Le groupe
Biographie :

Light This City est un groupe de death metal mélodique / metalcore américain formé en 2002 et actuellement composé de : Jon Frost (basse / ex-Something Must Die, Sworn Vengeance, ex-At Our Heels), Steve Hoffman (guitare / Viral, ex-Death And Glory), Ryan Hansen (guitare / Glacier Eater, Writhen, Wilderness Dream), Ben Murray (batterie / Heartsounds, Wilderness Dream, ex-In Memoriam) et Laura Nichol (chant / Heartsounds). Light This City sort son premier album, "The Hero Cycle", en Septembre 2003 chez Reflections Of Ruin, suivi de "Remains Of The Gods" en Mai 2005 chez Prosthetic Records, de "Facing The Thousand" en Septembre 2006, de "Stormchaser" en Novembre 2008, et de "Terminal Bloom" en Mai 2018 chez Creator-Destructor Records.

Discographie :

2003 : "The Hero Cycle"
2005 : "Remains Of The Gods"
2006 : "Facing The Thousand"
2008 : "Stormchaser"
2018 : "Terminal Bloom"


La chronique


L’une de mes plus grandes désillusions fut d’apprendre que le mec qui a inventé l’électricité ne s’appelait pas "Monsieur Electricité". Ma déception fut d’autant plus grande qu’Eugène Poubelle est un de mes héros. La poubelle avait eu le droit a son nom propre d’inventeur (ce qui est paradoxal lorsque l’on parle de détritus), alors pourquoi pas l’électricité ? Mais peu importe, il nous reste les Frères Lumières obligés de faire tout un cinéma. D’ailleurs, je me demande ce qu’ils diraient plusieurs siècles après leur magie lorsqu’un groupe se vante d’apporter la lumière et l’électricité dans nos villes. Oui, tout un cours d’histoire fumant sur les avancées scientifiques pour arriver à une conclusion encore plus fumante qui veut que cette chronique porte sur "Terminal Bloom" de Light This City. Et alors ? Qu’est-ce que tu vas faire ?!

S’étant donné la sacrosainte mission de (re)vivifier le côté mélodieux et intense que l’on trouve aisément dans quelques sorties suédoises des années 90, Light This City entend illuminer les fans d’At The Gates, d’In Flames ou encore de Carcass. Le crédo de Light This City ? Jouer vite, mélodieusement et de façon à dévisser des nuques ! Et pourtant, les cinq viennent de la côte de San Francisco et donc loin des contrées scandinaves. Autre particularité de Light This City, celle d’être menée par la voix de Laura Nichol ("Dormant Tide", "Agents Of Fate", "Extinguished"). Dernière particularité : Light This City s’est mis en pause et a splitté pas moins de trois fois. Toutefois, depuis 2010 le line-up est relativement stable. Et, même si le groupe ne fut en activité que l’an 2010 et l’an 2015, les gusses se disent inséparables. Assez naturellement, après un retour, un vrai de vrai depuis 2017, Light This City retrouvait la voie du studio près de dix ans après leur dernière sortie, "Stormchaser". Une décennie après son grand frère, "Terminal Bloom" ressort la mécanique Light This City. Force est donc de constater que la machine est toujours huilée et prête à fracasser des soupapes ("The Wake Of My Will", "Terminal Bloom", "Reality In Disarray"). La voix a pris de l’assurance et de l’agressivité. La faute certainement à des enchaiîements de tournée. Cette faute est d’ailleurs toute pardonnée tant la bestialité qu’il en ressort nous abreuve. Peut-être un peu plus rapide voire thrash que ses prédécesseurs, "Terminal Bloom" se veut être le pavé dans ton marc de café le matin. Le truc qui va te booster en te donnant envie d’arracher des carotides avec les dents.

Alors oui, pour la conclusion facile, Light This City redéboule pour allumer ta ville, ton tier-quar, ta té-ci et tes pans-tym. Quelque part, l’artwork de "Terminal Bloom" et toutes ses bestioles intriguées avaient vu juste : Light This City est bien de retour. Espérons cette fois que ce soit un retour définitif histoire qu’on puisse les voir caresser des pits en Europe.


Rm.RCZ
Mars 2019


Conclusion
Note : 16/20

Le site officiel : www.facebook.com/light-this-city-12498861242