Le groupe
Biographie :

Innerchaos distille un crossover au sein duquel cohabitent la puissance et les riffs metal, l’énergie du rock, les structures du prog, et surtout une bonne dose de groove. Les compositions du groupe alternent agressivité et passages atmosphériques, tout en mettant l’accent sur les variations et les mélodies vocales.

Discographie :

1998 : "5TD" (Démo)
2000 : "Into The Pit" (Démo)
2002 : "Neopolis"
2005 : "Different Stories"
2007 : "Instant Replay"
2010 : "Cenote"
2015 : "Phase Inversion"


Les chroniques


"Phase Inversion"
Note : 16/20

Innerchaos, groupe de la région parisienne, nous revient avec son nouvel album (le cinquième de sa carrière), toujours en autoproduction (mais en distribution chez Cheap Noiz Records) avec "Phase Inversion" que j’ai le plaisir de vous présenter aujourd’hui. Je vous arrête tout de suite, avec Innerchaos on n’a pas affaire à du metal à proprement parlé mais plutôt à un rock progressif saupoudré de technique et de mélodies.

Si vous ne connaissez pas le groupe, Innerchaos évolue en power trio et est formé de Bertrand Drecourt au chant et à la guitare, Bruno Gadiot à la batterie et enfin d’Olivier Defives à la basse. Comme je vous disais, avec Innerchaos on plonge au beau milieu du rock progressif plus influencé par King’s X, Police, Rush, Genesis ou encore Jeff Porcaro et Opeth époque "Damnation". "Phase Inversion" compte 11 nouveaux titres pour 48 minutes de musique. Pour ma part, je dois admettre que j’ai été très surpris à l’écoute de cet album, moi l’habitué de metal pur et dur, je dois avouer que plusieurs écoutes m’ont été nécessaires afin de m’abreuver au maximum de toutes les nuances présentes sur ce disque, mais apparemment c’est devenu une fâcheuse habitude avec Innerchaos. Cet album me fait donc découvrir le travail d’Innerchaos, je dois vous l’avouer, et je dois aussi vous avouer que cet album souffle le chaud et le froid, il y a beaucoup de travail certes sur cette production niveau sonorités, arrangements progressifs, mais hélas je cherche encore la puissance du metal. Je vous disais un peu plus haut que l’on n’a pas affaire à du metal mais plutôt à un crossover entre pop, rock et prog ; et là, effectivement lorsque l’on prend ces paramètres en compte, le monde et l’univers d’Innerchaos s’ouvrent indéniablement.

Si vous aimez les ambiances calmes, posées, les longs phrasés de guitares et les solos biens écrits, "Phase Inversion" est un album pour vous, et puis mince, c’est un trio français qui montre que chez nous on a quand même de sacrés groupes. Côté technique, "Phase Inversion" a été enregistré par Olivier, Bruno et Bertrand, mixé et masterisé par Bertrand au Cheap Noiz Studio. Sachez également une chose : "Phase Inversion" est une autoproduction pure, on est bien loin du music business, les amis, et franchement ça fait du bien. Si vous avez envie des les soutenir, rendez-vous ici où vous pourrez vous faire plaisir, j’en suis certain. Sachez aussi que "Phase Inversion" est également disponible en mode dématérialisé sur les principales plateformes de téléchargement et de streaming comme iTunes, Amazon MP3 ou encore Fnac Jukebox, Deezer etc. En résumé, je dirais que "Phase Inversion" saura ravir les fans de musique rock, pop, de progressif, et bien entendu de guitare.


Vince
Janvier 2016




"Cenote"
Note moyenne : 09,5/20

Ne connaissant pas du tout les morceaux précédents du trio parisien, j’entame donc ma chronique de "Cenote". C'est tout abord une agréable surprise avec "Tainded Tech" et "I’m The Real Man", mélangeant des sonorités rock, progressif, funk, voire blues… et un léger, j’ai bien dit LEGER, soupçon de metal. En effet, je suis un peu déçu sur ce point… C’est pas très metal, et je me rends compte qu'encore une fois iTunes ment en les mettant dans la catégorie "metal"… car mis à part quelques licks, je trouve rien de particulier "métallistiquement" parlant.

On peut déjà faire un constat sur le son, c’est quoi ce son de guitare ? Le seul mot qui me sort de la bouche, c’est "bouillie", mais reste à savoir si c’est volontaire ou non… Couplé à la voix, on ne distingue AUCUNE note de guitare… heureusement que la voix, elle, est de bonne facture ! Mais vous n’attendez pas à une voix gutturale mais plutôt "rock". "Monk Shit" est, quant à elle, aussi très bizarre, et peu facile d’accès, ces changements de tempo incessants me perturbent, on apprécie à peine le riff que ça change… mais par contre, je les félicite pour cette technique qui leur permet d'être en place, ce n’est pas donné à tout le monde de faire des compositions dans cette lignée, cela demande beaucoup de concentration. Arrivent les titres "Cenote" et "Disappear", on s’habitue quand même à ce son de guitare, et on essaye de se concentrer pour rester attentif au moindre changement de tempo, on a juste l’impression d’être au milieu d’un grand jam !

C'est au tour de "Twisted Brains" et "Secret Palace", à partir de ce moment, je décroche, peut-être pas assez de chant, et un côté trop instrumental, on a l’impression d’entendre le même morceau, et on ne distingue plus clairement les morceaux… à mon plus grand regret. J'attaque un peu déboussolé "The Tale Of John Kastner". Tout d’abord, je préfère la seconde partie, qui paraît moins poussive que la première. Et puis dans cette seconde partie, on trouve ENFIN du metal vers la fin. Mais bon, cette surprise est de courte durée car le dernier morceau arrive, c’est "Addicition", pas sûr qu’on soit addict à ce titre car il est placé au mauvais endroit dans le disque, il aurait plus trouver sa place juste après "Disappear".

Que dire à part "déception", les morceaux ont beau être très bons et très recherchés… mais l’album perd en puissance avec tous ces chagements de tempo un peu "prématurés". Les musiciens sont bons, l'ambiance de l'album est très bonne aussi, le son de la guitare surprend… J'ai bien l’impression que le prog et moi, ça fait deux.


Motörbunny
Octobre 2010
Note : 10/20

Ce groupe de heavy metal à tendance progressif avec son album "Cetone" m’a vraiment déplu. Je sais que commencer d’entrée de cette façon n’est pas politiquement correct mais après nombre de chroniques effectuées au niveau heavy prog metal, je n’ai rien trouvé de prenant dans cet album. Le son n’est pas d’une grande qualité, le chant se suit et se ressemble (malgré quelques variations sur "The Tale Of John Kastner 2") et niveau instrumentation, il n’y a vraiment rien d’innovant. Pour ainsi dire, je dirais que cet album est plat et insipide. Tout est déjà entendu et re-entendu. Alors comme toujours, les puristes de heavy progressif metal y trouveront de l’intérêt et c’est ce que je souhaite pour que le groupe puisse avancer. Mais de mon côté, c’est un album qui aura beaucoup de difficultés à sortir du lot. Par ailleurs, des webzines notent correctement "Cenote" donc sûrement que cet album n’est pas aussi plat que je le pense. Après, on accroche ou on n’accroche pas, mais pour moi, c'est le deuxième cas.


JU
Octobre 2010
Note : 09/20


Conclusion
Le site officiel : www.innerchaos.net