Sample de départ digne d’un film d’horreur et hop, c’est parti pour 12 titres de violence gratuite. On démarre sur le titre "Suicide Icon" dont la lenteur du riff primaire nous donne directement envie de dandiner de la tête, ça change des débuts d’album démarrant sur un rythme bien rapide, c’est groovy, lourd, on sait dans quoi on met les pieds, enfin les oreilles. Vient ensuite "Dead and Gone", rythme plus rapide, amateur de d-beat, de breakdown rapide et parties two step, je dis "bienvenue" ! Ce titre regorge de parties différentes, ça permet de ne pas se lasser. Pas le temps de respirer, ça enchaîne directement avec "Fill The Silence" et son monstrueux break qui ravira les headbangers. Après quelques titres plus rapides, on revient à quelque chose de plus lent et groovy : "Collapse Aftermath", même punition, breaks qui tâchent et détachent, seulement là, petite nuance avec un petite partie au piano en fond sonore qui vient conclure. A peine une lueur de gentillesse, c’est reparti de plus belle avec "Vanishing Point", construite sur le même moule que les précédentes, toujours efficace. Retour à la lenteur avec le titre "Dedication", avec lequel s’ajoutent quelques parties plus mélodiques, encore un bon point. Sur "Bright Shadows", le quintette nous démontre qu’il sait maîtriser ses instruments avec cette instru mélancoliquement lourde. A peine les 2 minutes terminées que c’est reparti pour un enchaînement de breakdowns avec "Buried Under Dejections", "Daylight In Agony" et "One Thousand Failures", amis mosheurs, faites place ! Le dernier titre "The Answer Remains Unknown" clôt ce chapitre de façon apocalyptique. It Came From Beneath frappe fort avec ce premier opus. J’aurais seulement peut-être retirer 1 ou 2 titres afin de ne pas surcharger cet album mais le choix et placement des morceaux font que cela est aéré, de plus la qualité de la composition et d’enregistrement fait que les Lyonnais peuvent faire un bon petit bonhomme de chemin avec.