme peu à peu avant d’atteindre un blast ravageur, qui laisse place à des claviers envoûtants et des riffs lents qui se renforcent à nouveau avant un final inquiétant.

"Ratis", le titre suivant, nous étouffe immédiatement avec son introduction épaisse, puis les riffs les plus lourds de l’album nous écrasent pendant que le vocaliste nous offre une performance quasi continue. Même lors des breaks aériens, on sent que la noirceur est prête à reprendre le dessus sur la rythmique, chose qui sera bien évidemment faite après quelques minutes de calme. L’agression continue en bonne et due forme avant de se laisser mourir sur le final, qui fait naître "Quadraginta", le morceau le plus long. Car si en effet les trois précédents se cantonnaient à 13 minutes et 5 secondes, celui-ci dépasse le quart d’heure d’agression sombre, de puissance occulte et de noirceur étouffante, qui ne laisse passer hors de ce chaos que des hurlements malsains avant de cesser net en nous offrant un final doux et mélodieux.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’expérience Omega est intense. "Nebra" propose des riffs étouffants et agressifs impénétrables, qui ne sont brisés que par un break planant avant de reprendre, mêlant les influences black et doom du combo, surmontés de claviers ambiants. Plus qu’un album, une véritable atmosphère.


Matthieu
Mai 2021


Conclusion
Note : 18/20

Le site officiel : www.facebook.com/omegabandofficial