Le groupe
Biographie :

Drowning Pool est un groupe de néo metal américain, formé en 1996 a Dallas, au Texas. Après la publication de leur premier album, "Sinner", le chanteur Dave Williams est retrouvé mort le 14 Août 2002 des suites d'une défaillance cardiaque. Jason Jones, remplaçant de Williams en 2003, participe à un album, "Desensitized", mais quitte le groupe en 2005 à cause de divergences musicales. Ryan McCombs du groupe SOiL remplace ensuite Jones et participe à deux albums, "Full Circle" et "Drowning Pool". Cependant, McCombs quitte le groupe en 2011 pour rejoindre SOiL. Jasen Moreno est annoncé en remplacement de McCombs en 2012, et participe à l'album "Resilience" en 2013 et trois ans plus tard à "Hellelujah" en 2016.

Discographie :

2001 : "Sinner"
2004 : "Desensitized"
2007 : "Full Circle"
2010 : "Drowning Pool"
2013 : "Resilience"
2016 : "Hellelujah"


Les chroniques


"Hellelujah"
Note : 16/20

Drowing Pool , après de multiples péripéties et changements de chanteur depuis sa création, sort un nouvel album en 2016. Ces 13 titres interviennent près de trois ans après le précédent effort qui n’avait pas forcément convaincu son monde.

Attendu au tournant, DP l’était avec ce nouvel album, et on sent dès les premiers accords que c’est largement mieux que le précédent et que la puissance et l’impact sont aux rendez-vous. Les titres s’enchaînent et le calme n’est pas de mise, les temps morts non plus, aucun répit pour cet album de Drowing Pool qui efface des tablettes son décevant prédécesseur, "Resilience". Un son résolument plus rock / metal avec un gros son de basse très US dans le fond, avec ici et là des solos et même des solos en harmoniques bien exécutés qui apportent une touche de diversité, ce qui n’est pas pour déplaire. Le chant omniprésent fait bien plus que le boulot, il donne une véritable âme aux morceaux. En comparaison avec l'album d’avant, ces trois ans auront permis au groupe de se recentrer et reprendre sa marche en avant, ça se ressent au travers de ces 13 titres de grande qualité. De temps en temps, de faux airs de Mushroomhead font leur apparition mais c’est bien Drowing Pool que l’on écoute.

13 titres qui passent comme une lettre à la poste et l’on en redemanderait presque, le groupe semble prêt à repartir du bon pied, sur de meilleures bases, avec un line-up (enfin) stable avec Jasen Moreno et des envies définies. Ces nouveaux morceaux regorgent de petites fantaisies qui font la différence autant au niveau du chant (omniprésent, puissant, violent et juste), que des guitares (qui se répondent et qui enchaînent solos et arrangements), que de la batterie qui se décale pour mieux ressortir. Un album très bon à découvrir d’urgence pour bouger la tête sur la route sans modération.


Sam
Avril 2016




"Resilience"
Note : 11/20

Autant vous le dire tout de suite afin de vous épargner 5 minutes de lecture inutile, je n’ai pas vraiment aimé cette galette, décevante d’un point de vue musical et totalement has been par son ambiance. "Resilience", cinquième opus des Américains heavy / néo métalleux de Drowning Pool, et premier opus avec Jasen Moreno au chant, n’est pas ce que j’appellerai une perle rare. Les bonnes idées s’enchaînent pourtant, en plus de la prod' vraiment bonne, à l’image de riffs d’entrée sympa comme sur "Anytime Anyplace""One Finger And A Fist" (assez catchy, bien trop néo metal pour ados boutonneux et en mal de vivre), "Low Crawl" plein d’énergie ou encore "Bleed With You"même si ce titre comporte une ligne de chant dégoulinante de sirop. Du côté des titres bâclés de A à Z, on retrouve "Die For Nothing", titre plat et convenu d’avance, plus adapté à un public de festival éméché qu’à une écoute sérieuse, même châtiment pour "Digging These Holes" qui, à l’âge d’or du combo, se serait vite retrouvé en dernière piste de la galette et non pas en quatrème position. "Saturday Night" est, de loin, un des titres les plus clichés de l’opus, encore plus mauvais que les deux titres dont je viens de parler précédemment, là on nage clairement dans la musique à trois accords pour fêtes de collégiens dans un teen movie. Tristement, et tristement d’ailleurs, le riff de "Understand" est quasiment le même que celui de "Saturday Night", du moins sur la ligne mélodique. Mais de qui se moque-t-on ? Le but du groupe est-il de tenter de re-séduire une clientèle 14-22 ? Je ne l’espère pas pour eux car cette tranche d’âge en mal de vivre, nantie de jeans slim, de mulets, de plugs et autres tattoos, se complait dans l’écoute de groupes à franges tels Asking Alexandria, Betraying The Martyrs et j’en passe. Faire du néo / heavy en 2013 ? Pourquoi pas si c’est bien fait. Après tout, on assiste bien à un revival du hard 'n' heavy avec des groupes comme Bullet ou encore Battle Beast, ou un revival du hard / glam FM avec Steel Panther, la seule différence avec Drowning Pool c’est que ces groupes le font bien. Pour avoir en plus supporté le groupe en condition live, je constate que ce n’est pas non plus sur ce point que nos chers amis se rattrapent (à part peut-être le guitariste). Pour qui sonne le glas ?...


Byclown
Mai 2013


Conclusion
Le site officiel : www.drowningpool.com