Le groupe
Biographie :

Né en 2001, Morphoss est un groupe de thrash / death originaire de Clermont-Ferrand qui oscille entre rythmiques puissantes et ambiances oppressantes. Créé par la rencontre de musiciens passionnés, le groupe se forgera petit à petit une âme aux gré des inévitables changements de line-up et de nombreux concerts. Fort d'une notoriété grandissante sur la scène auvergnate, Morphoss a su retranscrire sur cd toute l'énergie dégagée en live par des compos de plus en plus personnelles et intenses. Soutenu par une nouvelle démo prometteuse, Morphoss n'a qu'un seul but : enflammer le public, qu'il espère toujours de plus en plus nombreux, en lui faisant découvrir sa vision d'un metal sans concession. Désireux d’évoluer musicalement, Morphoss nous délivre en 2010 tout son potentiel dans un concept-album où l’histoire se mêle au mystique et l’intensité à l’efficacité. Ecoutez par vous-même et soyez possédés…

Discographie :

2004 : "Condemned To Thrash"
2006 : "Marches For The Condemned"
2010 : "The Cursed King"


Les chroniques


"The Cursed King"
Note : 16/20

Ils y a plusieurs choses qui poussent dans les volcans d'Auvergne. L'eau de Volvic par exemple, et Morphoss. L'eau c'est bon pour la santé, tout le monde le sait, mais est-ce que Morphoss est aussi bon voire meilleur ? Donc nous voilà dans cette chronique, le clash Volvic/Morphoss. Bon, faisons le tour de l'eau : plate, transparente, et un peu fade mais pas mauvaise du tout. Et puis ça ne provoque pas de ballonnement contrairement à certaines boissons gazeuse. Morphoss maintenant, ce groupe nous donne du gros thrash avec une voix un peu gutturale, pas à fond style death mais suffisamment pour donner un thrash avec des intonations death. L'intro donne dans le classique "je monte tout doucement en puissance pour donner toute la patate". Tout au long des 9 titres, vous allez vivre au rythme d'un rollercoaster, avec de grosses accélérations sur fond de blast beats et de gros breaks plus mélodiques sur fond de double pédale. Les riffs sont rapides, agressifs bien que mélodiques et la batterie est brutale et technique. La voix, comme je le disais plus haut, est assez caverneuse mais on n'est pas dans le registre Cannibal Corpse. Bien qu'un petit peu linéaire elle a suffisamment de relief pour rester agréable et est parfaitement maîtrisée. Au milieu de tout ce foutoir décibellique vient se coller quelques solos bien plaqués et bien exécutés. Les chansons sont très bien écrites et on sent que la gestation en studio a été menée à terme, jamais ennuyantes et ne tournant jamais en rond. A noter un titre instrumental nommé "Twilight Of The God" très bien réalisé aussi. Le son global est bon, sans atteindre des sommets malheureusement. Par contre, la pochette et les diverses illustrations sont plutôt ternes et moches... Au final on a droit à un très bon album, bien exécuté, qui sort du lot grâce à ses chansons inventives. Alors, qui a gagné le match ? Fuck l'eau, vive la bière et Morphoss !


Danivempire
Avril 2010




"Haunted Memories"
Note : 16/20

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'effectivement le thrash / death de Morphoss est puissant et malsain. Il y a dans "Marches For The Condemned" les rythmes endiablés d'un thrash violent et viril, et la violence lattente et malodorante d'un death metal old-school. Pour vous donner une idée, prenez Cattle Decapitation, Lividity ou Incantation, groupes de death bien malsains et bouffez-en entre deux tranches de Slayer et d'Exodus. Le problème récurrent des groupes qui comme Morphoss slaloment entre death et thrash, est que le son des guitares est soit trop lourd pour des riffs saccadés et rythmés, soit trop clinquant pour assurer face à une batterie qui blaste derrière une voix qui cherche à atteindre les plus basses des ondes sonores. Or Mophoss lui, a trouvé le son idéal pour servir un tel style. Les guitares sont directes et précises et ont assez de coffre dans chacun des registres. La voix elle-même est à l'aise partout. Et les compositions elles-mêmes naviguent de l'un à l'autre sans jamais être rengaines, portées par une section rythmique basse / batterie efficace et des solos simples mais qui retiennent l'attention, comme sur "Dark Obscenity" #7. On pourrait placer l'ensemble de ce "Marches For The Condemned" sous le signe de la spontanéité et de ce qu'on aime le plus dans le metal : le metal et puis c'est tout !


La Patte de l'Ours
Janvier 2007


Conclusion
Le site officiel : www.morphoss.fr