Le groupe
Biographie :

Hunting Horror est né quelque part en 2013 comme un projet solo instrumental lancé par The Painter (guitare, basse, programmation, mix/mastering) et débute sa carrière en 2014 avec la sortie de son premier EP "Prohibition". Après avoir reçu de nombreuses critiques positives de plus de 50 magazines et webzines autour du monde, le projet solo évolua lentement en un véritable groupe avec l’addition de trois nouveaux membres au chant, à la basse et derrière la batterie. La nouvelle entité formée commença rapidement à travailler sur ce qui allait devenir le premier album du groupe, ainsi que sur sa nouvelle image. Après quelques années d’écriture et de composition, le groupe prévoit de sortir son premier album "Cult[ist]", mixé par HK Krauss au Vamacara Studio de Clisson, via le label M&O Music pour fin 2019, avec la promotionassurée par M&O Office. Débuté sous le nom Squidhead, le groupe change de nom pour des raisons de copyright en 2019 et devient Hunting Horror. Arborant une imagerie influencée par l’œuvre de l’écrivain d’horreur HP Lovecraft, le groupe évolue en live avec costumes, masques et scénographie inspirés par le mythe de Cthulhu.

Discographie :

2019 : "Cult[ist]"


La chronique


“Mais oui Jamy, nous sommes ici face à un disque particulier !”. Ou plutôt un debut album qui a la particularité d’avoir deux noms de groupes. Ou enfin devant un groupe qui a sorti un disque sous un nom avant de l’abandonner (le nom pas le disque) pour des raisons de copyright et donc que le nom sur le disque change. "Cult[ist]" est passé de disque “créé par Squidhead” à disque “créé par Hunting Horror”. Le tout fait par les mêmes Belges (non d’une frite !) et creuser dans le même mythe. Alors “Dis Jamy, comment on fait des béb… Du death metal d’inspiration Lovecraftienne quitte à mettre des tentacules sans tomber dans le shokushu ?”.

Bon d’accord, le “nom d’une frite” était un peu trop prévisible et peu utile puisque nous parlerons ici de gros son et d’un mixage réalisé par HK Krauss (Loudblast, Dropdead Chaos, etc) en terre sainte clissonnaise. Mi-djent, mi-technical death et résolument moderne, cette première offrande à Cthulhu libère la bête qu’Hunting Horror retenait déjà du temps de Squidhead. Avec des relents de Meshuggah comme sur "Verbis Diablo" ou quelques airs death mélo sauce moderne et sons de guitares bodybuildées ("Mad Painter" par exemple), "Cult[ist]" ne se veut pas être un coup de tentacule dans l’eau mais plutôt les quelques secondes où une pauvre proie aperçoit quatre yeux lumineux dans la plus grande osbcurité maritime avant de se faire littéralement déchiqueter. Si, comme lors d’une chasse sousmarine, Hunting Horror a encore quelques ombres à éclairer, la formation propose un opus solide et complet ("Awakening", "Lucid Nightmares"). Soulignons toutefois que la bande aurait peut-être plus à gagner en variant davantage ses ambiances et en les laissant s’exprimer au mieux.

Musicalement, Hunting Horror n’est pas très loin d’un Serenius ou d’un Words Of Farewell. De ce death moderne qui recourt aisément aux machines pour gagner en impact et en atmosphère. "Cult[ist]", de son côté, a quelques imperfections certes, mais a le mérite de se dégager une identité contre vents et marées. Espérons pour la suite que l’océan d’Hunting Horror s’assagisse pour mieux engloutir tout ce qui se dressera sur son passage.


Rm.RCZ
Octobre 2020


Conclusion
Note : 15/20

Le site officiel : www.facebook.com/huntinghorror