Le groupe
Biographie :

Il était une fois, quelque part entre deux états, cinq types qui décidèrent d’unir leurs talents musicaux pour former un groupe de rock. Une nuit après un concert, ils rencontrèrent un type étrange dans un bar. Il se faisait appeler "Mad Dog" mais son vrai nom était John Ringsdale. Whisky, bières, encore du whisky, le type se mit à leur raconter des histoires à propos de sa vie passée comme cascadeur. Une de ses histoires parlait de trois nanas qui se faisaient appeler les "Pussy Riders". John leur dit qu’il était à leurs recherches depuis qu’elles avaient volé sa voiture préférée, une Firebird de 1975. Le jour suivant, après une longue discussion sur cette étrange nuit, ils décidèrent de rebaptiser leur groupe "Hell Of A Ride". Après un premier EP "Fast As Lightning" qui a rencontré un vif succès, arrive 2015 et un crowfunding réussi pour lancer la sortie du nouvel album "Bête Noire". Quatre ans plus tard, "Nine Of Cups" voit le jour en Septembre 2019.

Discographie :

2013 : "Fast As Lightning" (EP)
2015 : "Bête Noire"
2019 : "Nine Of Cups"


Les chroniques


"Nine Of Cups"
Note : 18/20

Messieurs, connaissez-vous l’utilité d’une cup ? Non ? Demandez donc à votre dame. Bien. Maintenant posez-vous les bonnes questions : qu’est-ce qui ressortirait de neuf cups ? Aucune idée, puisqu’ici Hell Of A Ride parle plutôt de picole que d’anatomie et de tout ce qui a de près ou de loin rapport avec un règlement hormonal. Avec ce "Nine Of Cups", Hell Of A Ride nous promet l’enfer d’un ride. Un peu à l’instar de cet enfer que ressent un rider lorsqu’il slide, que sa planche part en couille et que la minute d’après c’est les siennes qui prennent tarif sur la rampe qu’il avait l’ambition de dominer.

Ou plutôt, Hell Of A Ride profite de ses neuf coupes pour nous emmener dans une folle virée à dose de rock’n’roll survolté. S’il peut s’avérer assez ironique qu’un opus ayant le chiffre 9 dans son blase et un beau “IX” sur son artwork compte en réalité onze titres, ces derniers n’en demeurent pas moins alléchant. De quoi tenter le diable en somme ! Voyons donc le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, rangeons les calembours et autres expressions désuète et montons le son de ce disque qui le mérite bien !

Deuxième album du quintette (après "Bête Noire" en 2015), "Nine Of Cups" présente un son appelant à écraser la pédale d’accélérateur sur fond de gros son typé US (grosso modo du Black Stone Cherry, du Alter Bridge, du Godsmack voire du Papa Roach) et une pointe de metal (pour le côté moderne, l’accordage voire l’insertion de claviers). Bref, tes dents restent sur la ligne de départ à bouffer de l’asphalte alors que toi tu te lances dans une folle course poursuite à bord d’une Mustang pour une sombre histoire de nanas, de testostérone et de taille de zguegues ("Stand Down", "Departed Ways", "Hysteria", "The Fire").

Et c’est la goûte d’eau qui fait déborder le vase, parce qu’entre rock du début des 2000s et modernité des vingt ans qui ont suivi, ce disque donne des envies de révolte. De liberté. De crier merde à la conformité et de tout casser sur son passage (sous réserve du stock de bouteilles de bière vides disponible !). Je dirais juste : "N.G.U.N.S (Never Give Up Never Surrender)" !


Rm.RCZ
Mai 2020




"Bête Noire"
Note : 18/20

Aujourd’hui, les amis, j’ai encore une fois le plaisir de vous présenter un groupe français, qui sort son premier album sur un label français. Elle n’est pas belle la vie franchement ? Le défenseur de la scène hexagonale que je suis est comblé. Mais à quoi ça sert de  blablater  si je ne vous dis pas de quel groupe il s’agit ? Eh bien après avoir été quelque peu impressionné par leur premier EP "Fast As Lighting" sorti en 2013 (pour ma part, ça a été la version édition "deluxe" sortie chez les Héraultais de Send The Wood Music), je vous présente avec beaucoup de satisfaction le premier album de Hell Of A Ride, le bien nommé "Bête Noire".

"Bête Noire" est encore le genre de disque qui me fait répéter et répéter qu’en France on a de sacrés bons groupes, on est quand même bien gâtés de ce côté-là, et ce n’est certainement pas avec Hell Of A Ride que quelqu’un va dire le contraire, croyez-moi. Le premier album est toujours un cap difficile pour un groupe, surtout quand la sortie de la première production (en l’occurrence pour Hell Of A Ride, un EP), quand on est amené à ouvrir pour Black Stone Cherry dans une salle comble et chauffée à blanc, mais je vous rassure tout de suite, Hell Of A Ride a de la bouteille, de la ressource comme on dit, et nous livre une première galette aussi bonne qu’un Pithiviers (le groupe est originaire de la région parisienne) sortant du four.

44 minutes, 11 titres d’un rock / metal énergique, puissant et moderne dopé aux sonorités electro et surtout gonflé d’une bonne grosse dose de testostérone. Bref, on ne s’ennuie pas avec cet album. D’un autre côté, rien d’étonnant, Hell Of A Ride ne fait que confirmer tout le bien qu'on en pense depuis ses débuts. Leur modern rock fait mouche, pour cela il n’y a qu’à se pencher sur les titres "Aphrodisiac Cadillac", "Wicked !", "Hell Of A Ride" et son intro déchaînée ou la très jolie ballade qui clôture l’album, "Rain Of Fuel". "Bête Noire" est un accomplissement pour Hell Of A Ride, mais ce qui me stupéfait avec cet album, c'est l’énergie qui en ressort. Et ce qui met sur les fesses, c'est est le soin apporté à la production du disque, rendant ainsi "Bête Noire" homogène, chaque titre trouve sa place, ils s’imbriquent (le fameux casse-tête de l’ordre des titres) parfaitement et forment de ce fait une histoire. Pour être plus précis, "Bête Noire"a été produit par Charles Kallaghan Massabo à Paris et a été mixé et masterisé par ses soins à Los Angeles, du beau travail tout simplement…

Bon, vous l’avez très certainement compris, "Bête Noire" est un album qu’il faut que vous possédiez, surtout si vous aimez le rock moderne mais surtout des formations (même si je n’aime pas trop faire de comparaisons) telles que Faith No More, Nickelback ou encore les stars du rock (c’est comme ça qu’une petite fille me les a un jour présentés !), Metallica, sachez-le.

Comme à mon habitude, un petit hommage au monde de la création, de l’art graphique, car un album c’est souvent un tout, un ensemble, et de ce côté-là avec "Bête Noire", pas de problème, c’est super beau et en plus c’est un travail collectif. Toutefois, si vous voulez découvrir un peu tout ça, je vous invite à vous rendre ici où vous pourrez vous faire plaisir, car "J’aime la musique, je la soutiens", ne l’oubliez pas et n’hésitez pas à faire un tour sur leur Facebook officiel, vous y trouverez du son et des images bien sympa. On peut dire que le challenge est réussi ! Badaboum !


Vince
Janvier 2016




"Fast As Lightning"
Note : 17,5/20

Hello les riders ! Nous voici aujourd'hui embrigadés au sein d'une cavalcade diabolique dont nous nous rappellerons longtemps. Les comparses de  Hell Of A Ride  nous livrent un opus surprenant d'une richesse incontestable. Les huit premiers titres fusent au rythme d'un son électrique décoiffant, assurant une assise parfaite à la voix de  Furious Djej, tout simplement magnifique dans son registre. Mais le groupe ne met pas fin à sa chevauchée fanatique pour si peu. Nous avons la primeur de bénéficier en bonus, au sein de cette "Deluxe Edition" de "Fast As Lightning", d'un live acoustique confirmant sans négociation possible le talent des musiciens. Non seulement le risque est grand de s'aventurer à proposer des versions unplugged des titres, mais il est double en optant pour un live. Cela en valait la peine : Cette version est tout aussi bonne que la version studio, et nous permet de nous régaler une seconde fois de l'univers des HOAR tout en le redécouvrant sous un nouvel aspect : chapeau bas.

L'artwork reflète bien l'ambiance "rétro-tarantinesque", en parfaite cohérence avec l'esprit musical de la formation. Revenons quelques instants sur la partie électrique de l'album. "Fast As Lightning", "Screaming Out" ou encore "Tears And Scars" : la puissance est là : de la section rythmique au chant, en passant par les guitares, tout nous pousse à partir cheveux au vent, tels les protagonistes de ce road-movie musical contemporain. Le son est moderne, les idées aussi.

Qu'attendre de plus après cela ? Et pourtant… ces mecs la jouent à la loyale, et possèdent en plus de cette intense ferveur une intelligence musicale sincère. L'unplugged révèle une ambiance charmeuse, des guitares au grain chaud et envoûtant. Ce timbre de voix exceptionnel prend en live toute son ampleur et l'intimité créée par le groupe nous donne l'impression de partager ce moment directement avec eux.

La scène française renaît de ses cendres, et prouve qu'elle en a encore sous la pédale. Avec ce très bon EP, "Fast As Lightning" nous livre ici la promesse fertile de quelques longues bornes musicales endiablées dont nous ne nous lassons pas. Restez attentifs à leur futur long périple, qui les amènera très certainement à faire une étape par chez vous...


Radien
Octobre 2013


Conclusion
L'interview : Franck "The Gent"

Le site officiel : www.hellofaride.net