Amitié de longue date, rencontres et destin, telle est la recette Ghost Orchid. Noyau dur à l'origine de la formation, Vince (guitare) et Flo (batterie) décident après avoir collaboré dans plusieurs groupes durant leur prime jeunesse, de démarrer une nouvelle expérience. Février 2003, ils mettent en place leurs premières compos, mais rapidement le besoin d'évoluer se fait ressentir. La décision est alors prise de recruter de nouveaux membres : parution des premières petites annonces un peu partout dans Paris, sur Internet… C'est par ce biais qu'ils rencontrent Yann (chant), fraîchement débarqué sur Paris de son Sud natal. Il apporte alors sa voix et ses compositions à la formation, lui donnant ainsi une sensibilité, une émotion et une rage toute particulière. Le travail commence alors réellement. Juin 2003, les arrivées de Nono (basse) et Rudy (2ème guitare, membre du groupe Switch Off) permettent d'approfondir les morceaux et de leur donner la touche Ghost Orchid : savant mélange de néo-metal, de punk post hardcore, et de touches funkys accentuant le groove, si cher au groupe. Au fur et à mesure des compos, les choses commencent à réellement prendre forme. Les premiers concerts débutent… La musique est dans l'ensemble bien accueillie par le public. Quand aux gigs, l'énergie déployée sur scène surprend agréablement l'audience, qui rapidement demande à voir le groupe plus souvent sur les planches. La production d'un premier CD 2 titres "Prémice" permet au groupe de se faire entendre ailleurs que sur scène. Septembre 2004, les affaires s'accélèrent un peu. L'arrivée de Tieum (management) permet au groupe de se concentrer davantage sur sa musique et non plus sur l'organisation. Ceci sera fortement bénéfique à Ghost Orchid. Fin 2004, une nouvelle série de concerts débute. Le public s'agrandit à mesure que le groupe avance. Ghost Orchid tient également à entretenir des relations particulières avec l'ensemble des formations avec qui ils partagent l'affiche : Switch Off, Munshy, Lid…Id, Kourtyl, Wuizit… Au-delà des simples rencontres humaines, se crée un "réseau informel", mu par le désir d'avancer tous ensemble, sans se tirer dans les pattes mais au contraire en prônant l'entraide et le partage. La réalisation du clip "Le Deuil" par Philippe Appieto et la série de photos réalisée par Natydred vont dans le sens du désir de développement artistique du groupe. Une image artistique prend forme. La musicalité de Ghost Orchid évolue, une identité propre se forge. Fin 2005 le groupe enchaîne les répétitions et prépare l'enregistrement de son premier EP ne négligeant jamais la scène, élément essentiel et moteur, véritable lieu de rencontre et d'échange avec le public et d'émotions partagées.