Le groupe
Biographie :

Jamey Jasta (de son nom James Shanahan, né le 7 Août 1977) est un chanteur de hardcore et fondateur du groupe de metal hardcore Hatebreed ainsi que du groupe de sludge / metalcore Kingdom Of Sorrow. Personnage populaire dans milieu de la musique metal, il a présenté sur MTV "Headbangers Ball" et aussi a animé le "Metal Hammer Golden God awards" en 2007. Il est apparu également en tant que guest avec le groupe Asesino sous le pseudonyme "El Odio" Vers 2011, il se décide à commencer une carrière solo avec son premier album prévu pour l'été 2011 : "Jasta". Suivent "The Lost Chapters" en 2017 et "The Lost Chapters, Vol. 2" en 2019.

Discographie :

2011 : "Jasta"
2017 : "The Lost Chapters"
2019 : "The Lost Chapters, Vol. 2"


Les chroniques


"The Lost Chapters, Vol. 2"
Note : 15/20

Évidemment, personne ne présente plus Jamey Jasta. D’une part parce que sa trogne, de l’autre parce que son charisme ou encore pour ses facultés à endiabler des fosses. Evidemment (x2), présenter Jasta n’est autre que le terrain de jeu privé (enfin pas tellement) du bien dénommé Jamey Jasta. Evidemment (x3), oui traduit en français “Jamey” fait un peu moins “styley”. Evidemment (x4), nous parlerons de "The Lost Chapters, Vol. 2" paru il y a quelques temps et étant la suite logique "The Lost Chapters" paru en 2017.

Le principal intérêt de ce projet solo est, non seulement de faire plaisir au monsieur, mais aussi à nos oreilles et des tonnes d’invités. De Corpsegrinder à Max Cavalera, Jesse Leach ou Howard Jones, aucun titre de ce volume 2 n’échappe à son invité. Osant donc ce que ses prédécesseurs n’avaient point réalisé jusqu’ici, ce disque aux allures de compilation est un condensé de leçons en tous genres. Du hardcore moderne aux basiques old school, Jasta revisite ici sa vision de la musique qu’il aime tant. Et, nous, simples mortels regardons ou plutôt écoutons ce disque de façon fort contemplative. Non pas qu’il révolutionne quoique ce soit, mais rien que le fait qu’il regroupe des chanteurs aussi talentueux impose le respect à lui seul. Ajoutons à cela que ce disque est aussi efficace que redoutable et "The Lost Chapters, Vol. 2" signe donc un sans-faute. Enfin, si : la reprise de Megadeth. Même quand c’est Jasta, désolé mais je n’y arrive pas.

Comment appréhender ce disque depuis sa sortie ? Lancer "Strength To Draw The Line", "Just Breathe", "They Want Your Soul" ou "Spilled Blood Never Dries". De préférence les fenêtres ouvertes, le son bien fort en ayant pris le soin de virer tous les objets contondants. Ou alors sur l’autoroute. Mais avec un limiteur de vitesse. On respecte la loi ici.


Rm.RCZ
Mars 2021




"Jasta"
Note : 18/20

Jamey Jasta, ce nom évoque probablement quelque chose à la majorité qui lit ceci. Leader de Hatebreed, il a sa propre maison de disques, sa ligne de vêtement. Il a crée le groupe de sludge hardcore Kingdom Of Sorrow, a fait un autre groupe il y a bien longtemps appellé Icepick. Ne comptons pas ses participations avec divers autres groupes. Ici il se lance dans l'épopée solo avec un album au nom de "Jasta" tout simplement. Le premier titre ne fait pas dans la dentelle, c'est du pur Hatebreed, bien violent, ça rentre dans le lard direct !

Les riffs sont bien sévères, la double pédale fait mal et Jasta hurle comme à son habitude. Mais bon, on n'est pas ici pour entendre du Hatebreed n'est ce pas ? Sinon il ne fallait pas faire un album solo. Eh bien justement, le deuxième titre surprend. Jasta se lance dans une chose qu'il n'avait encore jamais faite, une voix mélodique, claire. Eh bien, cela fonctionne. Un titre un peu moins violent, plus mélodique globalement mais très efficace. Les enchaînements sont un peu dans un style : chanson violente, puis plus mélodique, puis plus violente, etc. Les titres, bien écrits et intéressants, ont tendance à tourner un peu en rond et vers la moitié on commence un peu à s'ennuyer. Et là, l'album prend un tournant inattendu. Les guest stars entrent en scène, le premier étant Randy Blythe (Lamb Of God) nous donnant une partie vocale des plus effrayantes et morbides. Les suivants sont Zakk Wylde, Mark Morton, Philip Labonte, Timb Lambesis et Ivan Moody. Les titres partent du coup des fois un peu plus death, plus heavy, plus violents, le tout suivant le protagoniste invité sur la piste. Jamey Jasta avec Zakk Wylde n'empêche, ça le fait grave !

Le son est tout juste parfait, ni plus ni moins. Les titres sont très intéressants, très bien construits et quand on pense avoir tout entendu, les guests font remonter le pression de dix crans. Une réussite cet album solo ? Tout à fait !


Danivempire
Novembre 2011


Conclusion
Le site officiel : www.jameyjasta.com