Après l'album "The Last Nail In The Coffin Lid" datant de 2016, les Norvégiens de Hex A.D. reviennent avec "Netherworld Triumphant", et cette foi-ci, le groupe nous perd un peu au fil de ces sept nouveaux morceaux.

En effet, ces derniers n'ont pas de fils conducteur et laissent l'auditeur complétement perdu. Puis, autre probléme, la plupart d'entre eux ressortent avec un résultat assez médiocre comme la ballade "Boars On Spears" ou "Ladders To Fire" dans un style doom traditionnel sans peps qui contient beaucoup trop de longueurs et pas assez de rebondissements. Sans être mauvais "Netherworld Triumphant Pt. II" est un titre instrumental qui défile sans rien d'exceptionnel, alors que "Netherworld Triumphant Pt. I" avait quelque chose de plus intéressant avec son côté pesant et dansant, nous faisant penser à une bande-son de l'univers de Tim Burton. "WarChild" a lui aussi ce côté théatrale mais ne nous éblouit pas pour autant. Par contre, il faut tout de même parler du solo très Pink Floyd à la fin qui fait, lui, son petit effet !

En fait, avec du recul, on se rend compte que le seul titre vraiment sympa sur cet album est celui qui suit l'introduction, "Skeleton Key, Skeleton Hand". C'est un morceau organique qui sent l'acier et la modernité. Mais pas que, car on a dedans un chant très old school et des riffs très heavy façon années 80. On ajoute à tout cela de l'orgue très "peace and love" nous faisant ainsi voyager dans les années 70 et on a un super melting pot temporel très bien mené.

C'est donc dommage que les autres morceaux n'aient pas été à l'image (sans copier) de ce titre très original et qui étonne. On a du mal à rentrer dans le reste de l'opus, qui ne donne pas l'impression d'être un vrai ensemble. Le groupe peut assurément faire mieux car même si ce n'est pas l'album de l'année, il y a évidemment de bonnes choses à creuser.