Le groupe
Biographie :

Originaire de La Rochelle et formé en 1997 par Seigneur Nergal (Batterie) et Mastema (Voix) sur les racines de leur groupe de death / thrash Autopsy, Malleus Maleficarum est un groupe de black très sombre et nihiliste. Ils sont rapidement rejoints par Tamas (guitare) et Ahriman (Basse), le son est alors plus orienté thrash. L’arrivée d’un second guitariste Chtulhu en 1999 accélère les choses. Ils enregistrent une 1ére demo qui ne sera pas commercialisé puis un mini-CD "Heic Noenum Pax" à 300 exemplaires dans la foulée. En 2000, l’enregistrement de "Zarach' Baal' Tharagh" (rien à voir avec Mr Luc Mertz), voit le groupe se tourner vers un black encore plus brutal. Le groupe commence à pas mal tourner en France et à se faire un nom. Chtuhlu quitte le groupe décidant qu’il n’a plus rien à faire avec la scène black. En 2002 sort chez le label Oaken Shield, leur premier véritable album "Taedium Vitae". C’est au tour de Mastema de quitter le groupe en 2003, le chant étant alors assuré par Ahriman & Tamas. Ils éditent en 2004 le désormais célèbre "Des Bibles, Des Hymnes, Des Icônes" qui assoit leur réputation et qui se veut une réaction violente à toutes formes de religion, idolâtrie ou nationalisme. Nous voici en 2006 et Malleus Maleficarum continue son chemin sur la voix du nihilisme tout en y incluant des éléments electro en enregistrant son troisième album nommé "Nothing Left To Fight For".

Discographie :

1999 : Demo
1999 : "Heic Noenum Pax"
2000 : "Zarach' Baal' Tharagh"
2002 : "Taedium Vitae"
2004 : "Des Bibles, Des Hymnes, Des Icônes... "
2006 : "Nothing Left To Fight For"


La chronique


Mon dieu ! (Oh pardon, je la refais) Hail Satan ! Que d’évolution chez ce groupe depuis leur deuxième véritable opus sorti "Des Bibles, Des Hymnes, Des Icônes" qui officiait davantage dans un registre true / necro black. Mais parlons plutôt concrètement de ce "Nothing Left To Fight For" que je tiens entre les mains. Premièrement, l’Artwork sobre est vraiment de toute beauté ! La voix black du chanteur n’est pas suraiguë comme c’est souvent le cas mais évolue davantage dans un ton bien haineux, comme possédée, la guitare est glaciale… Un chant en Français s’il vous plait, pour des paroles intelligibles, ce qui n’est pas souvent le cas, la scène black étant encore trop souvent desservie par une production (volontairement ?) pitoyable. Des effets electro du meilleur effet, une batterie qui claque avec pour résultat des morceaux ultra efficaces à l’image des pistes 3 et 4. On souffle un peu en plage 5 pour repartir de plus belle jusqu’à la piste 8 abordant presque une autre facette du groupe. La rage se mue en douleur, le chant et les paroles deviennent lamentations, on lève quelque peu le pied sur le tempo, les guitares me semblent plus froides, encore plus tranchantes, on aurait presque affaire à du Funeral Black tant la désolation est palpable. Le constat s’impose de lui-même pour moi, j’ai en main un très bon album, perfectible sans doute, mais quelle excellente surprise !


Ihsahn62
Décembre 2007


Conclusion
Note : 17/20

A écouter : Malleus Maleficarum

Le site officiel : www.malleusmaleficarum.fr