Le groupe
Biographie :

Methedras est un groupe de thrash / death metal italien formé en 1996 et actuellement composé de : Andrea Bochi (basse), Daniele Colombo (guitare / ex-Mendoza), Edo Sala (batterie / Axton, Folkstone, Madryghal, SoulLine, The Moor, ex-Eyefragile, BardoMagno, Fucking Roses, Man In Jack, Poison Rose, Psychonnection, S.H.I.N.E., ex-SpellBlast, ex-Sunstorm, ex-Lucyphera, ex-Stillbirth) et Beppe “Rex” Caruso (chant / IRA, ex-Node). Methedras sort son premier album, "Recursive", en 2004 chez Greyman, suivi de "The Worst Within" en 2006, de "Katarsis" en Février 2009 chez Punishment 18 Records, de "System Subversion" en Novembre 2014 chez Pavement Music, de "The Ventriloquist" en Décembre 2018 chez Massacre Records, et de "Human Deception" en autoproduction en Juin 2023.

Discographie :

2004 : "Recursive"
2006 : "The Worst Within"
2009 : "Katarsis"
2014 : "System Subversion"
2018 : "The Ventriloquist"
2023 : "Human Deception"


Les chroniques


"Human Deception"
Note : 15/20

Il est parfois difficile de décrire le style d’un groupe et bien souvent, l’on se perd dans les sous-genres. Methadras, avec son dernier album "Human Deception", nous facilite cette fois-ci la tâche. Eux-mêmes se décrivent comme du thrash-death metal et ils ne pourraient avoir plus raison que cela.

Dès les premières notes en ouverture d’album sur "Know It All", c’est exactement ce qui nous est servi. Un savant mélange de thrash traditionnel combiné à du death metal, le tout saupoudré de metalcore, dans une sauce moderne. Tant qu’à faire dans les analogies culinaires, aussi bien continuer sur cette lancée. Methadras, sans ajouter d’ingrédients nouveaux à la recette maintenant éprouvée du death / thrash Mélodique, s’assure tout de même d’incorporer une bonne dose de technique pour rendre le tout un peu plus gastronomique.

L’on pourrait croire que l’album est plutôt linéaire à première écoute, mais des écoutes subséquentes dévoilent tout de même une certaine variété, que ce soit par des changements de tempo ou d’influence (thrash, death, metalcore et même power metal parfois). La production, quant à elle, est très claire et dynamique, avec une profondeur vraiment puissante. Sans être extrêmement original, "Human Deception" est tout sauf une déception. Lorsque le groupe laisse libre cours aux rares orchestrations sur l’album (gracieuseté de nul autre que Francesco Ferrini (Fleshgod Apocalypse)), celui-ci laisse entrevoir une facette de sa personnalité qui devrait être exploitée dans le futur.

La beauté du metal est que l’offre est tellement immense qu’il y a de tout pour tous. Ce serait dommage que le dernier album de Methadras se perdre dans la masse. Donnez-lui une petite chance, vous passerez un bon moment.


Mahieu
Août 2023




"System Subversion"
Note : 17,5/20

L'Italie semble être devenue depuis quelques années une terre de metal, une scène extrême en pleine explosion si je peux me permettre l'expression, l'Italie s'est transformée en véritable ode au metal le plus dur, le plus obscur. Aujourd'hui, c'est au tour des thrasheurs / death metalleux de Methedras de nous présenter leur nouvel album, le quatrième de leur carrière, "System Subversion".

Depuis 1996, année de la naissance du groupe, on peut dire que les Italiens ont fait du chemin : une démo, quatre albums comme je le disais, des festivals internationaux dont, entre autres, la présence aux très renommés Wacken Open Air et Metal Camp ou encore de nombreux concerts sur leurs terres ou à l'étranger en compagnie de Dismember, Tankard ou Entonbed ont finit d'asseoir la réputation du groupe et ont (surtout) permis à Methedras d’accéder au statut de groupe respecté par tous. On ne va quand même pas faire l'affront de donner la signification et l'origine du nom du groupe (bon nombre d'entre vous le savent, je le sais) mais si toutefois votre curiosité vous titille quelque peu car vous vous posez la question, faites un petit tour du côté de J.R.R Tolkien ; entre nous je dis ça mais je ne dis rien... A son écoute, "System Subversion" va friser pas mal de moustaches et faire littéralement headbanguer  pas mal de têtes, c'est certain. Ce n'est pas l'album de thrash du siècle certes mais "System Subversion", c'est tout de même ni plus ni moins que 12 titres bourrés d’adrénaline et d'énergie positive et communicative. Pour les présenter, Methedras est composé de Claudio Facheris au chant, Eros Mozzi à la guitare, Andreas Bochi à la basse et Daniele Gotti au poste de casseur de fûts. Si le groupe a connu durant sa carrière des changements de personnel, il semblerait qu'un équilibre ait été trouvé, et ce pour le plus grand bien du groupe. Si vous ne les connaissez pas, Methedras c'est un peu Overkill qui rencontre Testament et The Haunted, pas mal comme osmose, non ? Methedras, ça bouge, ça cogne et ça envoie sévère ; on passe un bon moment à l'écoute du nouvel album du quatuor bergamasque, jetez une petite oreille aux brûlots que sont "Dead Memories", "Thrown Away" ou encore "Blood, Oil And Vengeance" avec ses petites nappes de claviers bien placées... "System Subversion" contentera, c'est certain, les fans un brin nostalgiques qui apprécient les formations influencées par le son de la Bay Area avec un son toutefois moderne. Pour "System Subversion", le travail de Simone Mulanori du (très) prestigieux Domination Studio (San Marin) n'y est certainement pas étranger.

Avec "System Subversion", on observe très bien que Methedras a évolué au fil de sa carrière et ce nouvel album fait entendre à son auditeur une maturité et une maîtrise certaines. Un peu plus haut, je parlais du line-up du groupe, le fait de n'avoir désormais qu'un seul guitariste semble être bénéfique à Methedras et à sa progression musicale. Vous l'avez très certainement compris, "System Subversion" mérite toute votre attention. Pour info, Methedras va accompagner très prochainement Overkill avec un rendez-vous prévu chez nous en France à Metz le 18 Mars ! Thrash 'till death !


Vince
Janvier 2015


Conclusion
Le site officiel : www.methedras.com