Un triceratops (si si je l’ai vu dans Le Petit Dinosaure Et La Vallée Des Merveilles) dans une combinaison de cosmonaute orné d’un patch Mickey Mouse (en tout cas on l’imagine) et on ne sait pas trop si ce que cela recouvre sera de l’ordre du génie ou du bordel intergalactique. Prenez le Big Bang ! Tout le monde connaît, la création de l’univers, une explosion de désordre avant l’apaisement et la création de ce que nous sommes, là en train d’écouter de la musique. Je pars loin là nan ? Bon et bien imaginez un big bang audio mais qui lui, ne s’arrêterait jamais, eh bien vous avez l’état d’esprit de cet album au modeste nom de "The Fall And Rise And Fall Of Inferno Sci-Fi Grind'n'Roll". Un florilège de condensé de compressé de jus de n’importe quoi ! Des sonorités electro-bruitistes, du son qui crache, des distos fusillantes traçant des riffs fou furieux d’horizons métalliques diverses, un bon gueulard au micro, des accalmies inattendues, le tout contenu dans un enregistrement qualitatif et une précision de jeu irréprochable. Oui parce que contrairement à ce que le nom du groupe pourrait laisser penser, ce n’est pas du grindcore qui empoussière vos tympans, et on a même droit à d’imprévisibles sonorités bien plus "roots". 0 ? 20 ? 7 ? 17 ? La note importe peu et finalement Il est impossible d’en mettre une seule… Inferno Sci-Fi Grind'n'Roll ne ferait-il pas partie de ces albums que l’on écoute rarement (pour ne pas dire jamais) mais que l’on est tellement content de posséder ?!
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