Amateur de metal progressif, voici un incontournable !!! Julien Damotte, à peine 30 ans, nous livre là un album autoproduit somptueux d’une technique irréprochable. Tout y est le son, l’audace, le niveau musical très élevé. Ses jams avec Bumblefoot (Guns N' Roses) et notre Christophe Godin national témoignent de l’excellence de ce guitariste bien de chez nous. Un album sans coupure entre les titres, on a donc affaire à une œuvre cohérente, globale, intense. Autant vous le dire tout de suite je me suis régalé !!! Une intro très mélodieuse aux claviers, très présents dans cet album avec la complicité de Nach (Awacks), laissant la place à un titre instrumental puissant alternant entre dream theater, satriani pour le solo, un finish à la Black Label Society. Un enchaînement direct sur "The Voice Within Your Soul" une intro entre Metallica et Slipknot, puis un magnifique titre progressif chanté par Gus Monsanto (Adagio, "Dominate"). "Eternal Love" s’introduit en guitare acoustique façon Led Zep' sous influence Brésilienne, Gus Monsanto encore en grande forme sur ce titre très large, une dimension digne de Sixx A.M (Motley Crüe), le solo final m’a fait penser à notre ami Parisien KB. Le cinquième de l’album "The Inner Struggle" ajoute une touche metal hardcore avec la complicité de Buzz (Tubular Brain), de Mattjö Haussy (MadOnAGun), sorte d’hymne entre du SOAD, du Bon Jovi et du Eths le tout sous potion hardcordienne surpuissante. Ça décrasse !!! "What You’ve Been Through" glisse juste après, un riff destructeur à la Zakk Wylde avec un solo à la Steve Vaï, bon là c’est clair Julien Damotte déchire tout, en plus c’est lui qui chante sur celle là et il gère grave. Le finish de ce titre est énorme avec des cris fédérateurs façon Rammstein. Un peu de répit avec l’intro de "Dying" laissant la place au piano mélancolique inspiré, un titre qui reprend sa fougue progressive avec une tonalité de voix de Julien entre Staind et Sixx A.M, du contre temps, des accélérations, un passage hispanisant, un solo à clouer le bec au meilleur, ressentis de Dream Theater sur ce titre. J’adhère. "Death" s’introduit au piano dans la lignée du titre précèdent mais en restant en tempo slow, il n’y a qu’en regardant sur la pochette que l’on se rend compte que ce titre est l’œuvre de Julien uniquement, les chœurs, les claviers, la basse, les guitares, enfin tout quoi ! Il est vraiment très fort le bougre, le son est intense et large. Le dernier titre "Ending Chapter" est le bouquet final de ce feu d’artifice avec en guest guitare solo Christophe Godin et Mattias Ia Eklundh (Freak Kitchen) ainsi qu’une voix féminine de toute beauté par Maya, 12’11 de bonheur d’expérimentation. Un régal je vous dis !!!