Inhuman Architects vient nous enlever. Créé en 2020 au Portugal par Fábio Infante
(chant) et Fábio Azevedo (guitare), le groupe recrute un premier line-up et entre en studio
pour enregistrer son premier titre. Marcus Reis (batterie) et Susana Gamito (basse)
marchent aux côtés du duo pour la sortie de "Paradoxus", le premier album du groupe.
Le groupe a fait confiance à Titanforged Productions pour l’enregistrement, le mix, le
mastering et la production de son album, qui est ancré dans un deathcore aux influences
slam très lourd et moderne. "In Adventu Deorum", la sombre et courte introduction, nous
place immédiatement les éléments avant "Behold The Creator", une composition groovy et
motivante qui ne mettra pas longtemps à lancer la fosse. Mosh parts, breaks, palm mute et
bass drops font partie intégrante de l’univers des Portugais avant "Defying The Gods", un titre
qui pioche dans un brutal death massif pour agrémenter cet univers violent. On continue
avec la malsaine "Nephilim" et ses influences entêtantes et vicieuses qui n’oublient jamais la
violence pure sous la noirceur, puis avec "Nibiru's Wrath", un morceau qui propose des
tonalités aériennes pour contraster avec la rythmique solide.
Les sonorités modernes et
écrasantes reviennent bien vite sur "Interplanetary Suffering", le premier titre que le groupe
avait dévoilé qui a été retravaillé pour l’occasion. Le morceau garde sa base deathcore tout
en se parant d’une lourdeur majestueuse, puis l’agressivité pure refait surface avec "Astra
Natus Est", un morceau assez old school et efficace aux pointes techniques. "The Great
Deceiver" pioche dans quelques tonalités prog pour renforcer cette lourdeur assommante,
alors que "Night Intruders" renoue avec la noirceur et la dissonance avant "Vortex", le dernier
morceau, qui regroupe dissonance, sonorités oppressantes, technicité et violence pure pour
une composition écrasante et fédératrice.
Avec ce premier album, Inhuman Architects nous propose un son violent et travaillé.
"Paradoxus" développe des riffs agressifs agrémentés d’influences lourdes, oppressantes,
dissonantes et sombres pour se créer un son riche et intéressant sous le drapeau de la
rage.
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