Direction les USA, plus particulièrement dans le Wisconsin avec le groupe Lazarus A.D., le groupe sort son second album "Black Rivers Flow" cette année. Ne connaissant pas le groupe (juste de nom) je suis impatient d’écouter leur thrash / groove. Autant vous dire que le groupe n’est pas là pour rigoler, après un "American Dreams" bien rentre dedans, le groupe évolue dans son style sans complexe. Du bon gros thrash mélangé avec des moments très "groove" comme précisé dans leur style. Tout semble bien exécuté. Les titres "The Ultimate Sacrifice", "The Strong Prevail" et "Black Rivers Flow" seront exécutés de la même sorte, chaque musique a son côté boucherie comme son côté "bisounours métalleux" qui donnera un rendu hétérogène dans les musiques (bien que les riffs plus lents soient dans les mêmes tonalités) mais en même temps on ne peut s’empêcher de dire que dans l’ensemble l’album est assez homogène, ce qui nous frustre d’un côté, de se dire que les chansons elles mêmes soient différentes... mais couplées aux autres, elles sont tout à fait dans le même délire schématique, une musique quelque peu schizo ! "Casting Forward", "Light A City" et "Through Your Eyes" me permettent de me pencher sur la production et les details techniques. On ne peut que constater que le groupe donne un relief à sa musique et ils essayent de nous garder à l’écoute et en haleine, en effet l’effet groove sur les refrains ou ponts, ou autre, se fait presque attendre des fois pour analyser le rendu général des chansons. La voix est merveilleusement bien maîtrisée, la batterie quant à elle manquerait un peu plus de grosse caisse dans le son pour donner un peu plus de punch et de profondeur, bien sûr la basse est inexistante sauf sur quelques riffs où on aura l’occasion de la distinguer. Quant aux guitares, c’est précis, rapide et très efficace. Le groupe rentre dans le lard comme jamais. "Tout est bon dans le cochon", ce n’est point faux, en effet les porcs continuent et finissent leur sodomie auditive avec "Beneath The Waves Of Hatred" et l’épique "Eternal Vengence" qui me laisseront sans voix. Personnellement, ce sont 9 titres de bourrinage pur, et leurs moments "groove" permettent de donner un côté plus travaillé et plus énergique à leur musique qui correspond avec le mélange de la voix. Quoi qu’il en soit, cette claque fut très agréable.