Le groupe
Biographie :

Formé à Caen en 2007 par Johann Bodin (Wargus / Birthdecline) à la guitare et Gwen Beauvais (Wargus / Silly Cône) à la batterie, Ginger Brain Man est plus tard rejoint par Gui Chougui (Demosis) au chant et Etienne Ruellan (Loyd Barber) à la basse et aux backing. Enregistré en Septembre 2010 et masterisé en Septembre 2011 leur premier album "Terreurs Nocturnes" est pressé à 200 exemplaires.

Discographie :

2011 : "Terreurs Nocturnes"


La chronique


Allonge-toi sur le bitume, regarde les nuages paisiblement et imagine qu’on vient te défoncer la tronche au marteau piqueur. Tu visualises ? Ouais ? Tu n’es donc pas loin de ce que l’on ressent à la première écoute de "Terreurs Nocturnes" qui commence sur "Cooked Monster". C’est le côté death-metal et grind qui ressort le premier avec une musique brutale et un chant qui crache le chaos, l’épouvantable, le répugnant. C’est là que ce situe la ligne directrice de GBM avec également "Doppelganger", "Kaos", "Freak The World " et "Dark Passenger", mais la force des Caennais réside dans la diversité de ce qu’ils proposent. En effet, les compos sont tout d’abord rehaussées par les hurlements remarquables de Kévin Gillet (Pain Society) pour donner un léger aspect hardcore qui se glisse très bien au milieu de tout ce joyeux désordre. L’intérêt de GBM réside dans le fait que le groupe ne se limite pas à cet univers horrifique et sait nous accorder des rythmiques différentes ("The Dead Child’s Toys"), un peu de groove ("Erase Una Vez") voire même des titres prog qui auraient potentiellement pu devenir ambiant comme "Deismos". Ginger Brain Man c’est une commode pleine de tiroirs avec lesquels le groupe joue pour intégrer diverses influences dans chaque morceau les rendant ainsi uniques et dotés d’une assez forte personnalité. Mention spéciale pour "Every Dead Are Drunk" qui donne envie de donner des coups de tête au cul d’un énorme baffle jusqu’à parvenir à en décoller la membrane ! Quant au titre-album à première vue paisible, il vire rapidement en une musique dantesque. L’album se clôt sur "Nessie" un titre instrumental qui achève très bien l’effort fourni, dommage qu’une note folle s’échappe de la basse au début. "Terreurs Nocturnes" est un premier opus riche et c’est votre encéphale qui va ressembler à du gingembre si vous en abusez. A ne pas écouter avant de s’endormir ! Pour le reste du temps, libre à vous de vous faire écraser par cet ouragan.


Kévin
Mai 2012


Conclusion
Note : 14/20

Le site officiel : www.myspace.com/gingerbrainman