13 ans… ça passe vite tout de même, 13 ans que Forbidden n’a pas sorti d’album studio !
13, c’est d’ailleurs le chiffre qui peut porter chance, ou le contraire… en espérant que la première option soit la bonne.
C’est après une intro très calme (qui serait parfaite en ouverture) que commence "Forsaken At The Gates", avec du sweep pour nous montrer direct à quoi s’attendre, accrochez vous, c’est thrash à souhait !
On peut d’ailleurs faire un premier constat, Forbidden a toujours gardé le même son, mais avec la technologie de nous jours, bon on est d’accord ça donne un effet plus lisse, mais on retrouve toujours les gimmick de Forbidden, qui ont fait leur marque de fabrique.
"Overthrow", "Adapt Or Die" prouve encore une fois que Forbidden et la brutalité ne font qu’un !
"Swine", ce cinquièeme titre adopte des sonorités lourdes et parfois planantes grâce à cette voix qui nous emporte dès les envolées aigües de Russ Anderson, titre qui changera radicalement de tempo au milieu de la musique qui donnera un effet de "progression" au morceau.
"Chatter" ou le "titre inutile", larsen pendant 2 minutes avec une sorte de conversation téléphonique, titre vraiment dispensable.
"Dragging My Casket", "Hopenosis", "Behind The Mask" sont des titres clairement travaillés et recherchés, certes on est loin de la brutalité des anciens titres, mais sur la pochette on voit clairement un visage de plus, peut être un nouveau visage, de nouvelles orientations à prouver ? En tout cas on est loin d’être déçu de ce voyage mélancolique à souhait !
"Immortal Wounds", "Inhuman Race", malheureusement ces titres tiennent en longueur et paraissent parfois poussifs, et nous ennuieraient presque.
La dernière piste "Omega Wave", soit la "méthode de sauvagerie par des sauvages", corrigera ces défauts avec un titre bien rentre dedans, comme on les aime pour éviter de fini sur sa faim.
Le jugement est rendu : on est soulagé par cet album qui nous entraînera dans plusieurs thèmes et nous fait voyager musicalement au fil des titres, on pardonnera le passage à vide sur "Immortal Wouds" et "Inhuman Race", mais bon sur un disque d’une heure il y a toujours quelques moments creux. Cela n’empêchera pas aux fans d’apprécier !
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