Le groupe
Biographie :

Imperial Age est un groupe de metal symphonic russe formé en 2012 et actuellement composé de : Belf (basse / Ashen Light, Rubicon, Stigmatic Chorus, Виконт, Изморозь, Огонь Палатина, ex-Blackcrowned, ex-Divizion S-187, ex-Pitchblack, ex-Sinful, ex-Коrsика, ex-Путь Солнца, ex-Esgharioth, ex-Revelance, ex-Невидь, ex-Teogoniya), Alexander Osipov (clavier, chant / ex-Revelance), Jane "Corn" Odintsova (clavier / chant) et Anna KiaRa (chant / KiaRa, ex-Оскорд). Imperial Age sort son premier album, "Turn The Sun Off!", en Décembre 2012 chez Imperial Music Russia, suivi de "The Legacy Of Atlantis" en Février 2018 chez Adulruna, et de "New World" en Août 2022 chez Atlantean Records.

Discographie :

2012 : "Turn The Sun Off!"
2014 : "Warrior Race" (EP)
2016 : "Warrior Race" (EP)
2018 : "The Legacy Of Atlantis"
2022 : "New World"


La chronique


Approcher une chronique en faisant mention de l’originalité d’un album est prendre le risque au final d’être soi-même cantonné dans le même créneau. Pour justement éviter ce piège et me retrouver au banc des accusés du manque d’originalité, je vais aborder cette chronique autrement. Le problème demeure entier tout de même, et avec la diversité des albums disponibles dans ce merveilleux monde du metal symphonique, il faut voir le tout différemment, je crois.

De prime abord, questionnons-nous sur qui est le public cible d’Imperial Age. Si 100 000 visionnements sur l’ensemble des 7 continents pour leur concert orchestral, en ligne, en 2021, le succès de leur campagne d'auto-financement ou bien la simple (mais combien impressionnante) reconnaissance de nul autre que Christofer Johnsson (fondateur de Therion) ne vous confirment pas que ce groupe à sa raison d’être, rien ne le fera. "New World" est le troisième album studio du groupe, russe principalement, mais ayant dû élire domicile en Turquie, suivant les dénonciations de la guerre en Ukraine par les deux membres-fondateurs du groupe, Alexander Osipov et Jane "Corn" Odintsova (tous deux chanteurs au sein du groupe).

Je trouve la production un peu mince, un peu comme celle du dernier Fairyland, cependant, après quelques pièces, l’on s’habitue et cela ne vient pas trop ruiner l’expérience. Seulement, un mix plus puissant, avec plus de dynamique, aurait mieux servi la musique d’Imperial Age qui, de par ses arrangements orchestraux, demande un son plus grand que nature. C’est d’ailleurs là en partie que le groupe se démarque des autres du genre, car le côté symphonique est utilisé ici de manière beaucoup plus théâtrale que comme simple accompagnateur de leur musique. Tout ceci culmine d’ailleurs sur l’impressionnante pièce de plus de 18 minutes qui clôture l’album. Honnêtement, il est facile de comprendre pourquoi Imperial Age a attiré l’attention de Christofer Johnsson tant les similarités entre eux et Therion sont nombreuses, autant au niveau des performances vocales, typiques de l’opéra, que du côté tragique et dramatique de la musique.

En toute honnêteté, j’ai été agréablement surpris par "New World" et je crois qu’un simple paufinement de la production pourrait permettre au groupe de s’élever au premier rang des groupes de metal symphonique.


Mathieu
Août 2022


Conclusion
Note : 16/20

Le site officiel : www.imperial-age.com