Le groupe
Biographie :

Last Winter est un groupe de rock stoner nous venant tout droit de Floride, le groupe est composé de Ian Dempsey au chant et à la guitare, de Mark Bowermaster alias Bo à la basse, de Josh Calapa et Flo aux guitares et de Chris Pock à la batterie. Après avoir sorti un premier album en 2007 intitulé "Under The Silver Of Machines" les voici de retour aujourd’hui avec le tout nouveau tout chaud "The Heart & The Broken Compass" sorti chez Lifeforce Records.

Discographie :

2007 : "Under The Silver Of Machines"
2011 : "The Heart & The Broken Compass"


La chronique


Belle entrée en matière avec "Copper Bones", une voix qui sonne légèrement rock sous fond de riffs stoner, morceau assez agréable et gentillet, des fois ça ne fait pas de mal. Une très bonne batterie, des riffs guitares loin du "m’as-tu vu", de très beaux changements de rythme, voilà une affaire qui marche sur ce titre au semblant punk rock. Le groupe reste dans un registre se basant entièrement sur l’efficacité sans passer par des riffs monstrueux à s’en brûler les doigts, c’est ici le cas avec "Nightlaunch" où le seul défaut se porterait sur la voix qui reste dans la même lancée que sur "Copper Bones", je suis plus marqué par l’aspect instrumental que par la voix pour le moment, même si Ian chante très bien il faut l’accorder.

"The Northen Light" vient changer la donne dans le registre musical appliqué sur les deux morceaux précédents, on se retrouve avec des riffs plus ambiancés et cela donne un côté évasif au morceau qui n’est pas sans déplaire, Ian pousse un peu plus sa voix et les rythmiques guitares sont tout bonnement divines. Le morceau suivant "Neptune" nous emmène plus ici sur un genre progressif avec une voix qui stagne hélas la plupart du temps sauf sur le refrain qui est un peu plus poussé et donc gagne en efficacité, mais surtout on a un jeu de batterie bourré de contretemps et ça change énormément l’impact de ce morceau. Attention c’est la pause lover ici avec "More Than You Know", ballade qui monte progressivement en puissance et où le chant de Ian est ici nickel, rien à redire dessus, les guitares ont semble-t-il été remonté d’un cran et ceci pour augmenter l’efficacité de ce titre qui est en soi un très beau titre dont le refrain reste bien en tête après écoute. Une surprise à chaque morceau, comme ici avec "Yellowbelly" dont le registre s’écarte encore des morceaux précédents, c’est ici plus entraînant, on a une très bonne basse de la part de Bo, des guitares qui s’enflamment déjà plus et une nette évolution de la voix de Ian qui n’hésite pas à pousser un peu et montrer une partie de son coffre, une très bonne composition, un morceau parmi mes préférés de la galette. Le morceau suivant, "Where We’re Going We Don’t Need Roads", reste dans l’esprit de "Yellowbelly", mais avec quelques bémols ce coup-ci l’ensemble a un aspect général qui conquit mais ce surplus de guitare vient un peu casser l’ambiance, ça sature c’est bien mais le coup de trois guitares est de trop sur un morceau pareil. A nouveau une ballade avec "Hide your Eyes", c’est très léger, et très calme malgré ces guitares à l’attaque, Je suis déjà un peu plus fan de la voix de Ian que je trouve très envoûtante, ça fera un passage lover pendant les concerts. "The Architect" vient réveiller tout ça avec un côté punk rock et une batterie au son de grosse caisse un peu bizarre mais bon, passons ce détail face aux très bons passages de guitares et à la très bonne fluidité de la basse qui viennent clairement tout donner sur ce titre.

Debut samplé du dernier morceau de la galette avec "Arrows", c’est décalé mais why not ? The Last Winter arbore ici un morceau au registre vraiment particulier, mais qui fait son effet, c’est très pop et même temps c’est rock, c’est stoner, il y a ici un gros milkshake de leur capacité comme si ce titre était un rappel de l’ensemble de l’album sans se perdre dans un brouhaha artistique, et je trouve qu’ils ont très bien réussi sur ce coup là. Je reste sur un avis très mitigé concernant cette galette de Last Winter, c’est comme s'ils cherchaient encore leur voie ou tout simplement ne veulent pas s’enticher d’un genre musical à part entière et nous offre un peu de tout ce dont ils sont capables de faire, ce qui est rassurant c’est qu’il le font très bien.


Phenix
Juillet 2011


Conclusion
Note : 15/20

Le site officiel : www.myspace.com/lastwinter