InnerSphere nous ouvre son univers avec un deuxième album. Intitulé "Omfalos", il fait suite
à un EP et un album pour le groupe tchèque créé en 2015 par Míra Litomerický
(guitare / chant, Return To Innocence) et Lukáš Mai (Sinetrium). Le line-up est complété
par Mára Hubocky (basse / chant) et Filip Wintr (batterie).
On débute avec "Pressentiment", une introduction à la fois inquiétante et mélancolique, qui
nous envoie directement sur "The Darkest Hour", un morceau à la fois solide et très
mélodique. Les hurlements massifs entrent en jeu pendant que les musiciens nous assènent
riff par riff, tout en se concentrant sur l’efficacité des riffs, alors que "Above" est beaucoup plus
axée sur des leads enchanteurs et une langueur prenante. Le morceau est entrainant et
surmonté de quelques effets qui apportent une part de tristesse au titre, tout comme la
majestueuse "Fire". Le morceau est lent, et parfois agrémenté d’accélérations intéressantes
qui nous ramènent sur cette langueur pesante, tout comme la prenante et lourde "Omfalos".
Son refrain résonnera longtemps dans votre esprit.
L’album continue avec "Wisdom", un titre très lent qui rappelle un doom / death aux
harmoniques planantes et enchanteresses, mais qui garde également des sonorités plus
brutes, puis c’est "Blackness", un titre solide, qui prend la suite. Le morceau est très axé sur
cette rythmique aux leads tranchants, mais également sur ce groove et ces tonalités
massives, à l’inverse de la mystérieuse et sombre "Nature Of Sorrow", un morceau assez
accessible qui met la basse à l’honneur, laissant aux guitares la capacité de placer des
leads entêtants. "The Embodiment" prend la suite avec à la fois un death mélodique perçant,
mais également une noirceur et une mélancolie intéressantes, avant de finir sur "The Fall", un
titre très lent et très lourd. Les influences doom / death voire même gothiques du morceau
sont indéniables, et collent parfaitement au groupe.
InnerSphere virevolte entre ses différentes influences pour nous offrir un "Omfalos" riche. Si
certains morceaux ont tendance à être répétitifs, le groupe semble avoir trouvé un penchant
pour la langueur qu’il maîtrise à la perfection, et qui lui sied très bien !
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