Le groupe
Biographie :

Courant 2003, Dim Wild et Ronald Dondez s’unissent pour fonder Driving Dead Girl. En 2004, le groupe est sélectionné pour participer au festival de Dour, première étape importante pour le groupe. Suivront alors plusieurs premières parties comme The Rakes, Queen Adreena, Radio 4, Tokyo Sex Destruction, Triggerfinger et bien d’autres. Un premier album "50.000 Dead Girls Can’t Be Wrong" est enregistré dans des conditions live et mixé en deux mois, répondant aux influences garage rock qui animent le groupe et amène le groupe à jouer un peu partout dans le pays et en France. Après plusieurs changements de line-up et frôlant le spectre de la fin du groupe, Driving Dead Girl se stabilise en 2008 et les propositions de concerts refont surface et cimentent la réputation scénique du groupe. Leur deuxième album "Don't Give A Damn About Bad Reputation" sorti en 2010 confirme la propension du groupe à une énergie brut et à des influences cinématographiques et littéraires ou l’amour brisé cède parfois la place au mal-être causé par la boisson. 2013 : changement de cap, de direction et de bassiste.

Discographie :

2004 : "Elvis is Dead" (Démo)
2005 : "Lovely Death" (Démo)
2006 : "50.000 Dead Girls Can’t Be Wrong"
2010 : "Don't Give A Damn About Bad Reputation"
2013 : "I Think The Drums Are Good"


La chronique


Toute la semaine, tu es droit dans tes baskets, tu vas au boulot, tu dépasses pas le 50 en ville, tu dis "bonjour" à tous tes collègues, tu ne dis pas "merde" à ton boss qui te casse les couilles pour une virgule, bref t’es un mec remarquablement intégré à ta société mais au fond de toi tu es en ébullition. Pour équilibrer tout ce bordel, certains font du sport, d’autres du dessin, quelques uns se plongent dans un livre ou un film et nous, on écoute du rock !

Parmi les albums que tu peux, sans faute de goût aucune, ajouter à ta collection de CDs il y a Driving Dead Girl et leur dernière portée "I Think The Drums Are Good". En tout, onze beaux bébés tous compris entre les deux et trois minutes, la majorité caractérisés d’une basse en overdrive qui ferait naître des rides sur la gueule de Barbie. Des riffs simples, carrés, qui tournent et tournent et tournent encore, rapides, presque exécutés dans la précipitation et un chant à peine crié avec des paroles balancées comme si tout le monde s’en branlait. Du rock quoi, merde ! Parmi cette série de titres expéditifs et énergisants, on trouve tout de même des morceaux un peu plus groovy mais pas moins inspirés comme "Vinnie And The Morphine" lancinant et totalement hypnotisant. Juste après on trouve également "I Wonder", tout aussi réussi, le morceau nous colle la tête dans une ambiance garage les oreilles collées à un vieil ampli aux lampes incandescentes. Putain ça rappelle le bon vieux temps que je n’ai pas connu ! (heureusement que j’en ai entendu parlé !) L’ambiance se pose ainsi sur plusieurs pistes, moins de riffs qui cisaillent, plus de groove ("And I Know The Devil", "New Kind Of Kicks"). Onze titres, onze morceaux à tubes, entêtants à souhait, mais tout de même certains sortent un peu du lot et je pense notamment à "Maybe My Baby" qui commence doucement, presque tendre comme un bébé qui dort jusqu’à ce qu’il se réveille parce qu’il a les crocs et s’énerve.

Il n’y a pas si longtemps avec les BB Brunes et autres groupes de fils à papa passant en boucle à la télé et à la radio, j’ai eu peur. Peur que la jeune génération croit que ce soit ça le rock. Je ne dis pas qu’il est en perdition, loin de là, je dis simplement qu’il faut faire un sacré tri, filtrer et beaucoup, beaucoup chercher pour dénicher de nouveaux groupes avec un état d’esprit et une musicalité vraiment rock. Eh bien en mec sympa aujourd’hui, je vais vous faire gagner du temps, attardez-vous sur Driving Dead Girl !


Kévin
Juin 2014


Conclusion
Note : 17,5/20

Le site officiel : www.drivingdeadgirl.be