Vous aimez Slayer ? La réponse ne pouvant être que oui, alors ne bougez pas. Direction le Sud de la France, puisque Payday, Lahius et Phalanges Métalliques accouchent d'un nouveau bébé : Everblast, qui sort ici son premier album, après deux ans de bons et loyaux services, chez Head Records. Derrière cette pochette futuriste, qui ne colle peut-être pas trop au style mais qui est franchement bien réussie, on découvre du thrash, du bon thrash, comme on l'aime, et comme on aimerait qu'il soit toujours.
Moi qui ne suis pas fan de thrash, j'adore Slayer, et je pense que tous leurs fans y trouveront leur bonheur. Alors ouais, vous allez me dire que Slayer est passé par toutes les périodes, les meilleures comme les pires. Et bah ça tombe bien, car Everblast me rappelle leurs meilleures tubes, ceux de la période "Dead Skin Mask" et autres morceaux parfaits. On savoure des riffs rapides et entraînants, à l'image de ceux de "Master Of Poupi" ou de la trop courte "Sledghammer", peut-être ici le signe d'influences hardcore, elles aussi bienvenues. La copie pousse la ressemblance jusqu'à la voix, j'ai même parfois l'impression d'avoir affaire à une sorte de sosie, comme sur "Venom", elle aussi excellente mais hélas trop courte à mon goût.
Du coup, il est où le problème ? Je pourrais dire que c'est dommage d'avoir un groupe qui fait purement et simplement du Slayer, mais non, perso je trouve ça cool, essayer de copier les Maîtres du thrash et s'en approcher autant, bon ok ce n'est pas très original, mais ça mérite tout mon respect. Non, ce qui me gêne surtout moi, et ce qui va même jusqu'à me gâcher le spectacle, ce sont les cinq dernières pistes, qui, pour résumer, n'offrent quasiment que de longs passages instrumentaux, très répétitifs. Putain, dans le genre ballot, c'est juste putain d'méga ballot bordel. Mon conseil est donc simple : écoutez-vous en boucle les 7 premières pistes de cet album !
|
|