Le groupe
Biographie :

Messenger est un groupe de heavy metal allemand formé en 1990 et actuellement composé de : Benny Strauß (basse), Markus Merl (batterie), Patrik Deckarm (guitare), Frank Kettenhofen (guitare / ex-Stormblade) et Francis Blake (chant / Nion, ex-Stormblade, ex-Priestess, ex-Chimaera, ex-Icon). Messenger sort son premier album, "Titanic Suicide", en 1990, suivi de "Asylum X-T-C" en 1994 chez Destroy All Records, de "Under The Sign" en Septembre 2006 chez STF Records, de "See You In Hell" en Septembre 2011 chez Massacre Records, de "Starwolf - Pt. 1: The Messengers" en Septembre 2013 chez Massacre Records et de "Starwolf - Pt. 2: Novastorm" en Décembre 2015 chez Massacre Records.

Discographie :

1990 : "Titanic Suicide"
1994 : "Asylum X-T-C"
2006 : "Under The Sign"
2011 : "See You In Hell"
2013 : "Starwolf - Pt. 1: The Messengers"
2015 : "Captain's Loot" (EP)
2015 : "Starwolf - Pt. 2: Novastorm"


Les chroniques


"Starwolf - Pt. 2: Novastorm"
Note : 17/20

Présent sur la scène metal depuis déjà 15 ans, voici le sixième album du groupe, faisant suite à "Starwolf – Pt. 1" paru en 2013. Combinant une approche symphonique et épique à un style plus traditionnel, Messenger réussi avec panache à agencer du vieux true metal à des influences dont Rhapsody n’aurait pas été peu fier. "Wings Of Destiny" est l’exemple parfait de cet amalgame. Que ce soit au niveau des mélodies, des guitares hyperactives ou de la section rythmique qui ne fait aucun quartier, ce morceau vous en laissera le souffle coupé ; pourtant vous en redemanderez.

Qui dit melodic speed metal dit chanteur haut perché ! Francis Blake, présent au sein du groupe depuis 2002, n’échappe pas à la règle. Il démontre avec brio l’ampleur de son talent, morceau après morceau, et atteint son apogée sur l’excellente "Frozen" qui, sans être la plus rapide de l’album, démontre l’étendue des capacités vocales de Blake, lui qui use ici autant de sa voix de poitrine que de sa voix de tête, sans aucun problème.

Ai-je mentionné speed metal dans cette chronique ? Si quiconque en doute, "Novastorm", la pièce titre de l’album sera sans pardon pour tout septique dans la salle. Le morceau est tout ce dont rêve l’amateur du style. On se croirait face aux bonnes vieilles années d’Helloween. Le refrain est majestueux et les parties instrumentales vous feront secouer la tête à n’en plus finir !

Maintenant que les fleurs ont été lancées, voici maintenant le pot. Je n’ai rien contre les albums concept, loin de là. Les gimmicks par contre me rebutent quelque peu. Dans le cas de Messenger, la saga Starwolf est basée sur un roman écrit spécialement pour le groupe. Poussant l’audace encore plus loin, le groupe "joue" même les personnages. Farfelu ou original ? À vous d’en juger, quoique personnellement, j’abonderais dans le premier sens. Cela n’enlève rien par contre à la qualité de cet album et les amateurs de Lost Horizon et même de DragonForce en seront satisfaits.


Mathieu
Janvier 2016




"Captain's Loot"
Note : 17,5/20

Les Allemands de Messenger nous présentent aujourd'hui "Captain's Loot", leur nouvelle production, un EP présentant 3 nouveaux titres dans la pure veine de leur style de prédilection, à savoir un heavy power metal technique et 5 reprises, cinq hommages à des formations qui ont influencé Messenger.

Si vous ne les connaissez pas, Messenger est composé de Francis Blake au chant, Chainmaster et Pyro Jack au duo de guitares, Dr. H.R. Strauss à la basse et Merlin à la batterie. "Captain's Loot" est certes un EP mais pour cette nouvelle offrande des Allemands, on est parti pour tout de même prés de 42 minutes de heavy metal teinté de power bien costaud. Messenger fête cette année ses 25 ans de carrière, on peut dire qu'ils les fêtent de la plus belle des manières : l'EP que je vous présente aujourd'hui est un hommage à "the voice", le regretté R.J Dio, duquel on retrouve deux titres, une reprise de Rainbow "Kill The King" et "Don't Talk To Strangers", titre présent sur le monument "Holy Diver" qui fête cette année ses 32 ans. "Captain's Loot" voit le jour avec le soutien du label allemand Massacre Records qui, pour cette sortie, a littéralement mis le paquet puisque qu'il sort à la fois au format CD bien entendu mais également vinyle pour les puristes. Si "Captain's Loot" est quelque peu un trait d'union entre le très bon "Starwolf - Pt. 1: The Messengers" sorti en 2013, on peut imaginer que Messenger n'a pas fini d'envahir (dans le bon sens du terme) nos platines préférées, mais qui s'en plaindra ? D'autant que "Captain's Loot" présente deux invités de marque avec Jutta Weinhold (ex-Zed Yago) et Preacher (ex- Running Wild, The Gate), Messenger reprenant d'ailleurs un titre de chaque groupe.

Messenger s'inscrit dans la veine des groupes de heavy power metal allemand, tout est carré, rien ne dépasse et c'est très bien produit ("Captain's Loot" a été produit et mixé par le trio Rolf Munkes, Lasse Lammert et Charles Greywolf au Empire Studio, au Studio Greywolf ainsi qu'aux LSD-Studios). On retrouve des refrains à plusieurs, de la bonne grosse caisse, des guitares acérées et bien sur une voix toujours bien calée et juste. "Captain's Loot" se trouve être un petit régal pour tous les fans de heavy power metal allemand ; on y retrouve même parfois un peu l'ambiance des albums passés d'Helloween et de Running Wild. Encore une production qui fait vraiment du bien. En résumé, Messenger nous fait patienter de la plus belle des manières jusqu'à son prochain album que nous espérons pour bientôt. Il est à noter que "Captain's Loot" présente un visuel signé Wiebke Scholz.


Vince
Juin 2015




"Starwolf - Pt. 1: The Messengers"
Note : 14/20

Formé en 1990 en Allemagne, Messenger nous faire part de son cinquième opus intitulé "Starwolf - Pt. 1: The Messengers". Assez méconnu dans nos contrées car certainement noyé dans la masse teutonne officiant dans le heavy power, leur dernier essai de 2011, sans bouleverser le genre musical, demeurait plutôt convaincant. Voyons donc ce que nous réserve cette dernière offrande !

C’est le morceau "Raiders Galaxy" qui ouvre les hostilités et on est de suite plongé dans une atmosphère épique et conquérante. Un power metal de qualité, très convaincant, Messenger part à la conquête de l’espace et le décollage s’avère très réussi ! Et c’est pas fini (allusion à une certaine pub !), le combo teuton continue son périple en nous infligeant des brûlots de très bonne qualité avec des refrains accrocheurs, notamment avec les "The Spectre" ou "Starwolf" qui ont vraiment de l’allure avec des mélodies fort attractives ! Les riffs sont inspirés, les mélodies sont bonnes, Merl derrière les fûts s’en donne à cœur joie et on peut dire que le bougre a vraiment du talent, tout comme Schubler au chant qui nous livre une excellente prestation durant l’heure d’écoute de l’opus. Des morceaux donc inspirés, fleurant souvent avec du  Helloween, je pense notamment au très accrocheur "Salvation" qui nous ramène à l’époque "Keeper Of The Seven Keys", au très épique "Earth, Water And Power" reniflant à cent pas Iron Maiden que l’on croirait tout droit sorti d’un "Piece Of Mind" ou d’un "Powerslave", à Running Wild avec cette reprise de "Port Royal" très personnelle et fort bien maîtrisée de bout en bout. Certes ça ne sort pas de l’ordinaire et il est certain que Messenger aura du mal avec cette fresque à sortir du lot, il n’empêche que ses morceaux sont de très bonne qualité et même si tout n’est pas parfait, comme ce "Chosen One" manquant cruellement de relief ou ce "Born To Face The Wind" pompeux et insipide, ce "Starwolf - Pt. 1: The Messengers" procure du plaisir.

Un opus plus épique que leur précédent essai et qui renferme des riffs et des refrains qui ne vous laisseront pas indifférents ! Les inconditionnels du heavy / power teuton y trouveront leur compte, tout comme les courageux voulant partir à la conquête de l’espace ! Un bon opus en somme !


Romain
Décembre 2014




"See You in Hell"
Note : 15,5/20

Encore des Teutons (et non des tétons comme tout amateur pourrait lire en premier lieu, je m’inclus dedans bien entendu), le groupe Messenger sort son quatrième album en cette année 2011. Formé en 1990, le groupe n’a pas eu de réel succès comparé à d’autres groupes de la veine heavy / power allemand.

Mais il n’y a aucun doute, le groupe délivre une préstation bien sympathique. Tout fan de heavy / power trouvera son compte dans ce disque composé de 12 titres bien riches et remplis en émotion. Je ne vais pas vous faire un track by track car je vous gâcherais la surprise, et ça sera moins jouissif quand vous l’écouterez car vous aurez en quelque sorte tout lu avant de l’entendre. Personnellement, je suis tombé sous le charme de "Make It Right", "The Prophecy" ou encore "The Dragonships". C’est bien simple, on retrouve les influences d’Helloween particulièrement, mais aussi d’autres groupes de la scène heavy / power des années 80 comme Riot voire encore Iron Maiden… Le groupe diversifie ses musiques malgré un style très similaire, seul les plus initiés au style trouveront quelque chose de ce type à dire. Les influences se ressentent sans être copiées et ça fait plaisir. Les montées aigües ou encore les petits screams heavy à la Rob Halford ajouteront une force monumentale au groupe, n’oublions pas que derrière ça joue sacrément bien, avec une batterie qui nous gratifie de breaks dignes d’un Mikkey Dee… et au niveau des guitares il n’y a rien à redire tellement le jeu technique est parfait. Les enchaînements sont réellement travaillés de façon à nous surprendre ou à nous faire lever de notre chaise ou de notre lit pour faire un gros headbang. Par ailleurs, un des atouts majeurs de ce "See You In Hell" est sans aucun doute le son et le mixage qui nous renvoient dans les années 80 avec l’ouverture des pistes de nos jours… typique d’Helloween dans les années 2000 je dirais, vous me suivez ?

Quoi qu’il en soit le groupe joue 12 titres à nous couper le souffle avec une reprise de "Dr Stein" fouettement bien jouée et exécutée et assez fidèle à l’originale. Une bonne prestation. Mais mettons les choses au clair, le groupe n’a rien inventé bien entendu, tout reste tout de même un gros pot pourri du heavy / power de ces dernières décennies, mais ça fait tout de même son petit effet.


Motörbunny
Novembre 2011


Conclusion
Le site officiel : www.messengerband.de