Le groupe
Biographie :

Après avoir formé avec Anthony De Lemos le projet Green Dollar Colour, le groupe se sépare et Lex Koritni, chanteur du projet, décide de monter un nouveau groupe. Il s'entoure alors de Luke Cuerden et du Français Eddy Santacreu aux guitares, de Matt Hunter à la basse et Chris Brown à la batterie pour former le groupe Koritni en 2006. Mélangeant hard rock des années 70 et le rock Américain, le groupe ne cache pas ses penchants pour des groupe comme AC/DC, Guns N' Roses et Aerosmith. En 2007 sort leur premier album intitulé "Lady Luck", l'album est encensé par la presse. Dans la pure lignée du hard-rock australien, l'album est mixé par Mike Fraser (AC/DC, Aerosmith ou encore Van Halen...), le groupe enchaînera une tournée européenne, faisant par exemple la première partie de Scorpions lors de leur tournée française et belge. En 2009 sort leur second album intitulé "Game Of Fools", le tout toujours mixé par Mike Fraser et produit cette fois par Anton Hagop (producteur de Silverchair en autres). "Game Of Fools" eut droit à la patte du célèbre dessinateur Mark Wilkinson, créateur des fameuses pochettes d’Iron Maiden, pour la pochette de l'album. Le groupe continue sur sa lancée d'un hard rock pur et est considéré avec des groupes comme Airbourne ou The Answer comme le renouveau du hard rock. En support de son nouvel album, le groupe part pour une grande tournée européenne, dont non moins de 11 dates en France (Brest, Lille, Troyes, Paris, Peymeinade, Lyon, Monaco, Toulouse, le Hellfest de Clisson, le festival Léz'Arts Scéniques à Sélestat et le 15th Show Bike Aquitaine). "Night Goes On For Days", son quatrième album, devrait lui permettre de s’affirmer encore un peu plus comme un des plus sérieux rejetons d’AC/DC. Pour cela, le groupe s’est adjoint les services du talentueux producteur Kevin Shirley (Iron Maiden, Aerosmith, Joe Bonamassa). Trois ans après "Night Goes On For Days", Koritni revient avec "Rolling" en Août 2018, son cinquième album studio.

Discographie :

2007 : "Lady Luck"
2008 : "Red Live Joint" (Live)
2009 : "Game Of Fools"
2010 : "No More Bets" (Compilation)
2012 : "Welcome To The Crossroads"
2013 : "Alive & Kicking" (Live)
2015 : "Night Goes On For Days"
2018 : "Rolling"


Les chroniques


"Rolling"
Note : 18/20

Koritni est un groupe de hard rock formé en en Australie en 2006. Il est composé de Lex Koritni (chant), Eddy Santacreu et Luke Cuerden (guitares), Chris Brown (batterie) et Dean Matt Hunter (basse). Leur cinquième album, "Rolling", est sorti le 31 Août 2018 chez Verycords.

Dans un monde où chaque style de musique regorge de milliers et milliers de groupes, faire la différence est un objectif que hélas, peu d’entre eux peuvent se vanter d’y parvenir. Et Koritni fait partie de ceux-là. Douze ans d’existence, cinq albums, dont quatre proches du sans-faute. Assez discrets, les membres de Koritni accomplissent leur travail avec excellence et professionnalisme et font leur bonhomme de chemin tranquillement. Ainsi, trois ans d’inactivité ont passé entre "Night Goes On For Days" et leur cinquième et dernier album, "Rolling". Une attente insoutenable pour les fans, moi y compris, qui suis le groupe depuis ses débuts. Beaucoup d’espoirs sont mis sur "Rolling" !

D’ores et déjà le premier morceau, "Life Away", ne déçoit pas, bien au contraire. Nous avons affaire à du Koritni pur et dur, à base de riffs hard teintés d’un son blues brut de décoffrage, où Lex Koritni déboule avec un timbre vocal toujours aussi pêchu et rentre-dedans, et nous embarque sur sa Harley roulant à plein gaz sur la road 66. En somme, un titre enflammé et fiévreux qui met bien en jambe ! La pression va pourtant redescendre d’un gros cran, et ne remontera pas avant "Save My Soul" et surtout "Do Or Die" plus loin dans l’album, qui détruit tout sur son passage. En attendant, restez très attentifs car vous risqueriez de manquer ce que je qualifierais des meilleures compositions de Koritni depuis "Welcome To The Crossroads". Je cite "Rolling" dont le groove et le sens du rythme font un ravage, Lex se montre ici parfaitement à la hauteur, très charmeur et investi dans son œuvre, des caractéristiques qui l’ont toujours défini et qui ne sont visiblement pas prêtes de disparaître. Il est également pertinent de parler de "Take It All" plus classique dans sa structure mais non moins efficace. N’oublions pas non plus l’excellente "Looking So Fine", composition country / blues qui reflète l’osmose entre les membres du groupe. Des musiciens talentueux et inspirés et un leader qui l’est tout autant, que pouvons-nous demander de plus ? Pas grand-chose visiblement, car Koritni, par la diversité et le dynamisme de son album a de quoi satisfaire tous les types de public. Vient ainsi s’ajouter au répertoire des influences le morceau country / blues traditionnel typique, lancé par "Looking So Fine" et perpétué par l’excellent "Run Outta Gas" qui pousse le concept jusqu’à incorporer des lignes d’harmonica du meilleur effet, sur un fond rythmique simple comme bonjour mais diablement prenant. Le talent des musiciens est d’ailleurs toujours plus remarquable au fil de "Rolling" et particulièrement celui des guitaristes, qui contribuent en grande partie à la justesse de cet album. Leur panoplie de jeux et leur sens de la musique est stupéfiant, des riffs, accords et des solos aériens ronds comme des bulles viendront le sublimer jusqu’à son terme, avec la rock’n’roll et fédératrice "Hellraiser", et enfin "Bottle Of Wine" qui revient une ultime fois au registre blues rock acoustique et apporte une touche finale, belle et intense, à "Rolling".

Que d’émotions ! Il va sans dire que "Rolling" est une nouvelle perle à ajouter au coffre aux trésors de Koritni, qui une nouvelle fois a visé terriblement juste. A la fois en faisant ce qu’il a toujours fait, tout en incorporant toujours plus ses racines blues, qui nous donne envie de voir jusqu’où il est capable d’aller. En effet, il est indiscutable que les limites des Australiens ne sont pas atteintes, et qu’ils peuvent proposer encore mieux. En attendant, profitez de "Rolling" et prenez votre pied !


Candice
Octobre 2018




"Night Goes On For Days"
Note : 18/20

Un nouveau disque pour les rockers franco-australiens de Koritni ! Un groupe que j'aime particulièrement, ils font gage d'une qualité sur leurs albums tout comme sur scène. Après les avoir retrouvés au Motocultor Festival l'annnée dernière, j'avais hâte de voir ce qu'ils nous proposeraient par la suite ! Ce quatrième album "Night Goes On For Days" fait plaisir à entendre, pas de grosses surprises mais tout est là pour faire un bon disque !

Lex Koritni est toujours autant en voix, les guitares d'Eddy Santacreu et Luke Cuerden sont une nouvelle fois aiguisées, la basse de Matt Hunter encore bien ronde et la batterie de Chris Brown ne fait pas dans le détail sans pour autant frapper comme un forcené. On voit bien que le groupe maîtrise son sujet ! Ce qui n'est pas surprenant, les musiciens savent ce qu'ils font et ils le font bien !

Commençons donc avec un "Horns Up" qui donne le ton, on les attendait et ils sont bien au rendez-vous ! Un morceau couillu, très électrique et c'est comme ça pour les trois premiers morceaux. Un bon départ ! Mais ils ne sont pas uniquement là où on les attendait... Un morceau comme "Carousell" part très doucement... pour garder ce rythme et ça c'est plutôt une bonne chose, on varie les plaisirs, avec ces mid-tempos. On reprend ensuite avec du hard rock comme ils le font si bien, pas de peur à avoir, ils restent dans un style bien électrique, ce qui n'empêche pas l'éclectisme ! Avec "The Mississippi Delta" et "Water Of Life" aux forts accents sudistes, le groupe s'offre un passage bien plus blues. Sur "Little Man", je trouve que le groupe marque bien le coup avec des intonations des plus agréables dans cette voix reconnaissable, un solo bref mais qui fait bien son job, le tout sur un titre somme toute plutôt accrocheur. On termine avec "Waking Up The Neighbours" : pas de doute avec ce morceau très r'n'r, les voisins vont être sur le qui-vive parce que ça donne envie de monter le son !

Mark Wilkinson a encore fait un bon boulot pour l'artwork, ce n'est pas mon préféré du combo, je préfère le style d'avant avec des scènes, là ce visage en 3D ne m'attire pas plus que ça. Là où un gros travail a aussi été fourni, c'est sur le son, pas de surprise c'est un son massif et chaud comme on retrouve sur les disques des pointures du genre avec cette petite touche supplémentaire qui fait qu'un disque de Koritni ne sera pas celui d'un autre groupe. Ils montrent encore une fois qu'ils sont une valeur sûre et toujours montante du rock à l'australienne ! J'aurais juste un reproche à faire c'est qu'il n'y a pas LE morceau qui se démarque, LE morceau sur lequel tu te dis "OH PUTAIN !". Mais bon, globalement, c'est un très bon cru que ce Koritni 2015 ! Koritni enchaîne les disques de bonne facture, je crois que c'est un groupe qui ne m'a jamais déçu, ce disque est parfait pour rouler en plein désert ou chez soi histoire d'en prendre plein les cages à miel ! HORNS UP !


Antoine
Mai 2015




"Alive & Kicking"
Note : 18/20

Des news de notre groupe de sleaze australien préféré (le mien en tout cas), les gars de Koritni, avec la sortie de leur CD/DVD live "Alive & Kicking", tiré de leur show remarqué du Hellfest édition 2012, de leur concert parisien cette même année et de leur live acoustique chez Zegut, une belle rétrospective de l’année écoulée donc ! Encore une occasion de faire parler d’eux, tant les gentlemen surfent sur une bonne vague depuis quelques temps, en témoigne le concert archi blindé qu’ils ont donné à Paris, au Divan du monde, lors de leur tournée française pour la sortie de leur dernier opus "Welcome To The Crossroads". La France semble donc être LE pays qui leur réussi le mieux, il faut dire qu’en plus d’avoir un duo de guitares de notre terre (Eddy Santacreu / Manu Livertout en remplacement de Luke Cuerden, tournant actuellement en Australie avec  Shannon Noll), leur manager est français aussi, au même titre que la compagne de Lex (qui, pour ce dernier si je comprends bien, vient de s’installer dans le Sud-Ouest de la France… Vous suivez toujours ?).

Malheureusement pour moi, je ne reçois que le DVD, celui-ci se focalisant uniquement sur la partie Hellfest 2012 (vue de mes propres yeux dans la file d’attente des photographes), mais ayant vu de mes propres yeux également le concert à Paris précédemment énoncé (et l’ayant chroniqué pour le webzine), je peux vous garantir que la qualité sera là. Pour les acoustiques de Sieur Zegut, celles-ci sont visibles surIinternet (YouTube), à vous donc de vous faire votre propre idée à moindre frais…

Commençons donc avec, en titre d’ouverture de ce concert donné devant une foule compacte terrassée par le soleil nantais, "Sometimes", titre issu du dernier album. Entrée réussie, avec une bonne énergie sur scène et de très bonnes vibrations, qu’elles soient musicales ou dans la fosse. Le niveau vocal est bien là et les musiciens sont tout sourire, ce qui augure 45 minutes de pur plaisir, sous les caméras avisées d’une team ultra compétente qui, l’espace de trois jours, a déchaîné la technique pour nous offrir des lives tous plus qualitatifs les uns que les autres ! Suite du programme toute en enchaînement avec "Heart Donation"  et "155", des titres plus anciens mais redoutables d’efficacité, aux rythmes soutenus et aux solos diaboliques, en témoignent les applaudissements ! Classique parmi les classiques pour le quintette, "Red Light Joint", reconnu dès les premières notes par le public qui lève les bras, saute et headbangue sans retenue. Manu Livertout prouve sur ce titre qu’il n’a rien perdu de sa réputation de grand guitariste en servant avec une facilité déconcertante le solo bluesy finger-picking, quel plaisir pour les yeux et les oreilles ! Le concert file bon train avec "Better Off Dead" (dernier album, au tour de Eddy de montrer que lui aussi sait salement chatouiller de la 6 cordes !) ; "Lost For Words" une ballade également du dernier album, promo oblige, qui pousse Lex à ses limites vocale, en témoignent les quelques toutes petites faussetés dans sa voix à certains moments ; "Tv’s Just A Medium" encore du dernier album (en même temps, c’est un excellent album...) et "Highway Dream", le titre surpuissant au riff ultra catchy qui achève tout le monde. On approche tranquillement de la fin du set, cuits comme des steacks et voilà que déboule Lex avec une guitare et un bottle neck afin de nous interpréter "Down At The Crossroads", titre phare du dernier album.Finissons bien avec le cultissime titre de blues "Sweet Home Chicago" qui a été repris par à peu près tous les bluesmen de la planète à un moment ou un autre. Belle occasion pour les deux guitaristes de montrer l’étendue de leur grand talent et occasion également pour Lex de montrer que lui non plus n’est pas manchot en empoignant la pelle de Eddy Santacreu (cet exercice, convenu entre eux deux, est un classique des prestations du groupe). Bon son, bonne vidéo, bonnes vibrations, une réussite totale de la part du groupe et de l’équipe technique, quoi demander de plus si ce n’est de les revoir bientôt sur une scène digne de leur talent et de leur disponibilité !

- Tracklisting DVD/CD (Hellfest 2012) : "Sometimes", "Heart Donation", "155", "Red Light Joint", "Better Off Dead", "Lost For Words", "Tv’s Just A Medium", "Highway Dream", "Down At The Crossroads", "Sweet Home Chicago".
- Tracklisting CD (à la suite de la prestation au Hellfest / Concert Paris 2012) : "Game Of Fools", "Party’s Over", "Stab On The Back", "Go To Get You Into My Life", "I Wanna Know".
- Session acoustique chez Zegut en 2012 : "Beds Are Burning" (Midnight Oil cover), "Khe Sanh".


Byclown
Janvier 2013




"Welcome To The Crossroads"
Note : 18,5/20

Bon autant annoncer la couleur de suite, si vous voulez faire une sieste n’insérez surtout pas l’album de Koritni dans vos oreilles ! Ça pulse sévère ! Racines purement hard rock, glam mais en sonnant très actuel dans l’ambiance Airbourne, The Darkness. Envie de pousser un énorme "Yeah Motherfuckers !". Des featurings à en faire saliver plus d’un comme Jeff Scott Soto sur le titre "Down At The Crossroads" qui sent le bon rock sorti du bush Australien, Rusty Brown sur "Better Off Dead" ou encore Jeff Waters (Annihilator) sur "TV’s Just A Medium", sorte de Footloose sous amphétamines (beaucoup) pour l’énergie. L’album envoie du début à la fin sans concession, ça sent les amplis, la sueur, la sincérité, l’énergie, la bière qui coule à flots ! "Party’s Over" nous offre un résultat plutôt groovy rock avec un véritable hymne de stade en refrain, des riffs de tueur en série ! "Lost For Words" m’a laissé une impression aboutie d’un BonBon Jovi (humour...) avec un "Be My Girl" très large, une structure impeccable tout comme le solo. "Sometimes", mon préféré de l’album, permet un mélange subtil entre une petite accalmie profonde des couplets et une rage déferlante du refrain, des riffs à la Nickelback. "Let’s Go Crazy" n’est pas sans rappeler du AC/DC en intro mais le titre tourne plutôt Aerosmith ou pour les amateurs du film Rock Star d’un titre des Stell Dragon ! "Hold On" est la ballade très réussie de cet album avec un premier couplet voix juste grandiose. Un méga finish avec "Take It Like A Man" à l’intro western à l’ancienne pour laisser place à un riff efficace bien rock ! Yeah ! Et toujours les hymnes de stade en refrain avec des riffs aussi assassins qu’un B.L.S en mode gaieté. Un album absolument efficace surfant entre les bases du hard rock pur et un son complètement actuel. THE claque dans la tête ! Les solos sont excellents, le son top nickel, la production sans faille ! Un bien bel album !


Unam
Mars 2012


Conclusion
L'interview : Lex Koritni

Le site officiel : www.koritni.com