Il y a longtemps que je n’avais pas eu entre les mains un album sorti il y a plus d’un an (trois exactement) mais aujourd’hui nous allons essayer de combler quelque peu un manque, les amis, si vous le voulez bien. L’album dont je vais vous parler a donc vu le jour en 2013, mais ce n’est pas grave puisque l’actualité du groupe bouge pas mal, ce dernier se démenant pas mal sur les scènes ces derniers temps tout en préparant un petit truc prochainement, ce n’est que rendre après tout une petite justice musicale.
Mais qui est donc ce groupe, Vince ? Eh bien il s’agit des titis parisiens d’Enemy Of The Enemy et l’album s’intitule "Hellequin".
Si vous ne les connaissez pas, le groupe est formé d’Adrian "Kal" Cavalier au chant, Nicolas "BnV" Benedetti à la guitare et aux chœurs, Fabien "BouFa" Grunzweig à la basse et enfin de Cesar "ZarC" Boishus à la batterie. Cette joyeuse bande de lurons nous assène un groove metal pas trop mal fichu qui part bien dans tous les sens, perso j’aime bien la folie dans la musique et c’est ça qui est justement intéressant.
10 titres, 47 minutes voilà le programme que nous présente Enemy Of The Enemy avec son album "Hellequin", si vous aimez un peu la musique très influencée par le thrash certes mais aussi dans la veine de System Of A Down ou Pantera, dites-vous que ce disque peut vous intéresser, c’est même une certitude.
Certes, rien de révolutionnaire dans tout ça mais la musique, le monde et l’univers de Enemy of the enemy sont particulièrement intéressants, par exemple le titre "Oh Glory (Superstar)" est complètement barjot avec ses sonorités de guitares étranges mais quand on l’écoute à fond, ça bastonne grave (ah, j’oublie, sur ce titre vous retrouverez Stéphane Buriez au chant et à la guitare, responsable aussi de l’enregistrement de l’album au E-Factory Studio) et puis le chant parlé ("Dangerous Species") est un sacré exercice de style, croyez-moi.
Avec ce genre d’album, on se rend compte encore une fois que la scène française est riche et possède dans ses rangs des groupes relativement talentueux et inventifs.
Si vous avez envie d’en découvrir un peu plus sur Enemy Of The Enemy, un petit tour sur le site officiel, vous y découvrirez pas mal de choses sur le groupe mais vous pourrez surtout le soutenir, car "J’aime la musique, je la soutiens", ne l’oubliez pas…
En résumé, je dirais qu’aujourd’hui (et comme je le disais un peu plus haut) on rend une petite justice en chroniquant cet album trois ans après sa sortie, mais comme je le disais également un peu plus haut, le groupe prépare un petit quelque chose et si vous appréciez le côté "fou-fou" de notre musique préférée, n’hésitez absolument pas (oui, je me répète, je sais…).
A surveiller, c’est une certitude ! Groove baby, groove !
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