Le groupe
Biographie :

Khôra est un groupe de black metal atmosphérique allemand formé en 2013 et actuellement composé de : Oleg I. (guitare, batterie, clavier, chant / ex-Liminal, ex-Autokrator, ex-Dagor Dagorath, ex-Deathstruck, ex-Lycanthropy, ex-Mirrors Of Obsidian, ex-Númenor, ex-Terrawave, ex-The Konstellation, ex-Cryptic Forest, ex-Deadeyehunt, ex-Goat Stalker), Kranos (chant, clavier, samples / Arkhangelsk, Savaoth, Word Of Life, ex-Raw In Sect), L.E. Måløy (basse / Dødheimsgard, INI), Wayne (orchestrations, effets / Wilderun), Dan (orchestrations, effets / Wilderun) et Kjetil (clavier, orchestrations / Haimad, Profane Burial, Hogstul). Khôra sort premier album, "Timaeus", en Avril 2020 chez Soulseller Records.

Discographie :

2020 : "Timaeus"


La chronique


L’avantage que j’ai à être chroniqueur, c’est de pouvoir découvrir des groupes. Il y a une telle diversité de formations à présent que la découverte est devenue rare. Souvent, on se dit “Eh, ce groupe il avait sorti un album cool y'a deux ans…”, donc on connaît. Mais pas Khôra. Créé en 2013 en allemagne par Oleg I. (guitare / claviers / batterie / choeurs / paroles / composition, ex-Cryptic Forest, ex-Lycanthropy, etc…), l’homme sort une démo en 2016. Mais c’est avec l’arrivée de Kranos (chant / guitare / claviers, Savaoth, Arkhangelsk) que la formation se penche sur la composition de "Timaeus". L.E. Måløy (basse, Dødheimsgard , INI) se joint à l’aventure en 2018, puis il faut attendre 2019 pour que Wayne (orchestrations, Wilderun), Dan (orchestrations, Wilderun) rejoignent le groupe, suivis de Kjetil (claviers, Haimad, Profane Burial).

A ces musiciens, on ajoute une poignée d’invités, tels que Frédéric A. Gervais (Orakle, Cor Serpentii), Arnhwald R (Deathcode Society, Glaciation), Henri Sorvali (Finntroll, Moonsorrow), Antti Simonen (... And Oceans, Morian), James Benson (Amiensus, Chrome Waves), Vicotnik (Dødheimsgard) et bien d’autres, ouvrant encore un peu plus les horizons musicaux du groupe. Principalement axés sur un black metalatmosphérique, le groupe n’a visiblement aucune limite. Si la base est sombre, malsaine, dissonante… les invités apportent chacun une touche à la création. On reste sur des sonorités inquiétantes, dissonantes et pleines de distorsion, mais le chant passe d’un hurlement massif et viscéral à une voix claire mélancolique, des paroles en français, en anglais…

Côté tempo, il n’y a pas de mot d’ordre, chaque morceau a le sien et il colle à la perfection à l’ambiance du titre, passant d’une rapidité incroyable à une langueur prenante. Et si vous appréciez la musique du groupe autant que moi, je vous conseille de vous attarder un minimum sur les paroles. Bien sûr, ce ne sera possible que pour une oreille avertie, mais comme le nom du groupe l’indique, le groupe se base sur de la philosophie et des réflexions concernant l’existence et la psyché humaine. Ca hurle, ça brise, ça arrache, ça fait mal, ça transporte, ça fait planer, ça envoûte. Et d’un coup, ça s’arrête. Car oui, l’album a beau durer 40 minutes, c’est court.

Pour ma part, Khôra a été une découverte. Et une claque. Timaeus est l’un des albums les plus riches qu’il m’ait été donné d’écouter ces dernières années. On trouve de tous les styles, de tous les types de chant, de toutes les ambiances, mais également de toutes les énergies. Vous devez l’écouter au moins une fois.


Matthieu
Mai 2020


Conclusion
Note : 19/20

Le site officiel : www.facebook.com/khora.official