Le groupe
Biographie :

C'est en Avril 2005, suite au split de Dying Tears que l'histoire d'Interria commence. Jenni Signorino, Stef Montiel, Julie Henau et Manu Solive décident de continuer l'aventure musicale et d'évoluer vers un metal plus actuel, plus ouvert, avec des textes principalement en Français. Rejoint par Xavier D. (ex-7th Nemesis) et par Simon B., le groupe entame alors une phase de composition au cours de laquelle une dizaine de morceaux verront le jour. En Novembre 2005 Manu Solive est remplacé par Franck Métayer (ex-The Old Dead Tree) et en Février 2006 Simon B. est remplacé par Fabien Calmon. Démarre alors l'enregistrement de quatre titres pour un premier mini-CD qui verra le jour en Juin 2006. Fin 2006, Interria commence une série de concerts qui part des meilleures salles parisiennes (la Scène Bastille, La Maroquinerie) et va crescendo jusqu'au “Metal Female Voices Festival” en Octobre 2007. Un ensemble de prestations intenses et remarquables grâce auxquelles le groupe se voit d'ores et déjà programmé pour ouvrir sur la grande scène du prochain Raismesfest en Septembre 2008. En parallèle, IInterria s’est enfermé au fameux Loko Studio (Mypollux, Sidilarsen) pour enregistrer son premier album sous la houlette de Guillaume André et de son équipe en Janvier / Février 2008. Une expérience qui a permis au groupe de faire évoluer son univers musical et de dépasser ses limites...

Discographie :

2006 : "Interria"
2008 Digital-EP
2009 : "Les Corps Impatients"


Les chroniques


"Les Corps Impatients"
Note : 18/20

Ca y est !!!!!! "Les Corps Impatients", premier album de nos jeunes certes, mais ô combien prometteurs et talentueux Parisiens d’Interria est enfin dans les bacs (enfin plutôt à disposition de tous sur le site du groupe me direz-vous mais cela revient au même)… C’est qu’il se sera fait attendre celui-là ! N’étant créé que depuis 2005 seulement et nous ayant déjà fait saliver avec leur première démo "Interria" en 2006, suivie par un "Digital-EP" en 2008 contenant les déjà incontournables "Nemorkia" et "Mindustrial", le combo remet la sauce avec un disque d’onze titres bien ficelés et carrés, soigneusement empaquetés dans un digipack à l’artwork très pur et travaillé qui ne pourrait correspondre mieux à la musique à proprement parler. On commence donc par "0", petite intro electro discrète avant d’enchaîner avec quarante minutes de metal industriel (comme le soulignait Petebull à la chronique du MCD "Interria", poser le doigt sur le style exact d’Interria est assez fastidieux, mais comme ceci dit, les influences metal indus sont celles qui ressortent le plus…) fort d’une production ultra costaude et d’un son des plus clean et respectables. Alors le groupe ne perd effectivement pas son temps à proposer des compositions ultra complexes et mise tout sur l’efficacité. Avec grand succès car pour être efficace, ça l’est : loin de tous ces groupes qui polluent la scène du metal à chant féminin en avançant tout le temps les mêmes styles, combinaisons, riffs, types / lignes de chant et j’en passe et des meilleures ; le tout est lourd, bien agencé, original et irrésistiblement accrocheur (grâce aux ambiances electro notamment qui font totalement partie intégrante de chaque piste). Mais le point fort et du groupe et de l’album réside selon moi irrémédiablement dans leur fantastique vocaliste : Jenni ! Pour moi, un chant varié a toujours eu plus de valeur qu’un autre plus monotone et linéaire qui m’endort plus qu’autre chose, et on est en plein dans le mille avec Jenni. En effet, si déjà à l’occasion de "Interria" elle n’utilisait pas sa voix chaude sur deux chansons de suite de la même manière, elle ne s’en est pas arrêtée en si bon chemin depuis, et sa technique a évolué de manière phénoménale, surtout au rayon de la puissance où elle atteint à présent un niveau vraiment impressionnant (comme sur "Nouvelle Ere" dont la ligne de chant et le punch du refrain sont absolument exquis). Par contre, j’ai toujours eu du mal avec les paroles en Français, mais je dois bien avouer que les paroles des "Corps Impatients" sont loin de m’importuner. Que du contraire : même si les textes ne prétendent pas officier dans de la haute poésie, ils sont tout de même bien pensés et c’est à tue-tête qu’on les scandera car oui, chaque titre comporte toutes les caractéristiques d’un tube, même si plusieurs ressortent ("Nouvelle Ere", "Mindustrial", "Nemorkia" et "Voodoo" pour ne citer qu’eux). En conclusion, Interria marque très fort le coup avec ce premier album, qui nous aura fait baver d’impatience (sans jeu de mot s’il vous plait) et qui prouve sans doute possible et imaginable que les Parisiens ont bel et bien leur propre univers, tout simplement unique. Attention à la tornade Interria car vous n’en ressortirez pas indemnes !


Ichigo
Mai 2009




"Interria"
Note : 13/20

Si Interria est un groupe nouveau venu sur la scène metal Française, il n'en demeure pas moins que les musiciens qui le composent ont déjà un passé (Dying Tears, The Old Dead Tree, 7th Nemesis) et cela explique le caractère très "pro" de ce MCD. "Mindustrial" nous plonge de suite dans un metal teinté de samples et d'éléments électroniques, ceux-ci ont d'ailleurs une part prépondérante dans les morceaux du groupe. Autre élément majeur, Jenni, la chanteuse, qui semble pouvoir exceller dans tous les registres... on reprochera simplement que les paroles chantées en Français ne soient pas toujours compréhensibles. Réalisé par le groupe lui-même, ce MCD bénéficie d'un son lourd et massif digne d'une production Allemande, notamment aux niveaux des guitares. Bien malin celui qui pourra coller une étiquette à Interria, cela pourrait être autant "metal industriel", que "rock electro" ou même que "gothic rock". Quoiqu'il en soit, cela plaira aux amateurs de metal moderne. Ce MCD nous réserve une bonne surprise avec le puissant et envoûtant "Splendide Unité", preuve que le groupe sait ne pas user et abuser toujours de la même recette. Chaque membre semble en tout cas avoir tourné la page de ses précédentes expériences musicales pour se donner pleinement et explorer de nouveaux horizons avec Interrria.


Petebull
Février 2007


Conclusion
A écouter : L'impact (2006)

L'interview : Le groupe

Le site officiel : www.interria.net