Le groupe
Biographie :

Infecting The Swarm est un one-man band de brutal death metal allemand formé en 2012 et dans lequel opère Hannes S. (chant, guitare, basse, programmation / ex-Chordotomy). Après une démo de 2 titres parue en 2013, Infecting The Swarm sort son premier album, "Pathogenesis", en Mai 2014 chez Lacerated Enemy Records.

Discographie :

2014 : "Pathogenesis"


La chronique


Ce premier album est la mise en place d’une trilogie basée sur le concept de l’homme qui se trouve en contact avec un virus venu d’un autre monde et qui infecte l’humanité. Quand le brutal death parle de science-fiction donc. La pochette de ce premier album sur ce concept est magnifique, elle ferait un superbe tableau dans mon salon ! Je ne sais pas trop de qui elle est, mais j’adore ! Ne vous plantez pas, ceci n’est pas du prog metal à concept science-fictionnesque, mais du brutal death ultra rapide, et c’est un euphémisme tellement la musique oscille entre rapidité et… rapidité. "Exogenous Corruption", le second morceau, me fait éclater de rire à 2 minutes pile, à vous de découvrir pourquoi…

Revenons à nos moutons donc, ceux-ci sont allemands ou plutôt celui-ci car c’est un one-man band, et complétement dingue, car pour faire un album aussi fou et extrémiste, il faut être complétement nazebroque ! "Ah ah, c’est genial" comme dirait un certain Patrick... et il n’a pas tort ce Patrick.. Salut Patrick (non, ce n’est pas une contrepèterie...). D’entrée de jeu c’est l’apocalypse, un truc de malade, j’ai rarement entendu un album aussi extrêmement aussi bien branlé. Alors si c’est ça l’avenir de l’humanité, moi je prends de suite ! "Ionic Anomaly", qui est donc cette entrée en matière terrible, montre ce à quoi il faut s’attendre : des riffs assassins joués à la vitesse de la lumière, un chant digne d’un grondement métallique de vieille charrette. La classe quoi ! Là je dis : "Big surprise !", car j’accroche à la première écoute ! C’est simplement ultra violent et bien que ma quête infinie de l’extrême brutalité musicale ne se terminera jamais, ce groupe vient de placer un parpaing de deux tonnes dans ma besace. Seule ombre au tableau, c’est qu’on a affaire à du drum programming, donc pas de vrai batteur dans le groupe, et en temps normal j’aurais stoppé net le skeud pour le foutre dans les chiottes. Je ne le ferai point car c’est bien foutu et on pourrait facilement se faire avoir tellement la batterie est bien programmée et mixée. Emeth, qui a un vrai batteur, évolue un peu dans le même style, pour situer un peu Infecting The Swarm. Mais il n'y a pas de batteur, mais il n'y a pas de batteur, mais il n'y a pas de batteur !!! Ne dites pas à vos potes que c’est un one-man band et qu’il ont face à eux du drum programming, on verra la quantité de ceux qui se feront avoir.

Quelque part, le groupe est dans l’évolution d’un style musical qui, poussé à l’extrême, a plus besoin de technologie que de bras humains. Amis batteurs, vous savez ce qu’il vous reste à faire, le combat pour votre survie dans le monde du brutal a commencé. Sinon c’est un superbe album qui a tout ce qu’il faut pour être monumental mais qui mériterait un vrai... batteur !


Davidnonoise
Mai 2014


Conclusion
Note : 16/20

Le site officiel : www.facebook.com/infectingtheswarm