Eyeconoclast est un groupe italien, pus précisément de death mélodique. Enfin, c'est ce qu'ils disent, on va clarifier un peu plus tard le côté mélodique ! Passons au côté technique. Rien à redire. La batterie tient plutôt du métronome allié au marteau-piqueur, généreuse à outrance en blast et double pédale. Les guitares sont très puissantes et rapides, elles nous gratifient de quelques très chouettes solos. La basse, par contre, est inaudible. La voix, quant à elle, est un mix de guttural et de hurlé, le tout avec une bonne maîtrise. Revenons sur le côté mélodique. La musique d'Eyeconoclast est rapide, très rapide... et brutale qui plus est. La batterie est soit en double pédale soit en blast, soit les deux... La voix n'a rien de mélodique, elle fait plutôt dans le barbare. Non, les mélodies vous les trouverez dans les riffs de guitares, très techniques d'ailleurs, mais attention elles alternent tout de même avec des riffs bien sanglants. Les titres sont bien construits, vous l'aurez compris, avec le pied sur l'accélérateur quasiment tout le temps à fond, mais non avons droit à quelques changements brusques assez étonnants et pas mal de dissonance à la guitare, cela amène une certaines fraîcheur à l'ensemble. Cette fraîcheur est absolument nécessaire, car le plus gros défaut de cet album, c'est sa durée. Quasiment 49 minutes "à fond les ballons," cela pourra en rebuter plus d'un ! Car non, à aucun moment vous ne pourrez reprendre votre souffle sur cette galette, vous êtes prévenus. La production est très propre et fait un peu office de mur de son. La pochette est très classe avec son côté post-apocalyptique ! Au final, on tient un bon album, pas franchement révolutionnaire mais avec une bonne alliance de brutalité et de mélodie.