Le groupe
Biographie :

Formé à Genève (Suisse) à la fin de l’année 2007, Kess’khtak propose un deathcore rapide et incisif. Influencé par la vielle école death metal (Suffocation, Napalm Death, Cannibal Corpse) et les nouvelles formations deathcore (Job For A Cowboy, Carnifex, As Blood Runs Back) le groupe se veut brutal tout en gardant un côté carré très brut de décoffrage. Le but premier de KSK est bien videmment la scène, jouer, jouer, encore jouer. Le groupe a déjà eu la chance de pouvoir se produire en Belgique et en France pour la promotion de son split CD avec les Bordelais de Juggernaut en 2008 et aussi en première partie des légendes que sont Napalm Death ou encore Blockheads.

Discographie :

2010 : "May Not Be The One You Want !" (EP)
2012 : "Nurturing Conditions For Rupture"
2015 : "Cash System Industries" (EP)
2015 : "Inbreeding"


Les chroniques


"Inbreeding"
Note : 15/20

Bon. Commençons par nous arrêter. Kess'khtak, à prononcer "kess'er'tak", je dis mouais. Trop compliqué à retenir, encore plus à l'oral, ça me bloque. Bon allez, passons, je viens de me lever, on va dire que je ne suis pas encore bien réveillé. Après 8 ans d'existence, nos amis suisses sortent leur cinquième disque, enregistré et mixé par Julien Leluc à Yellow Recording et masterisé par Stéphane Kroug à Electric Room.

KSK produit un death / grindcore super violent, rapide mais aussi et surtout entrainant, groovy, funky, qui donne envie si j'ose dire. Influencé par des anciens comme Napalm Death ou même Exodus, leur metal se veut toutefois bien plus moderne, plus proche d'un Carnifex, Thy Art Is Murder ou The Black Dahlia Murder (ouais je sais, ça fait deux fois "Murder", mais on s'en fout). On peut saluer aussi les lyrics du groupe, qui s'attaquent au monde moderne qui l'entoure, asservi par l'ignorance, le pouvoir et la cupidité.

Le problème, c'est que rapidement, on se rend compte qu'on est face à un très bon groupe qui a une priorité : le live. Ça sent un peu l'usine à produire des morceaux (d'ailleurs les trois derniers sont d'anciens titres). On peut aussi dénoter une certaine linéarité dans les sonorités, puisqu'aucune piste ne ressort clairement du lot. Est-ce que c'est grave ? Non, puisque ce groupe m'a clairement donné envie d'aller les voir retourner la scène, et j'ai l'impression que c'est le principal pour eux. Donc même si cet album ne restera pas dans les annales, tous les fans de deathcore / grindcore qui se respectent sauront apprécier sa juste valeur au premier rang ou dans la fosse de leur salle de concert préférée.

D'ailleurs, en 2016, KSK fera une tournée en Russie et une autre au Nicaragua et à Cuba. Foncez donc dévorer leur Bandcamp si le coeur vous en dit, toute leur discographie est disponible !


Grouge
Février 2016




"May Not Be The One You Want !"
Note : 16/20

Kess'khtak... Derrière ce nom barbare se cache un groupe encore plus barbare. Ces messieurs viennent de Suisse (Genève plus précisément). Et vous connaissez certainement le cliché suisse qui veut que le Suiiiiiiiiiiiisse parrrrrrrrrrrle leeeeeeeeeeeeeeeentemeeeeeeeeeeeeeent... Ben comme quoi les clichés, c'est juste des conneries car ce groupe est rapide, très rapide, très très rapide.

6 titres composent cet EP et la batterie est quasi tout le temps en blast beat. Les guitares riffent de manière survoltée et la voix gueule de plus belle. Maintenant la rapidité c'est bien mais faut quelque chose derrière. Ici il faut bien constater que les titres sont très bien composés. Les riffs sont bien dynamiques, la voix bien plaquée et la batterie bien que toujours en mode 10,000,000,000 BPM est très technique. Là je remarque que je n'ai pas précisé le style du groupe : de la polka... Oups je me suis trompé... Deathcore avec une pointe de death old school... Ouais c'est mieux ! La pochette de l'album est moyennement belle à mon goût, je n'ai pas trop accroché. Le son par contre est de très bonne facture, rien à reprocher au mix !

Donc voilà, forcément avec 6 titres (19 minutes et 10 secondes exactement) on fait vite le tour. Mais on n'a pas le temps de s'endormir et encore moins de s'ennuyer. EP rapide, brutal, agressif, chansons très bien écrites et mûries, du tout bon !!!


Danivempire
Septembre 2010


Conclusion
Le site officiel : www.facebook.com/kesskhtak