Introduction sympathique, cornemuse, lancinante, puis on rentre direct dans le vif du sujet. Un hardcore propre bien ficelé, des riffs accrocheurs, un chanteur qui y va directement sans prendre forcément des gants (vous savez ceux en latex comme dans Fight Club... je m'égare...). Ça envoie du bois, et pas seulement du bois mort !
La piste 2 est bien remixée avec un apport du côté gras violent du hardcore / thrashcore, sur un Haka si je ne me trompe pas, ce qui apporte un côté un peu martial à la violence du morceau.
Seule petit reproche, c'est un trop grand air de déjà vu dans les riffs, c'est efficace certes, bien ficelé, violent, punchy à souhait, mais trop prévisible dans les structures, et quelques enchaînements sont un peu bizarres.
L'ensemble des morceaux est d'une qualité inégale, les morceaux n'ont pas tous le même son. La batterie et même les guitares ne sonnent pas pareil d'un morceau à l'autre, étrange. Le chant lui même n'est pas forcément mixé pareil partout.
Revenons à nos moutons, on continue, troisième morceau... rien n'a changé, ça tabasse, double, riffs saccadés et chant écorché, la haine est bien là ! Chant en Français, en Anglais, un débit de paroles plus qu'intéressant. La puissance se sent bien sur le fond et la forme, sans concessions comme le font la plupart des groupes, et cela il faut le souligner. Etno a signé pour de la violence du début à la fin des morceaux, c'est Go Go Go ! Ils seraient bouchers ça ne m'étonnerait même pas !
Pour résumer, Etno ne fait pas dans la dentelle ou alors dans une dentelle métallique. La machine serait-elle en route ?
J'attends le prochain opus, histoire de me donner tort sur les quelques médisances de ma part et pour en mettre plein la vue à tout le monde. Enjoy !
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