La chronique :
Transpirants sous le cuir et les corsets trop serrés vous attendiez un renouveau cold, je vous annonce que le voici : Lysart. Laissez tombez vos accessoires pour vous plonger tête neuve dans l’album "Human Shame", en avant goût, un artwork hand made sulfureux laissant attiser nos curiosités, prônant les symboles les plus ravageurs ou/et religieux de l’histoire de l’humanité. "Human Shame" c’est donc ça : un album controversé à cause d’un artwork perturbant, et pourtant une recherche musicale qui mérite tellement de s’y attarder. Freiné par les réticences des empêcheurs de tourner en rond et autres chrétiens, le groupe a mis beaucoup de temps avant de pouvoir s’exprimer en ce sens finalement soutenus par quelques groupes indus tels que Dexy Corp_, Sixteen Sinners ou encore Lycosia.
Musicalement parlant "Human Shame" est donc une tuerie, des titres comme "Crisis" représentent une recherche musicale parfaite, proche de la période "Pretty Hate Machine" de Nine Inch Nails voir même du "Downward Spiral" sur la chanson 6. Lysart oscille donc entre des ambiances à la Violet Stigmata et un chant proche de celui d’Ana Varney de Sopor Aeternus (piste 5). Les instrumentaux sont recherchés et pleins de sonorités nouvelles ("Eat The Liar"). Bref, sous forme de DIY, cet album se veut un pas vers l’évolution de la pensée humaine et la remise en question de la modernité destructrice, oui, démarche un peu acide mais noyée dans un bain de groupes qui se veulent controversée, à voir si Lysart sera la couche d’huile dans l’eau. Pour clore ce chapitre je finirai par la phrase présente sur leur album : "There is no revolution without blood and are you ready to give your blood ?".
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