Le groupe
Biographie :

Infernalizer est le nouveau projet de Claudio Ravinale (Disarmonia Mundi, The Silverblack, 5 Star Grave, The Stranded), influencé par le metal des années 80 (Iron Maiden, Alice Cooper, Danzig) et le gothic rock (Type O Negative, The Sisters Of Mercy). Le premier album, "The Ugly Truth", sort en Février 2021 chez Rockshots Records

Discographie :

2021 : "The Ugly Truth"


La chronique


Il y a des matins où on se lève sans vraiment savoir de quoi la journée sera faite. Pour le coup, la mienne contenait un passage où je vous parle d’Infernalizer , le nouveau projet de Claudio Ravinale (chant, Disarmonia Mundi, 5 Star Grave, The Stranded), qui propose "The Ugly Truth", son premier album. Changement total d’univers avec ses précédents projets, puisque l’homme se tourne vers un metal alternatif / industriel aux influences aussi diverses que variées. On retiendra Marilyn Manson, Rob Zombie, Type O Negative, The Sisters of Mercy ou encore Wednesday 13, et on lance l’album.

Une longue introduction nommée "Night Shift" nous ouvre très lentement les portes de cet univers, qui est finalement assez entraînant et planant lorsque l’on arrive à "The Outsider". Un petit côté The 69 Eyes, qui mettra probablement en avant le vocaliste sur scène, puis on retrouve ces prouesses vocales perçantes sur "Leaving So Soon?", avec une rythmique assez simple mais efficace bourrée de samples et d’effets. On continue avec "In Retrospect", un morceau qui pioche visiblement dans du thrash metal aux mélodies intéressantes, mais le mix laisse la voix en avant, et c’est accompagné de quelques choeurs que le frontman essaye de nous motiver. On repart dans des tonalités mélancoliques pour "Cruel Intentions", avec toutefois une rythmique plus lourde et des effets cybernétiques dans la voix ainsi qu’une ambiance gothique, puis c’est "The Ugly Truth", le titre éponyme, qui prend la suite. Le groupe reste dans des sonorités sombres et angoissantes, accompagnées de quelques cris, et il est probable que le passage au live leur permette de mettre en avant l’identité visuelle de la formation, tout comme sur "In This World Or The Next", un morceau assez pessimiste et brut, qui motivera probablement quelques personnes à remuer la tête. "Leave A Scar" prend la suite, et bien que la démarche semble personnelle, elle reste très froide et dans les mêmes tonalités que les titres précédents. Annoncé comme l’une des influences majeures, c’est Type O Negative que le groupe a choisi de reprendre, avec l’emblématique "I Don’t Wanna Be". Si vous ne connaissez pas le titre, il est possible que vous le trouviez entraînant. Si comme moi vous l’aimez, ce sera plus complexe malheureusement. On sent que la démarche est sincère, mais… il manque quelque chose. L’album prend fin avec "Autumn Of Terror", un titre que j’associerai personnellement à Jack L’Eventreur, et qui se trouve être une composition instrumentale sombre et planante axée post-punk très intéressante.

J’ai écouté Infernalizer en entier, c’est promis. Pour être honnête, je ne sais pas ce que les musiciens voulaient faire avec "The Ugly Truth", et je suis probablement passé à côté du message, mais je suis content qu’il ne dure qu’une demie-heure. En live ? Peut-être.


Matthieu
Février 2021


Conclusion
Note : 10/20

Le site officiel : www.facebook.com/infernalizerofficial