Le groupe
Biographie :

Motörhead est un groupe de heavy metal britannique fondé en 1975 par son bassiste et chanteur Lemmy Kilmister, seul membre permanent du groupe des origines à nos jours. Le groupe fait partie de la New Wave Of British Heavy Metal qui donna un nouveau souffle à la scène heavy metal au Royaume-Uni à la fin des années 70 et au début des années 80. Habituellement un power trio, Motörhead connaît un certain succès au début des années 80 avec plusieurs singles qui obtiennent un bon classement au UK Singles Chart. Les albums "Overkill", "Bomber", "Ace Of Spades" et particulièrement "No Sleep 'til Hammersmith", cimentent la réputation de Motörhead comme l'un des plus grands groupes de rock Britannique. Alors que Motörhead est généralement classé dans le heavy metal et est reconnu comme l'une des principales influences du speed metal et du thrash metal, Kilmister admet qu'il déteste ce terme, préfèrent décrire le son du groupe par rock 'n' roll. L'approche de Motörhead envers sa musique est restée la même depuis le début de la carrière du groupe, préférant jouer ce qu'ils aiment jouer et ce qu'ils font le mieux. Les textes de Motörhead couvrent des sujets aussi larges que la guerre, le bien contre le mal, l'abus du pouvoir, le sexe, la consommation de drogue et la vie sur la route. Le logo distinctif du groupe fut créé en 1977 par l'artiste Joe Petagno pour l'album "Motörhead".

Discographie :

1977 : "Motörhead"
1979 : "Overkill"
1979 : "Bomber"
1980 : "Ace Of Spades"
1981 : "No Sleep 'til Hammersmith" (Live)
1982 : "Iron Fist"
1983 : "Another Perfect Day"
1986 : "Orgasmatron"
1987 : "Rock 'N' Roll"
1991 : "1916"
1992 : "March Ör Die"
1993 : "Bastards"
1995 : "Sacrifice"
1996 : "Overnight Sensation"
1998 : "Snake Bite Love"
2000 : "We Are Motörhead"
2002 : "Hammered"
2004 : "Inferno"
2006 : "Kiss Of Death"
2008 : "Motörizer"
2010 : "The World Is Yours"
2011 : "The World Is Ours - Vol 1" (Live)
2012 : "The World Is Ours - Vol 2" (Live)
2013 : "Aftershock"
2015 : "Bad Magic"


Les chroniques


"Bad Magic"
Note : 16/20

Motörhead en 2015, ça vaut quoi ? Telle est ma question lorsque j’ai reçu le nouvel album "Bad Magic" à chroniquer. Déjà, rappelons-le, je suis un très grand fan de Motörhead, et c’est même le groupe de "metal" qui m’a fait définitivement plonger dans cette musique.

"Aftershock" sorti en 2013 était selon moi de très bonne facture et meilleur que le précédent sorti en 2010, "The World Is Yours", qui m’avait lui aussi séduit par son côté assez sombre dans les compositions. Et à vrai dire, plus les années passent, plus j’ai l’impression que le groupe est inspiré et nous sort des morceaux de qualité et donc des albums qui sont excellents eux aussi et qu'on réécoute toujours avec le même plaisir. Ce n’est pas courant de la part d'un groupe qui a connu l'âge d'or du heavy metal. Mais Motörhead est une machine qui tourne de moins en moins et qui, selon moi, devrait même arrêter de tourner pour se consacrer au studio et à quelques concerts annuels. Parce que bon, sortir de scène au bout de quelques morceaux est devenu une habitude, et même s’il y a un grand respect des fans, ce n’est pas forcément cool pour ceux qui payent 50 balles pour voir un show tronqué.

Ce "Bad Magic" marquant les 40 ans de carrière du groupe, j’avais quelques réticences et me disait : "Putain, si c’est pour avoir un album bateau juste histoire de célébrer les 40 ans du groupe, c'est un scandale !". Eh bien pas du tout, ce "Bad Magic" se positionne entre "Aftershock" et "The World Is Yours" et regorge de pépites , c'est-à-dire des compositions très directes, mélodieuses et tantôt sombres. C’est le cas de "Evil Eye" qui a un groove phénoménal et un petit côté "Orgasmatron" sur le refrain, sans parler du break solo qui m’a foutu des frissons ! "Shoot Out All Of Your Lights" est tout aussi monstrueux et rappellera aux fans un certain titre nommé "Sacrifice", avec notamment une complémentarité au niveau de la batterie et de la basse, un titre qui, je l’espère, sera joué en live histoire de voir ce que ça donne.

"Teach Them How To Bleed" (c’est l’album des longs titres), lui, se rapproche de quelque chose de plus standard par rapport à ce que nous a montré le groupe ces dernières années, il est très direct et groovy. "Tell Me Who To Kill" ainsi que "Choking On Your Screams" font partie des titres les plus sombres de l’album, au niveau de l’ambiance, mais malgré ça on reste un peu sur notre faim car ils sont un peu trop linéaires et il manque un degré de folie. Heureusement qu’il y a "When The Sky Comes Looking For You" pour envoyer la sauce, un morceau plus groovy et surtout des sonorités auxquelles nous n'étions plus habitués depuis des années, un côté blues en ressort et c’est tant mieux.

Je ne m'attarderai pas sur la reprise des Rolling Stones, "Sympathy For The Devil", que je ne compte pas comme un vrai titre, bien qu’elle soit sympa. "Bad Magic" compte donc 12 titres de qualité plus ou moins variable mais dans une moyenne haute. Je suis un peu déçu en comparaison aux deux précédents albums mais on ne peut pas dire que ce soit mauvais pour autant. Pour le coup, c’est juste une question de goût car la qualité des compositions est indéniablement toujours présente. 


Motörbunny
Septembre 2015




"Aftershock"
Note : 17/20

- "Silence, silence, Silence when you speak to me !", Lemmy Kilmister.
Une phrase clée qui est d'emblée annoncée par le chanteur lui-même et qui impose dès lors la couleur de ce qui va suivre. En effet, "Aftershock" symbolise le 21ème album studio du groupe, si je ne me trompe pas. Et qui dit 21, prévient sur le champ que les membres de Motörhead ne sont plus tout jeune. Alors même si on ne peut que leur offrir tout notre respect, après les voir vus en festival cet été, je suis butée sur le fait que la vieillesse a des conséquences sur ces messieurs, et sur leur leader en particulier. Lemmy avait vraiment beaucoup, mais alors beaucoup de mal à assurer son set, au bout de 2-3 chansons celui-ci était déjà tout essouflé et peinait à sortir des sons de sa bouche, malgré son grain de voix incroyable. Il manquait donc d'articulation mais surtout de puissance. Si bien que ce fut un bonheur pour nos oreilles d'entendre son guitariste Phil Campbell s'approprier le chant et atténuer ce "carnage". Telle a été ma déception, et je savais à l'avance qu'en écoutant ce nouvel album, je saurais que le chant serait passé entre les grands magiciens : les ingé sons qui font des miracles. Je ne me suis donc pas trompée, le chant est tout à fait correct voire comme à l'époque (ce qui n'est évidemment pas crédible, mais un album se doit d'être propre, pas vrai !?).

"Heartbreaker" est un grand morceau placé en début de file. Grand tant sur la puissance, que sur la musicalité, l'émotion et la vivacité. En effet ce morceau respire la joie de vivre, dans le sens où il donne vraiment envie de se remuer, tel un gros pied dans l'derrière qui te redresse et te dit "Allez, bouge toi maintenant, tu te dois de tout déchirer !". Bref, ce morceau en plus d'être génial, permet de se rendre compte que ce nouvel album est loin d'être minable et que le groupe nous prouve encore, après toutes ces années d'existence, qu'ils sont capable de faire du bon son ! Du lourd nous attend les copains, du très lourd ! "Coup De Grace" est le second morceau. Non, je ne vous ai pas fait de traduction, le titre est bel et bien en français ! Sans doute qu'il se dit tel quel en anglais, me semble-t-il. Et honnêtement, c'est l'un des meilleurs de l'album, même si on en est qu'au début. D'accord, au niveau du chant c'est toujours pareil donc on se doit réellement d'en faire abstraction et de se concentrer sur l'instrumental qui vraiment, est dément. C'est très subtil et à la fois très rock'n'roll. C'est un grand plaisir d'écouter ce titre qui est, je le rappelle, l'un des titres phares de l'album.

"Lost Woman Blues", il suffit de retenir son intention sur le mot "blues" pour comprendre d'emblée de quel style musical sera ce morceau. Amateur de pur metal, passez votre chemin. Ici c'est plutôt du blues-rock / psychédélique. Tiens donc, ils auraient dû faire un spécial guest Pink Floyd sur ce titre, ça aurait pu coïncider ! "End Of Time" me fait, à certains moments, penser au morceau "Coup De Grace", mélodiquement parlant. J'ai dit "penser", n'exagérons rien ! Contrairement à la chanson précédente, les zicos peuvent à nouveau se lâcher, et s'adonner pleinement au rock, au vrai ! Et en veux-tu en voilà, avec la chanson suivante intitulée "Do You Believe". Du bon Motörhead, authentique comme on aime. C'est sûr, ils n'ont rien perdu de leur fidélité. "Death Machine" est un autre titre puissant, riche et fort. Dust and Glass vous surprendra sur le style. La voix de Lemmy est plus raffinée, plus légère et beaucoup moins rauque. L'instrumental est, quant à lui, à nouveau sur la gamme blues-rock alors pour les amateurs de bourrin, passez directement au morceau suivant : "Going To Mexico". Allez, le groupe vous emmène faire une virée au Mexique avec eux, ça ne se refuse pas ! Charmante invitation mais seriez-vous prêts à les suivre ? Les yeux fermés : oui ! Encore une bonne chanson qui fait plaisir à entendre. C'est qu'on ne s'en lasse pas !

Ah, enfin est venue l'heure de la compo intitulée "Silence When You Speak to Me". Si cette fois le message n'est pas passé, ni clair dans votre insprit, alors je ne comprends pas. Lemmy semble limite énervé sur ce titre. Comme si la rage s'était emparée de lui. Bon, faisons silence, mais que lui continue de chanter ! "Crying Shame" sonne très ricain, Texas, Western, Ranch, ce délire quoi. On sait que Lemmy s'en inspire beaucoup et ça lui réussit plutôt bien, finalement. Du moins ça colle bien au personnage. Autrement dans ce nouvel opus vous pourrez découvrir les morceaux "Queen Of The Damned" et "Knife" qui, au final, se rapproche dans le genre étant du Motörhead tout craché. "Keep Your Powder Dry" se tourne cette fois vers des influences plus heavy, musicalement parlant. C'est très intéressant et très original. Et enfin "Paralyzed", qui est le dernier titre figurant sur l'album, qui conlue plutôt bien cette nouveauté, étant un titre très rythmé qui prouve bien que la fête est loin d'être terminée ! Alors maintenant que nous avons la preuve que cet album reboostera la carrière du groupe et notre estime envers eux, on peut d'ores et déjà se languir de leurs prochaines présences !


Cassie
Janvier 2014




"The World Is Ours - Vol 2"
Note : 13/20

Petit frère dans la série "The World Is Ours", Motörhead a décidé de lancer une seconde édition une année plus tard, de quoi ravir les fans en manque de DVD, car en effet depuis 2007, nous n’avons pas eu grand-chose à nous mettre sous la dent. Mais depuis, "Lemmy The Movie" est sorti, le Vol 1 est sorti en 2011 , et en 2012 c'est au tour du Vol 2.

Que contient cette seconde édition ? Un live du Wacken de 2010, un morceau du Rock In Rio de 2011, et quelques morceaux du Sonisphere anglais de 2011. Elle va ravir les fans, je suis moi-même ravi que le matériel sorte en DVD, mais bordel, depuis il y a eu deux tournées, avec des setlists totalement différentes… et donc on se retrouve un peu avec un Vol 1 upgradé… avec des vidéos de festivals qu’on a pu suivre sur le net (Wacken / Rock In Rio). Ce qui gâche un peu le plaisir tout de même, car hormis la vidéo du Sonisphere, on peut visionner très aisément les autres vidéos ailleurs. Après, il va de soi que la qualité de l’image n’est pas la même, pareil pour le son qui a été retravaillé, et ça fait plaisir pour les yeux et les oreilles. C’est vrai qu’on ne va pas se plaindre lorsqu’on a quand même un bel objet à savourer, à mettre dans son lecteur pour se faire plaisir, quand on veut écouter du Motörhead en live. Je ne dis pas que ce DVD n'est qu'un fond sonore, car après un visionnage attentif, on voit que la setlist (similaire au Vol 1), est quand même un peu plus dynamique (groupe en meilleur forme ?), un morceau comme "Just 'Cos You Got The Power" fait plaisir à entendre car viré il y a peu de la setlist. Même si le coup marketing est là, on ne peut pas le nier, Motörhead essaye de faire plaisir à ses fans comme il le peut, malgré le manque considérable de bonus (juste un mini reportage de 10 minutes où l’on vante Motörhead, avec des gars gueulant "rock and roll" toutes les 20 secondes, et des questions posées déjà 1000 fois au groupe)… on pourrait limite parler d’images  d’archives, j’entends par là qu’on attend tous de notre groupe fétiche d’avoir des choses à se mettre sous la dent, même si c’est du déjà-vu, rien que pour avoir l’objet. Et là démarche est là, elle est bien appréciable.

Mais à quand un live de 2011 ou 2012 ? Avec "Damage Case", "Bomber", "Rock It", "You Better Run", "Orgasmatron", "The One To Sing The Blues" ? Car Motörhead a bien remanié sa setlist (même si raccourcie) depuis, et peut garantir des DVDs avec des surprises assez folles. Allez, on attend le Vol 3 pour se faire un réel avis sur cette série de "The World Is Ours".


Motörbunny
Janvier 2013




"The World Is Ours - Vol 1"
Note : 16/20

Motörhead n’est désormais plus à présenter au vu des nombreuses chroniques ou live reports que j’ai pu faire pour eux… mon groupe préféré revient cette année en force avec un DVD live (pas eu de vrai DVD depuis cinq ans) ça faisait long tout de même ! Ce nouveau DVD "The World Is Ours - Vol 1" a été enregistré au Chili en noir et blanc. Motörhead nous lance un set plutôt classique durant les années 2007/2010, avec des titres cultes, ainsi que des titres du dernier album. Bien que la couleur soit absente, la qualité de l’image est excellente, ainsi que les plans qui sont foutrement bien pensés, des plans du public dans le public, ainsi que des gros plans merveilleux. Qui dit DVD, dit aussi bonus, et en effet, on peut avoir un bout de la setlist du concert de Manchester, ainsi que de New York (et des guests, comme Doro par exemple). Ce qui donne un contenu plutôt homogène, car retrouver les mêmes morceaux n’est pas forcément indispensable, mais ces petits changements sont appréciables, d’autant plus qu’ils sont en couleurs ! On aura le droit aussi à trois interviews, une dans chaque ville, dommage que les interviews soient quasi similaires, on sent que le groupe est rodé et lance les mêmes réponses les trois quarts du temps. Mais toujours avec la petite touche d’humour qui fait son petit effet ! Bien entendu pour prolonger le plaisir, nous avons aussi les CDs ! Regroupant sur un premier CD le set de Santiago en raccourci, et sur le second CD nous avons les audios des lives de Manchester et New York, parfait pour la bagnole, car ça ne me suffisait pas de les avoir à la maison. Bien entendu, vous retrouverez les titres archi connus comme "Ace Of Spades" et "Overkill"… mais aussi des petites pépites comme "The Chase Is Better Than The Catch", "Just Cos You Got The Power", "I Got Mine" et j’en passe. Ces lives ont été enregistrés et filmés en 2010… et on a pu constater sur la tournée hivernale de 2011 un changement de setlist quasi radicale, certes on retrouve certains titres, mais il y en a eu de nouveaux de ressortis comme "Damage Case", "Bomber" (en opener !), "Orgasmatron", etc… je pense qu’on peut attendre un "The World Is Ours - Vol 2" ! Juste à apprécier, et à réécouter sans se lasser !


Motörbunny
Janvier 2012




"The World Is Yours"
Note : 18/20

"Putain", c’est le seul mot que j’ai envie de dire. Pourquoi ? Si je vous dis Jack Daniels / Coca, Strongbow, transpiration, historique, déversement de décibels… Eh oui, vous avez bien compris, il s’agit du dernier album de Motörhead, "The World Is Yours", mais également du vingtième album du groupe, espérons que ce ne soit pas l’album de trop après un "Motörizer" qui a presque fait un passage à vide… Dès les premières secondes, on sent qu’on va en prendre sincèrement plein la gueule, du haut de ses 64 ans bien entamés, le Kilmister fait un retour en force ! Je ne vais pas faire de track by track… quoique ! Je vais d’ores et déjà diviser l’album en deux :

1- Les morceaux très rock and roll.
2- Les morceaux un peu plus complexes qui rappelleront certains albums.

Commençons d’abord avec les morceaux très rock and roll. On en compte cinq : "Get Back In Line", "Rock And Roll Music", "I Know What You Need", "Bye Bye Bitch Bye Bye" et "I Know How To Die". Qu’on soit bien clair, ces morceaux sont survitaminés et risquent de très bien passer en live, comparés à ceux de "Motörizer" qui plombent l’ambiance. On a l'habitude de ces morceaux très typés Motörhead comme l'était "Life’s Bitch" présent sur "Inferno" (ou dans une autre mesure "Love For Sale" présent sur "Snake Bit Love") et finalement assez peu nombreux, là on est servi avec ces cinq ! "I Know What You Need" me fait penser à des morceaux que Motörhead a fait il y a quelques années, comme je l'ai dit, tels que "Love For Sale", et j’en passe, du rock couillu en ajoutant des licks assez sombres et d’autre très "festifs". Ces gars-là savent composer et le montrent très bien ! Passons maintenant aux morceaux plus "complexes" : ce sont bien sûr les cinq restants : "Born To Lose", "Devils In My Hand", "Waiting For The Snake", "Brotherhood Of Man" et "Outlaw". Des morceaux avec des changements de tempo assez fréquents, avec un son très lourd, puissant, et un Mikkey Dee en très grande forme derrière ses fûts. A vrai dire, ce qui choque le plus, c’est ce son, si lourd, avec des riffs très fluides, et ce qui fait plaisir par contre, ce sont les solos de mon guitariste préféré, monsieur  Phil Campbell, très inspiré malgré le décès récent de son père, d’ailleurs on peut remarquer que le solo durant "Outlaw" ressemble à ceux improvisés durant "Overkill" en live !

Ces morceaux m’ont en quelque sorte renvoyé aux albums "Bastards""Sacrifice", "Snake Bite Love", et même "Hammered", car cet album est très joyeux dans l’ensemble, et en même temps très sombre... et c’est pourtant vrai ! On a donc là un album très homogène (avec des titres très rock and roll, et d'autres plus complexes) qui nous fait voyager dans le passé. Les sonorités sont sublimes, le son est parfait, c’est d'ailleurs ce son lourd des vieux albums qui me plaît dans Motörhead. Tous les morceaux semblent taillés pour le live. Mon cœur de fan absolu de Motörhead est conquis, je vais me le réécouter tiens !

Motörhead fait du Motörhead, c’est l’essentiel, et c’est ce qu’on demande, alors quand en plus les compositions sont super inspirées, ça mérite une note proche de la perfection.


Motörbunny
Décembre 2010


Conclusion
Le site officiel : www.imotorhead.com