Le groupe
Biographie :

Formé en 2002, le groupe va subir d’infernaux changements de line-up avant de faire sa mue complète et d’adopter son ossature en 2008. Le vocaliste Flash Roxx est à l’origine de la création du groupe. Le guitariste franco-israélien Niro Knox vient compléter le groupe. Propulsé très vite grâce à ses prestations scéniques, le groupe sort en 2010 "Viva La Decadence" et presse 200 albums collector au visuel censuré qui s’écoulera en 15 jours sur son site Internet. Lors du concert de Thin Lizzy à Londres, Bad Reputation réussit à signer le groupe en licence pour la France et le Bénélux.

Discographie :

2007 : "Late Night Dynamite" (EP)
2010 : "Viva La Decadence"
2012 : "A Nightmare Livin' The Dream"


La chronique


Nouvel album des King Lizard produit par Pedro Ferreira (The Darkness), accrochez vos ceintures, pour les amoureux du L.A Strip façon Guns N' Roses et les glammeurs, ça décoiffe les tignasses ! Prêts à crier "Yeah Motherfuckers !!" et à faire un joli mano cornuto ? Du pur Guns N' Roses sur "Kneel To The King" ou encore "I Can’t Be Your Lover", Flash Roxx Sawyer possède un timbre de voix hallucinant, entre Axl Rose et Alice Cooper. Des sensations de Mötley Crüe sur "Come Get Some" pour l’ambiance du titre. Du speed façon Nashville Pussy sur "Hair Of The Dog" ou "Waterloo Ratz" laissant explorer les solos dantesques de Niro Knox et la rapidité du groupe quand il s’énerve ! "I Want You To Want Me" et "Just To Hear You Say It" seraient davantage proches d’un bon Warrant pour la mélodicité mais avec le speed et la rage de Skid Row. "If It’s A Sin" accélère la cadence avec un excellent power rock aux refrains imparables, un des meilleurs de l’abum en ce qui me concerne. "A Nightmare Livin’ The Dream" m’a fait penser à du Cinderella qui aurait croisé les Cramps et un groovy guitaristique à la Satriani période bluesy rock qui saigne ! Subtil mélange… Un son irreprochable tout au long de l’album, le line-up change souvent dans ce style de musique mais là, l’association semble très réussie. "This Ain’t Love" proche de Quiet Riot avec son air accrocheur et son authenticité à la Magnum. Ce titre n’est pas loin des nouvelles compos de Slash en solo, que ce soit pour le style comme pour les solos qui vous bottent votre petit arrière-train ! "Hard To Get" ou "You know where you are… you are in the jungle baby", titre piménté à la sauce Motörheadienne à savourer sans modération… "Down" vous décolle les tympans comme un bon Ratt, une belle cohésion entre Lee Benz et Moyano El Buffalo, la variation musicale au milieu du morceau permet à King Lizard d’amener une touche actuelle, une sorte de new-glam-metal. "Waterloo Ratz" vient donc clôturer ce bien bel opus entre fondations solides du glam metal, empreinte personnelle, et modernité, le tout avoine sévère ! Toujours un exercice périlleux d’être classé comme les fils spirituels des Guns ou Mötley mais King Lizard s’y prend bien et ça sonne, et c’est bien cela le principal !


Unam
Janvier 2013


Conclusion
Note : 15/20

Le site officiel : www.kinglizard.co.uk