Le groupe
Biographie :

Oceanic sonne comme quelque chose que vous aimez, mais que vous n’avez pourtant jamais entendu auparavant. Cet extraordinaire quatuor israélien s’est, depuis sa création en 2009, montré capable de promouvoir un son unique, oscillant entre différents axes travaillant sur le progressif, les mélodies, le blues et les ambiances. Le perfectionnement constant d’Oceanic dans ces différents domaines permet à ses morceaux de bénéficier d’un son immédiatement reconnaissable. Ce sont cette fluidité extrême entre les frontières, cette volonté de fusionner le distinct et de séparer l’indiscernable qui ont fait d’Oceanic un des grands espoirs de ce nouveau siècle. Le combo isarélien sort son premier album, "City Of Glass", en 2014, aidé à la production par Yossi Sassi.

Discographie :

2007 : "Four Drops" (Démo)
2010 : "Oceanic" (Singles)
2012 : "City Of Glass" (Sampler)
2014 : "City Of Glass"


Les chroniques


"City Of Glass"
Note : 16,5/20

En 2012, je m’enthousiasmais du sampler "City Of Glass", tout en regrettant le manque de matériel évident. A mon grand bonheur, Oceanic s’est rapidement remis à l’ouvrage afin de sortir, en 2014, son premier album –répondant également au patronyme de "City Of Glass".

On se souvient des atmosphères atmosphériques, de l’excellente production, des constructions ingénieuses autant qu’accessibles. Qu’on se le dise : les quelques titres du sampler sorti il y a deux ans étaient tout simplement le signe de belles choses à venir. C’est ainsi que "City Of Glass" -l’album, cette fois- remplit sans peine ses promesses en se plaçant aisément dans la liste des albums à ne surtout pas manquer. S’il me fallait apporter une infime critique à l’album, je regretterais simplement un peu le choix du morceau d’ouverture, "A Scanner Darkly". Bien que sympathique, les rebondissements se font rares, et le titre tire malheureusement un peu en longueur. Une introduction disons non officielle, et une préparation que nous offre Oceanic avant de nous faire réellement pénétrer dans son univers. Parce que les Israéliens reprennent du poil de la bête avec "Wind Up In A Barrel (Tribute To Walter)" ; catchy et direct. Suit "South Of Heaven" et son refrain puissant, avant que surgisse "Enter" et sa rythmique heavy. La meilleure qualité d’Oceanic est, sans conteste, cette capacité de jouer avec différentes influences tout en conservant une identité propre, sans aucune perte de caractère. Les dix morceaux évoluent entre deux et sept minutes et, malgré quelques faiblesses apparentes ci et là, l’ensemble ne peut que convaincre, grâce à ces constructions recherchées. Et lorsque les idées intéressantes rejoignent une technique évidente, on peut appeler ça le talent.

De nombreuses années se sont certes écoulées entre la création d’Oceanic et la sortie de son premier album. Ceci dit, au vu du talent certain et de la qualité du travail délivré, il serait difficile d’exiger davantage. J’en attendais beaucoup ; je n’ai pas été déçue.


Gloomy
Février 2015




"City Of Glass"
Note : 16/20

Bien que note webzine réponde au doux nom de French Metal, cela n’empêche en rien les groupes venant des frontières extérieures de l’hexagone de venir se trouver une petite place au chaud dans nos pages. Le groupe du jour ne déroge pas à la règle puisqu’il nous vient tout droit du Proche-Orient, d’Israël, pour être exact. En effet, à l’occasion de la sortie d’un CD sampler trois titres, "City Of Glass", c’est le groupe Oceanic que vous allez découvrir.

Encore une fois –comme c’est le cas la plupart du temps dans les biographies, en fait–, il va sans dire que l’ambition paraît de taille ! Une bonne nouvelle bien entendu. Maintenant faut-il encore que les capacités égalent cette détermination. Au premier abord, Oceanic se montre professionnel. Très professionnel, même : du soin de leur site jusqu’à celui apporté à leur pochette d’album (épuré, esthétique et efficace), en passant par leur biographie (parce que oui, en l’an 2012, tous les groupes ne se présentent pas avec leur propre site ou une biographie judicieuse, donc, forcément, ça fait plaisir de travailler avec ceux qui font partie de la seconde catégorie), il semble effectivement que rien n’est laissé au hasard. Et quand, en plus, on constate que la production est signée Yossi Sassi (Orphaned Land), on se dit qu’on aura très certainement un résultat très intéressant à se mettre sous la dent. L’excellente nouvelle tombe lorsque la constatation suivante est faite : Oceanic répond à ses promesses ! Pourtant, Dieu sait ce que convaincre en deux titres (les titres disponibles sur leur site officiel, le troisième, un bonus, étant accessible après un téléchargement légal légitime) n’est pas évident. Mais comment pourrait-on faire la fine bouche devant de telles compositions ? La construction des morceaux est simple, et définitivement efficiente dans cette fausse facilité ; les lignes de chant sont menées d’une main de maître par le timbre chaud et agréable d’Idan Liberman ; comme "promis" dans la présentation, les atmosphères sont adroitement travaillées et confèrent aux titres une ambiance qui leur est propre ; les musiciens sont visiblement au point dans leur domaine, sans pour autant qu’il leur soit "nécessaire" de s’afficher : au contraire, un solo est glissé par-ci, une ligne de basse accroche particulièrement l’oreille par-là… Voilà ce que j’appelle être capable de se mettre correctement en valeur !

Deux titres, c’est à la fois tellement et si peu ! Suffisant pour prouver qu’Oceanic a la volonté aux tripes, et insatisfaisant parce que… eh bien, réponse évidente : quant on prend un tel plaisir à écouter de la musique, on n’a juste pas envie de voir ce moment s’achever rapidement. Mais peu importe : j’ai confiance en Oceanic et en sa capacité d’appréhender l’avenir !


Gloomy
Décembre 2012


Conclusion
Le site officiel : www.oceanicband.com