Le groupe
Biographie :

Fake Idols est né de la réunion de différents membres provenant des formations Raintime, Slowmotion Apocalypse et Jar Of Bones. Le groupe a enregistré son premier album aux Raptor Studios, avec notamment un guest de la chanteuse de Crucified Barbara, Mia Coldheart. L'album sort en Avril 2014 sur le label Lifeforce Records. Deux ans plus tard, le deuxième album, "Witness", sort en Septembre 2016 chez Scarlet Records.

Discographie :

2014 : "Fake Idols"
2016 : "Witness"


Les chroniques


"Witness"
Note : 15/20

Du hard rock frais, moderne, parfait pour un road trip : c’est ce que semble réserver cet album à l’écoute du premier titre "Out Of Gear". Et moderne ne veut pas dire que cela ne plaira qu’au moins de 25 ans, bien au contraire ! La fraîcheur du disque ne repose que sur sa production, le hard rock reste un style vieux comme le monde et Michel Drucker.

Une preuve que le groupe peut plaire à tout le monde ? La présence de Monsieur Phil Campbell (Motörhead) sur le morceau "Madball". Un morceau plus énergique et gras que son prédécesseur forcément mais qui n’enlève rien à la propreté du mixage. Viennent ensuite "So Now" est "Sail". Le premier montre que Fake Idols a une grosse basse, et ça fait toujours plaisir, le second montre un côté moins agressif du groupe. Comme je disais plus haut, le hard rock est vieux, c’est un style qui ne se réinvente pas avec des codes bien définis. Il faut donc se contenter de ce genre de petites subtilités pour estimer la capacité d’un groupe de hard à se différencier d’un autre groupe de hard. Par exemple, les premières secondes de "The City’s Burning", avec Damnagoras du groupe Elvenking, sont de véritables tartes dans la gueule.

On s’aperçoit finalement assez vite que le problème de l’album est aussi sa force : la production. Chaque instrument, chaque arrangement ressort à sa juste valeur. C’est propre, c’est lisse mais c’est là que ça peut coincer : c’est TROP lisse ! Voyons les gars, c’est du hard rock, des claques dans la face toutes simples qui s’appuient sur un coup d’énergie soudain, appuyés par des riffs efficaces, on en veut plus ! Mis à part le morceau "Go" qui est l’exception qui confirme la règle, la voix est souvent beaucoup trop parfaite. Trop peu d’imperfections s’en dégagent et ça me laisse un sentiment de frustration.

Alors je ne demande pas un album enregistré avec un grille-pain, deux bouts de ficelle et une fourchette mais au moins un peu plus de naturel dans le son et de la voix et des instruments. Un manque cruel d’agressivité qui casse presque le côté "hard" pour laisser place à du simple rock. L’album est loin d’être mauvais, juste un peu trop gentil.


John P.
Février 2019




"Fake Idols"
Note : 17/20

Voilà un album frais, qui sort des sentiers battus, et ça fait le plus grand bien d'observer que le hard rock dit traditionnel n'est pas mort. Fake Idols peut être considéré comme un supergroupe européen, puisque l'on retrouve dans le line-up du groupe Claudio Coassin à la voix, Enrico Fabris à la batterie, tous deux ex Raintime, Ivan Odorico à la guitare et Ivo Boscariol tous deux ex-Slowmotion Apocalypse et Crisian Tavano à la guitare ex-Jar Of Bones. Fake Idols s'est donc créé autour de cette union sacrée signée au nom du hard rock. Fake Idols nous propose son premier album éponyme chez Lifeforce Records. Inutile de vous faire observer que cet album intéressera au plus haut point les fans de Mötley Crüe, Bon Jovi... Et Likin Park. Eh oui, sacré mélange n'est ce pas !

Ce qui frappe chez Fake Idols, c'est que la formation est capable de jouer un hard rock traditionnel mais réussit à inclure à sa musique un son très moderne. Rassurez-vous, on retrouve les schémas du hard rock pur et dur : refrains à plusieurs voix, soli de guitares étincelants. Les ingrédients requis à la création d'un bon disque de hard rock. Fake Idols sort aujourd'hui son premier album, mais ses membres n'en sont pas moins des musiciens confirmés et reconnus au sein de la scène italienne et européenne, et cette maturité certaine se ressent indéniablement durant les douze titres de "Fake Idols". Lorsqu'on écoute Fake Idols, on ressent les différentes influences du groupe, qui vont d'At The Gates, en passant par Volbeat et pour nous français, la folie furieuse de Shaka Ponk ! Un bien beau mélange de genres qui rend Fake Idols  unique. Fake Idols, sur ce premier album, se lâche littéralement niveau création, en proposant un album de hard rock ultrat puissant. Le groupe s'est payé le luxe d'inviter Mia Coldheart, frontwoman de Crucified Barbara et de reprendre "My Favourite Game" des Cardigans qui prend du coup un sacré coup de boost. On ne peut pas mieux parler de mélange de genres ! Et la sauce prend incroyablement bien, on adhère d'emblée à la musique de Fake Idols et ce premier album s'avère être excellent.

Peut-être deviendra-t-il une référence. Qui sait ? C'est en tout cas tout le mal que nous pouvons souhaiter à ce groupe original et à son premier album ! De plus, le groupe est programmé sur de nombreuses dates et festivals en Europe mais aussi aux États-Unis cet été, inutile de dire que leur style saura ravir de nombreux fans par le monde.  Un groupe original à surveiller !


Vince
Juin 2014


Conclusion
Le site officiel : www.fakeidols.com