Le groupe
Biographie :

Originaire de Paris, Lycosia, groupe autoproclamé de glam-goth-deluxe, constitué à la bse de Christi Scythe, Don Ragno et Skanka 777, s'illustre dans l'underground en 1998 en sortant son maxi "Land Of Tears". Ce premier disque permet au groupe de jouer un peu partout en France et en Belgique. En 1999, le groupe sort son premier album, "No Love Lost", cettea sortie s’accompagne d’une tournée en premières parties d’Anathema, S.U.P, Cradle Of Filth, puis de Dreadfull Shadows, No Flag, et Gitane Demone, dans toute l’Europe. En 2001, sort le deuxième album, "Unisex". Lycosia prend une tournure plus rock que metal. En 2003, le groupe sort son troisième album. En 2006, Lycosia assoit sa réputation avec l’album "Apokalipstik", produit par Vincent Brunello (Sin, LTNO), alors claviériste. Le groupe y explore plus viscéralement ses influences electro - indus, et repart en tournée à travers la France et l’Europe. Après quelques changements de line–up au sein du groupe, les années 2008-2009 sont marquées par une tournée Française avec Sixteen Sinners et Systr, occasion pour les membres de tester de nouveaux titres sur scène. C’est également à cette période que Lycosia croise la route du producteur Stephane Lumbroso (Fondateur et ex-dirigeant du label Recall) qui les signe pour leur cinquième opus, "Midnight Rock Celebration", sur son label Air 2 Music.

Discographie :

1998 : "Land Of Tears" (MCD)
1999 : "No Love Lost"
2001 : "Unisex"
2001 : "Absolut 999"
2003 : "Lycosia"
2006 : "Apokalipstik"
2011 : "Midnight Rock Celebration"


Les chroniques


"Midnight Rock Celebration"
Note : 13/20

Curieux compromis que cette célébration de minuit qui évoque plutôt le crépuscule, et qui entend rendre hommage au rock'n'roll en se cantonnant presque constamment au mid-tempo. Ce n'est certes pas la première fois que Lycosia flirte avec la new-wave (cf. "Unisex"), pas de quoi être outré à outrance. Mais même en partant avec un a priori positif sur le groupe, même en y revenant plusieurs fois au fil du temps, cet album est pour le moins déroutant. La production est propre et bien calibrée, le son est clair comme de l'eau de roche, non, c'est bien la teneur des morceaux en eux-mêmes qui constitue un manquement. Ils sont construits de manière très changeante, chaque effet qui fait mouche est trop vite remplacé par un autre sans qu'on puisse pleinement l'apprécier.

Et des effets, Dieu sait qu'il y en a. Hélas, trop de gimmicks tue le gimmick. Pour ne citer qu'un exemple, réunir sur la même track ("A Way Through The Stars") a) un solo de lasers que n'aurait pas renié Goldorak et b) un bruit de platine qui saute pendant 45 secondes me semble un poil kitsch. Les voix extrêmement vocodées et retravaillées peuvent lasser au bout d'un moment, chaque instrument se montre efficace mais donne souvent dans le basique, les outros s'éternisent et... on finit par trouver le temps long.

Par contre, les tracks orientalisantes "Stareïe Kachtane" et "Steppes Reflection" sont accueillies comme de réelles bouffées d'air. Sortant de l'ordinaire (de notre ordinaire occidental à tout le moins), faisant appel au saz et à des langues comme le russe, elles charment réellement l'oreille et donnent du relief à l'ensemble. On saluera aussi d'autres trouvailles, le refrain réussi de "Dancing Corpse", et un "Swarm Of Needles" au son gras et lourd qui débute sur un cri à la Hetfield. La piste dansante "Burn Da Bitch" qui clôture l'album est elle aussi très efficace, bien qu'elle ne cadre pas avec l'ensemble. Au final, vous m'avez comprise, un certain sentiment d'incohérence se dégage.

Il y a bien, je le concède, une aura mélancolique et vintage qui tient tout l'édifice sur pied et nous rappelle en effet le bon vieux rock de notre jeune temps, rendant ce skeud très viable quand on est en recherche de nostalgie, mais globalement, on ne voit pas très bien où le groupe a voulu en venir. Sans réclamer du metal hurlant à tout prix, on aurait aimé que Lycosia ouvre alors grand les vannes et lâche totalement prise dans cette célébration.


Yael
Décembre 2011




"Lycosia"
Note : 16/20

Amateurs de rock, de new wave, de metal gothique, cet album est définitivement pour vous ! Lycosia revient avec un album qui ravira les fans du genre, les fans de l'obscure, les fans des soirées gothiques. Avec un Stéphane Buriez aux manettes, le groupe s'assure une production en béton armé. Le trio parisien s'inspire de la recette et du succès d'un grand du genre, Paradise Lost. Tout au long de ces dix titres, on a donc droit à du metal gothique avec une touche d'electro et une touche de pop. On voit mal comment des morceaux comme "Cold Summer" ou "Travelling Through Our Love" ou encore "Glitter 4 Tears" ne feront pas mouche car ce sont des "tubes" tous désignés.
Au niveau de l'intensité, de l'émotion, de la mélodie, on peut les mettre au même rang qu'un "One Second" de Paradise Lost mais Lycosia se distingue avec des titres comme "Scythia" et "Elegy" en allant à fond dans la new wave un peu sombre et un peu indus comme celle qu'on trouve sur la scène Allemande. Avec cet album, Lycosia navigue avec brio sur des eaux sombres bordées par le metal gothique d'un côté et par l'electro gothique de l'autre, un pur régal !


Petebull
Novembre 2003


Conclusion
A écouter : Rise Up

Le site officiel : www.lycosia.net