Une nouvelle année s’achève, et avec elle, douze mois de chroniques, ponctués de sorties plus ou moins convaincantes. Et pour apporter une dernière pierre à l’édifice 2013, voici Four-O-Five Code et leur premier album éponyme.

Un disque qui se classe décemment dans une catégorie imaginaire pouvant répondre à l’appellation de : "correct, mais anecdotique". Certes, les douze compositions sont techniquement décemment réalisées, la modernité catégorique du metal proposé par les Français rencontrera sans aucun doute son public d’amateurs. Le souci véritable auquel Four-O-Five Code doit faire face est le classique -flirtant gaiement avec la banalité- de ses titres. Tout d’abord, il est étonnamment compliqué d’en sélectionner un ou l’autre parmi l’album pour un côté accrocheur particulier, des guitares accrocheuses, ou n’importe quel élément qui permettrait à un morceau de se distinguer. Ensuite, ce manque de personnalité ne manquera malheureusement, mais logiquement, pas de jouer en défaveur du groupe sur la scène metal française et, par extension, internationale.

Par contre, pour un premier album, je tiens à saluer bien bas l’effort fourni sur le son ! Il est vrai que certains membres ont déjà leur expérience musicale. Néanmoins, malgré ce fait établi, Four-O-Five Code est un jeune groupe, et un résultat pareil s’approuve et se savoure. De plus, j’ai également été sincèrement ravie par l’effort de présentation générale. Il va sans dire que les Français ont des capacités indéniables, ainsi qu’une volonté apparente. Ces qualités sont, il va sans dire, particulièrement importantes dans la carrière d’un groupe. Pour le moment, il ne leur manque "que" l’étincelle, l’élément spécifique qui leur permettrait de se démarquer. Il se pourrait que le prochain album soit une véritable bonne surprise. Bonne chance à tous pour la suite !