Le groupe
Biographie :

DSM est un groupe de post-death metal lorrain composé de : Renaud Houzé (batterie), Pierre-Emmanuel Gillet (guitare), Maxime Guery (chant) et Léo-Pol (basse). Le groupe sort son premier album éponyme à l'automne 2017 chez M&O Music, suivi de "Elévations" en autoproduction en Mars 2020.

Discographie :

2017 : "DSM"
2020 : "Elévations"


Les chroniques


"Elévations"
Note : 15/20

DSM ? A mon avis ils ont oublié une lettre ! Pardon ? C’est la 57e fois que quelqu’un fait la blague ? Qui a parlé de blague ? Reprends la biographie mec : "BDSM c’est complexe, c’est sincère, c’est de l’amusement, c’est de la violence, c’est du contraste, c’est de l’amour". Tu admettras que ça fonctionne bien aussi mais effectivement, le nom du groupe fait sûrement davantage référence au Diagnostic and Statistical Manuel of Mental Disorders. Tu sais, le genre de bouquin qui t’explique que tout le monde est fou, c’est la gravité du problème qui change, et personnellement, je suis bien d’accord avec cette idée.

"Ca j’aime bien, ça j’aime bien, ça j’aime pas", voici les termes techniques exacts que j’ai employés quand j’ai écouté l’album avec un vieux copain pour partager nos avis sur cet opus. Ca fait du contraste, mais c’est pas ceux-là que j’attendais. Pour le moment, le death teinté de black (post-si-vous-voulez) fonctionne bien mais neuf titres à digérer ça me fait un peu peur. Clairement, le groupe agit comme un mangeur de pierre avec son gros rouleau en béton, ça défonce tout. Non pas que je sois avide de douceur mais quand même ça manque de gros breaks bien lourds.

C’était sans compter sur l’intervention de "Vagues" (en quatrième position) qui vient lécher sensuellement nos tympans. DSM casse (enfin) le rythme, de timides mélodies font leur apparition, les lignes de basse s’envolent et un chant presque screamo scelle le tout. Le voilà le tournant de l’album, celui qui me fait mentir. Le renouveau ne s’arrête pas là avec "L’Absence", titre central, non pas par sa place dans l’opus mais de par sa structure et sa musicalité soutenues par un violoncelle (Claire Moret) et une chorale, celle des enfants du C.R.I Jean Wiener de Saint-Dizier.

"Infini" (la flemme de chercher comment on fait le signe sur le clavier) prend la relève et redonne ses lettres de noblesse à un symbole qui a été "ringardisé" par toutes les meufs qui se le sont fait tatouer sur le sein ou le poignet - nos mères ont un papillon sur l’épaule, à chaque génération son tatouage de merde. Je m’égare mais ce nouveau souffle sonne jusqu’à "Elevation" avec son lot de riffs accrocheurs, violent, et un chant inépuisable. On appréciera ce dernier en français et le côté imprévisible des enchaînements bien qu’assez linéaires dans le degré de violence. On regrettera en revanche une batterie assez neutre et une basse "sous-exploitée" au vu de ses capacités mélodiques.

En somme, je dois bien admettre que cet album est construit très brillamment et j’inciterais DSM à enfoncer le clou. Il serait pertinent pour le troisième opus de renforcer les contrastes en s’appuyant sur les atouts de la formation avec d’une part le côté (post)-death qui représente l’essence même du groupe en venant y opposer des parties bien plus mélancoliques avec une basse forte et un chant à la gorge parfois plus lacérée.


Kévin & Simon
Janvier 2021




"DSM"
Note : 17/20

Il y des jours où tu lèves, tu ne travaille pas et que tu te dis "Bon, allez, j’y vais, j’ai du travail pour French Metal", et là, dans la torpeur du matin tu mets un CD que tu as reçu, tu n’es pas encore tout à fait installé devant ton ordi mais dès les premières notes, les premières mesures, tu te dis que ce que tu entends va te plaire (et aux autres, espérons-le).

J’ai donc aujourd’hui le plaisir de vous présenter "DSM", le premier effort musical de DSM qui voit le jour via BOYD / M&O Music. "DSM", c’est ni plus ni moins que 10 titres pour 47 minutes d’un death metal technique, teinté et saupoudré de post. Certes la première écoute n’est pas facile car la musique de DSM est hyper technique mais au fur et à mesure des écoutes, c’est un album qui se laisse apprivoiser. Il n’y a pas à tergiverser ou à tordre du fessier pour se rendre compte combien chez DSM il y a de l’envie, et de la passion mais surtout beaucoup de maîtrise, c’est assez impressionnant. DSM, c’est Jaune Tavan, Peuh Gillet, Max Trau et Zdreu Houzé. Cette joyeuse bande de potes en liberté nous offre donc un premier album intéressant et somme toute attirant, les 10 titres de l’album vous mettent la tête dans l’étau, croyez-moi, et perso je l’ai écouté à "blinde" comme on dit pour m’en imprégner. Je dirais que j’ai une petite préférence pour le titre "PWRSLM" qui dure plus de 7 minutes, écoutez-le, vous verrez. Bref, disons-le haut et fort, "DSM" est un petit régal sonore. Je ne puis que vous encourager à vous rendre chez M&O où pour 10 malheureux petits euros vous aurez un beau digipack. N’oubliez pas qu’aimer la musique, c’est aussi la soutenir…

En résumé, je dirais que pour un premier effort, DSM nous offre avec son une bien belle vitrine de son talent, ça fait plaisir encore une fois d’observer que l’on a de super groupes chez nous. Pour terminer, je vous invite à visionner le clip vidéo réalisé pour le titre "Graal" réalisé par Holden / Pierre Faglin. Bonne route, les gars !


Vince
Janvier 2018


Conclusion
Le site officiel : www.facebook.com/dsmdsm